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L’idéal pour profiter de la performance des actions est donc de diversifier, idéalement grâce à un ETF, un produit à très faibles frais qui réplique la performance d’un panier d’actions diversifié. Cela permet de profiter d’une tendance moyenne, sans être dépendant de l’évolution individuelle d’une action en particulier. Il existe par exemple des ETF qui suivent l’indice S&P 500.

Risques des actions

Les actions ne sont pas garanties en capital et sont soumises aux fluctuations de marché. Cette volatilité s’explique par le profil des actions (très sensible à la croissance de l’économie et à la vie de l’entreprise).

Cette prise de risque nécessite un horizon d’investissement assez long : la durée minimale conseillée d’un investissement en actions est de 5 ans (qui est aussi l’horizon idéal d’un PEA) mais idéalement de 8 ans. 

Cela minimise la probabilité d’avoir à retirer son argent à une période où les cours sont déprimés. Même avec un actif en tendance structurellement haussière, il est possible de faire des pertes ! 

Quelques éléments de vocabulaire lié aux actions

Capitalisation boursière

Pour les actions cotées en bourse, la capitalisation boursière est obtenue en multipliant le nombre d’actions total d’une société et la valeur de chaque action. Cela donne une idée de la valeur totale de l'entreprise.

Flottant, ou capitalisation flottante

Le flottant se calcule comme la capitalisation boursière, mais en utilisant uniquement le nombre d’actions réellement coté en Bourse, excluant par exemple les actions détenues par les fondateurs qui n’ont aucune intention de céder leurs parts, ou les parts détenues par l’Etat pour les entreprises semi-publiques cotées.

Le flottant peut s’exprimer en euros comme la capitalisation, mais plus souvent en pourcentage (“L'entreprise a un flottant de 80%”). Le flottant est utilisé comme facteur de pondération des indices boursiers et des ETF.

OPA, Offre Publique d’Achat

Une OPA, ou Offre Publique d’Achat est une opération par laquelle un acquéreur fait connaître son souhait d’acquérir toutes les actions d’une entreprise. Pour ce faire, il doit lancer une offre publique d’une durée déterminée, en fixant un prix généralement bien supérieur au dernier cours afin d’attirer les vendeurs, et s’engager à acquérir tous les titres qui lui seront présentés. Les actionnaires actuels sont libres d’apporter ou non leurs titres, en fonction du prix proposé, de l’appréciation des perspectives de l’entreprise et de leur intérêt personnel.

L’OPA peut être qualifiée d’amicale si le conseil d’administration et les actionnaires influents consentent à la cession, ayant parfois eux-mêmes œuvré pour le rapprochement, ou d’hostile s’ils sont pris par surprise et s’y opposent. 

Dans les deux cas, c’est l’ensemble des actionnaires qui a le dernier mot via l’apport - ou non - des titres à l’offre.

OPE, Offre Publique d'Échange

L’OPE est assez proche de l’OPA, à ceci près que le prix proposé n’est pas exprimé en euros mais en actions d’une autre entreprise. Les OPE sont plus rares et généralement organisés dans le cadre de fusions entre entreprises.

OPR, Offre Publique de Retrait

Au terme d’une OPA ou d’une OPR, si l’acquéreur a rassemblé plus de 90% des titres (ou 95% selon les marchés et les pays), il peut lancer une OPR, une Offre Publique de Retrait. Cette opération revient à exproprier les actionnaires restants contre indemnisation au prix de l’OPA : tout se passe comme s’ils avaient apporté leurs titres lors de l’OPA.

Si l’initiateur de l’offre n’a pas rassemblé assez de titres, par exemple s’il ne détient, à terme, que 85% des titres, alors il ne peut lancer d’OPR et l’entreprise reste cotée, avec un flottant réduit. Il pourra dans le futur lancer une nouvelle OPA. Le prix sera généralement plus élevé afin de convaincre les récalcitrants, mais il pourra aussi être inférieur si l’environnement a changé et si la seconde OPA intervient plusieurs années plus tard.

Franchissements de seuils

Les marchés boursiers visent à une information transparente envers les actionnaires, mais aussi toutes les parties prenantes (créanciers, salariés, fournisseurs, clients…). 

Par conséquent (du moins dans le droit français), les actionnaires de sociétés cotées sont tenus de se faire connaître au public dans les 4 jours lorsqu’ils franchissent les seuils de 5 %, 10 %, 15 %, 20 % et 25 % du capital ou des droits de vote. 

En outre, en franchissant le seuil de 10%, ils doivent préciser leurs intentions d’acquisition au cours des 6 prochains mois. Enfin, en franchissant le seuil de 30%, ils sont tenus de lancer une OPA ou d’obtenir une dérogation.

Pour aller plus loin