Le terme « robo-advisor » vient des États-Unis, où il a été forgé à partir du mot advisor, qui signifie conseiller financier, et du préfixe robo, qui témoigne de l’automatisation croissante de ce métier.
Ce qui distingue un robo advisor d’un conseiller financier traditionnel, c’est l’usage important de l’informatique et des algorithmes.
L’idée des robo advisors est d’automatiser ce qui peut l’être (soit parce que la tâche a une faible valeur ajoutée, soit parce qu’elle est plus fiable lorsque réalisée informatiquement), tout en réservant l’intervention humaine aux tâches où elle a le plus de sens.
En ce sens, les robo advisors contribuent à la disruption des modèles traditionnels de la banque et de l’épargne au sein des entreprises que l’on nomme parfois “Fintech” (encore un mot-valise !), qui associent Finance et Technologie.
Si vous vous attendez à voir des androïdes de silicone et de métal déambuler dans les couloirs, vous allez être déçus !
Le terme robo signifie surtout que l’entreprise utilise des formules mathématiques ou des algorithmes pour réaliser une partie des tâches.
Le robot se présente donc sous la forme de lignes de programmes informatiques, qui peuvent par exemple :
Dans le monde, il existe des centaines d’entreprises que l’on peut qualifier de robo advisors : tout dépend de ce que l’on entend par ce terme ! La page Wikipédia consacrée aux robo advisors intègre même Vanguard dans sa liste de robo advisors. Vanguard étant le principal gérant de fonds indiciels dans le monde, créé en 1975, c’est dire à quel point la définition de robo advisor peut être large !
L’automatisation d’une partie des processus permet de diminuer les coûts et, en conséquent, de pouvoir proposer des offres à frais réduits qui améliorent le rendement de l’épargne des clients. Pour diminuer davantage les frais et améliorer l’efficacité, les robo advisors se tournent souvent vers des ETF indiciels.
Les moindres frais permettent également aux robo advisors de s’adresser à une gamme de clientèle plus large. Les épargnants peuvent souscrire à des offres de qualité avec un ticket d’entrée plus faible, alors que dans un établissement traditionnel, le coût lié à l’ouverture d’un dossier client imposerait un minimum d’entrée plus élevé pour un service équivalent.
Les robo advisors contribuent donc à la démocratisation de services financiers autrefois réservés aux plus fortunés.
Cela peut sonner comme un paradoxe… mais l’utilisation de la technologie permet aussi de débarrasser les conseillers des tâches répétitives, administratives et peu utiles, pour leur laisser le temps de s’occuper de leurs clients. Les clients des robo advisors ont donc généralement une meilleure expérience qu’avec un établissement traditionnel.
Robo advisor n’est pas un terme officiel : il désigne les entreprises qui font un usage important de la technologie.
Par conséquent, les robo advisors sont soumis aux mêmes règles que les entreprises de gestion d’épargne traditionnelles.
En France, les robo advisors sont le plus souvent :
Il peut bien sûr exister d’autres statuts tant la définition de robo advisor est large.
Tous les robo advisors ne font pas le même usage de la technologie. Chaque entreprise définit les tâches allouées à l’informatique et le degré d’intervention humaine.
Chez Yomoni, le travail entre robot et humains se découpe comme suit :
Chez Yomoni, le robo-advisor n’est ni synonyme de gestion automatisée, ni synonyme d’intervention humaine limitée. L’algorithme s’insère à la toute première étape d’un processus de gestion humain et solide, avec une équipe dédiée, à votre écoute et toujours disponible.
Vous souhaitez ouvrir
Répondez à quelques questions pour simuler un projet d'investissement
ou transférer un contrat retraite (PREFON, PERP, Madelin...)