Réallocations

Yomoni gère votre épargne à votre place. Nous espérons que les comptes-rendus de réallocations ci-dessous vous aideront à comprendre ce que nous faisons pour y parvenir.

28 mars 2024

Mars aura clôturé en beauté ce premier trimestre très favorable aux actifs risqués. Comme durant les deux dernières années, l’inflation et les politiques des banques centrales sont restées au cœur des préoccupations en mars. En réaction des discours des directeurs de la banque centrale américaine, les marchés auront appris la patience et cela sans pénaliser les actions. Un célèbre proverbe persan affirme que “La patience est un arbre dont la racine est amère, et dont les fruits sont très doux”. Pour le moment, point d’amertume donc sur les marchés actions, et on ne peut qu’apprécier la confiance des marchés.

Semblant confirmer la tendance du mois de janvier, l’indice des prix sur la consommation aux Etats-Unis pour le mois de février, et publié en mars, a de nouveau surpris à la hausse en passant de 3,1% à 3,2% aux Etats-Unis. Le chiffre « core » (hors alimentation et énergie), quant à lui, diminue moins que prévu et s’établit à 3,8%. Contrairement au mois de janvier, cette surprise n’aura pas suscité d’inquiétude sur les marchés, rassurés par la baisse de la composante des services. En revanche, l’indice des prix à la production a suscité plus d’interrogations en augmentant de 0,6 % contre une prévision de 0,3 %.

En zone Euro, en revanche, le combat contre l’inflation semble continuer à porter ses fruits. Ainsi, l’inflation en zone euro a été publiée conformément aux attentes avec une publication à 2,6 % en février, contre 2,8 % en janvier, et un indice core (hors alimentation et énergie) à 3,1 % contre 3,3 % en janvier. De plus, l’augmentation des salaires au quatrième trimestre 2023 a ralenti par rapport au troisième trimestre. Cet élément, étroitement surveillé par la Banque Centrale Européenne, semble en effet crucial pour les décisions de politique monétaire.

Au niveau de l’activité économique, le PMI global de mars a de nouveau augmenté, atteignant 49,9, soit supérieur aux prévisions de 49,7, grâce à la composante des services, publiée à 51,1 contre des estimations de 50,5 et 50,2 le mois précédent. Les surprises économiques positives semblent désormais se concentrer davantage en zone euro qu’aux Etats-Unis.

Dans ce contexte, les actions internationales ont poursuivi leur progression et finissent le mois en hausse de 3,2% en euros. La nouveauté du mois de mars concerne la bonne performance des actions européennes qui ont progressé d’environ 4,4% lorsque les actions américaines se sont adjugées 3,2%. Les actions émergentes ferment la marche avec une hausse de 3,1%. Côté obligations, les mouvements sont plus faibles mais les obligations diversifiées européennes ont également connu une évolution positive avec une progression de 1,1% sur la période au sein desquelles les obligations d’entreprises de bonne qualité se sont adjugées 1,2%. Enfin, concernant les matières premières, le pétrole a progressé d’un peu plus de 7,4% en euros et l’or a bondi de 8,6%.

Dans ce contexte, nous conservons notre positionnement constructif favorable aux actions.  Même si la volatilité pourrait augmenter à court terme, nous pensons que les banques centrales disposent de marge de manœuvre et de la confiance des investisseurs. De plus, nous allons entrer en période de publication de résultats trimestriels qui pourrait servir de relais à la hausse des marchés actions, les attentes ne paraissant pas démesurées. Ainsi, dans un profil équilibré, typiquement réparti à parts égales entre actions et obligations (50/50), nous maintenons un poids sur les actions à 55%. Nous conservons également notre préférence pour les actions du secteur des valeurs technologiques et pour les actions du secteur de la santé. Ces dernières, au profil plus défensif et aux valorisations relativement faibles pourraient bénéficier d’un rebond au cours des prochains mois. Le mois dernier, nous avions décidé de mettre fin à notre surexposition sur les actions américaines et de revenir à une neutralité géographique. Ce mois-ci, nous commençons à surpondérer prudemment les actions de la zone euro. En effet, celles-ci bénéficient de valorisations particulièrement attractives par rapport aux actions américaines. De plus, les indicateurs avancés semblent traduire que nous pourrions avoir touché les plus bas en termes d’activité économique. Enfin, la Banque Centrale Européenne multiplie les signes encourageants pour une baisse des taux à priori lors de la réunion du 6 juin, ce qui devrait aider l’activité économique et les actions européennes.

En ce qui concerne la partie obligataire, nous restons fidèles à notre positionnement et conservons une légère surpondération en obligations d’entreprises de bonne qualité avec une duration limitée.

Assurance-Vie classique:

Remplacement de l’ETF Amundi MSCI World UCITS - Dist (FR0010315770 - Actions Monde) par l’ETF Invesco MSCI World UCITS (IE00B60SX394 - Actions Monde) car ce dernier présente une meilleure tracking difference avec une tracking error similaire.

26 février 2024

Le mois de février a été conforme à la période que nous connaissons depuis le mois d’octobre 2023 avec un sentiment de marché très fort, des actions qui connaissent de très bonnes performances tirées par les valeurs de croissance et les valeurs américaines en particulier. Ainsi, en euros, entre le 31 janvier et le 23 février, le MSCI World s’est adjugé 4,4% alors que les valeurs de croissance progressent de 6%, les actions américaines de 5,4% et les actions européennes de 3,5%. Sur le front obligataire, la tendance est à la baisse avec des taux qui remontent au fur et à mesure que le marché intègre le fait que les banques centrales prendront plus de temps qu’escompté avant de baisser leurs taux. Ainsi les obligations souveraines de maturité comprises entre 1 et 3 ans perdent -0,5%.
Trois éléments nous semblent essentiels à prendre en compte à ce stade.

  • Alors que le marché ne souhaitait pas écouter la FED et persistait à prévoir 6 ou 7 baisses de taux à partir du mois de mars, celui-ci a finalement changé d’opinion et a progressivement décalé le moment de l'initiation du mouvement de baisse des taux à l’été et l’ampleur passant de 7 baisses à 3 ou 4 et se rapprochant des anticipations de la banque centrale.
  • L’économie américaine commence à envoyer des signes de ralentissement qui seront peut-être plus importants que prévu aujourd’hui par le marché. Plusieurs signaux nous alertent en amont. Les indicateurs avancés de type PMI surprennent à la baisse et notamment sur la composante des services. Le marché de l’emploi reste impressionnant et au plein emploi mais lorsque l’on regarde les données du travail temporaire, on commence à voir un fléchissement et c’est la première étape d'adaptation des entreprises. Avant de licencier, les entreprises commencent évidemment par réduire leur utilisation du travail temporaire. Et enfin, alors que la FED n’est toujours pas convaincue d’avoir vaincu l’inflation et qu’elle alerte toujours sur le risque d’un retour de l’inflation, elle évoque également des risques sur l’économie. De plus, elle semble fermer la porte à de nouvelles hausses de taux et maintiendra les taux à leur niveau actuel plus longtemps pour lutter contre un retour de l’inflation. Enfin, elle a évoqué lors de son dernier comité de politique monétaire la nécessité de réfléchir à un ralentissement de sa politique de réduction de son bilan. Celui-ci est passé de 9 000 milliards de dollars en juin 2022 à environ 7 500 milliards.
  • Enfin, Nvidia qui est l’acteur principal dans les processeurs informatiques permettant d’utiliser l’intelligence artificielle, a de nouveau dépassé les attentes, ce qui vient confirmer la solidité de l’entreprise et la solidité du thème. De plus, Nvidia a donné deux informations importantes concernant les perspectives. La première est qu’elle indique qu’elle pense pouvoir maintenir un tel rythme de progression pendant les deux prochaines années. Et la deuxième c’est que sa base client s’est progressivement élargie. Ainsi, initialement constituée principalement des Gafam, celle-ci s’est progressivement élargie aux entreprises du secteur de la santé, ainsi qu’aux Etats qui cherchent à s’équiper.

Dans ce contexte, nous maintenons notre surpondération aux actions avec 55% d’action contre 45% d’obligations pour les profils exposés en moyenne à 50/50.
En revanche, nous fermons notre surpondération aux actions américaines par prudence afin de mieux résister si un ralentissement plus brutal que prévu se matérialisait.
Nous conservons notre pari tactique sur les valeurs technologiques. (+5% dans un profil 100% actions).
Nous rajoutons un parti tactique sur les actions mondiales de la santé (+5% dans un profil 100% actions). Ainsi, nous misons sur la diffusion de la thématique de l’intelligence artificielle à d’autres secteurs que la technologie et la santé nous parait être particulièrement bien positionné pour avoir des résultats concrets et rapides.

Assurance-Vie classique:
Achat de l’ETF Lyxor MSCI World Health Care TR UCITS (LU0533033238 - Actions Monde Santé)
PEA:
Vente de l’ETF Lyxor PEA MSCI World UCITS ETF (FR0011869353 - Actions Monde) afin d’anticiper la fusion des deux ETF PEA d’Amundi sur les actions mondiales et respecter nos ratios de diversification
Achat de l’ETF Lyxor STOXX Europe 600 Health Care UCITS (LU1834986900 - Actions Europe Santé)

25 janvier 2024

Le mois de décembre est traditionnellement un mois associé à la douceur des moments familiaux et, sur les marchés financiers, statistiquement, un mois positif. Entre le traditionnel rallye de fin d’année que l’on attend chaque année avec impatience en se demandant néanmoins tous les ans s’il sera bien là, et la bien nommée trêve des confiseurs, période entre Noël et jour de l’an, tout porte toujours les investisseurs à espérer un mois agréable et doux.
Cette année, le rallye a été précoce puisqu’il a été déclenché par Jérôme Powell lors de la réunion de la FED  du 1er novembre et, comme l’écrivait Marc-Aurèle dans ses Pensées, « La douceur est invincible, si elle est véritable, sans grimace, ni comédie ». En décembre, les douceurs sont venues de Jérôme Powell et plus globalement des anticipations des membres du comité de politique monétaire. En effet, la publication du “dot plot”, graphique montrant de manière anonyme les prévisions d’évolution des taux directeurs des différents intervenants de la banque centrale, a montré un renforcement du changement de dynamique. Ainsi, la FED envisage désormais des baisses de taux de 75 points de base pour 2024, soit 25 points de base de plus qu’en septembre dernier.

Au niveau des données économiques en tant que telles, le PIB américain pour le troisième trimestre s’est finalement établi à 4,9%, légèrement en dessous des prévisions. Toutefois, la croissance reste solide et contraste fortement avec les prévisions de récession anticipées il y a un an pour 2023. Cependant, le rapport mensuel sur l’emploi s’est avéré plus solide que prévu, avec un taux de chômage à 3,7% contre 3,9% le mois précédent, et une augmentation de 0,4% du salaire horaire moyen contre 0,3% attendu. Enfin, l’indice PCE core annuel, indicateur clé des prix à la consommation des ménages surveillé par la FED, s’est établi à 3,2% en novembre sur une base annuelle, soit moins que les prévisions.

Dans ce contexte, les actions internationales ont continué sur leur lancée en progressant de 3,3% sur le mois. Les actions américaines en euros et les actions européennes ont toutes deux progressé de concert de 3,2% alors que le dollar a continué sa baisse en perdant 1,4% face à l’euro. Les marchés émergents restent quant à eux à la traine avec une performance ramenée en euro de 2,2% mais avec une forte disparité, les actions d’Amérique Latine progressant de 6,6% alors que les actions émergentes de la zone asiatique n’ont progressé que de 1,6%. Côté obligations, les obligations européennes ont profité de la baisse des taux observée sur les marchés et s’adjugent 3,3% sur le mois. Enfin, concernant les matières premières, le pétrole continue sa baisse avec une perte sur le mois d’un peu plus de 7% en euros.

En ce début d’année, nous conservons le même positionnement optimiste que celui que nous avions en fin d’année dernière. Ainsi, dans un profil équilibré, typiquement réparti à parts égales entre actions et obligations (50/50), nous maintenons un poids sur les actions à 55%. Nous conservons également notre préférence en faveur des actions américaines et également dans les actions du secteur des valeurs technologiques. En effet, nous pensons que les actions américaines devraient continuer à tirer leur épingle du jeu car l’économie reste solide et les consommateurs restent confiants, ce qui devrait maintenir l’activité. De plus, nous continuons à être positif sur les valeurs technologiques car l’appétence de tous reste forte sur les thèmes de l’intelligence artificielle. De plus, dans un contexte où le consensus penche pour une croissance globalement plus faible pour 2024 avec des rentabilités moindres, ces entreprises ont le potentiel pour faire mieux et pourraient ainsi continuer leur bon parcours boursier. En ce qui concerne la partie obligataire, nous restons fidèles à notre positionnement et conservons une légère surpondération en obligations d’entreprises de bonne qualité avec une duration limitée dans le but de limiter les risques en cas de ralentissement plus marqué qu’attendu.

Assurance-Vie ESG tous profils, CTO et PER (via les fonds Yomoni Monde ISR et Yomoni Allocation ISR)
Absorption de l’ETF Amundi Index MSCI World SRI PAB Hedged € UCITS (Actions Monde ISR couvertes- LU2249056297) par l’ETF Amundi MSCI World SRI Climate Net Zero Ambition PAB Hedged UCITS (Actions Monde ISR couvertes - IE000K1P4V37)
Absorption de l’ETF Amundi Index MSCI World SRI PAB UCITS (Actions Monde - LU1861134382) par l’ETF Amundi MSCI World SRI Climate Net Zero Ambition PAB UCITS (Actions Monde ISR - IE000Y77LGG9)

CTO et PER (via les fonds Yomoni Monde ISR et Yomoni Allocation ISR)
Vente de l’ETF Lyxor MSCI World ESG Trend Leaders (DR) UCITS ETF - Monthly Hedged to EUR - Acc (Actions Monde ISR couvertes - LU1799934903) suite à une fusion avec un autre ETF déjà en portefeuille qui nous fait passer au-dessus de la limite d’exposition autorisée par ETF et achat de l’ETF iShares MSCI World SRI ETF EUR H Dis (Actions Monde ISR couvertes - IE00BMZ17W23)

14 décembre 2023

Après un début d’année particulièrement porteur sur les marchés actions, grâce notamment aux bons résultats des entreprises et à l’essor de l’intelligence artificielle, la tendance s’était inversée à partir du mois d’août. Les inquiétudes concernant la trop (!) bonne santé de l’économie américaine et la crainte d’une poursuite de la hausse des taux avaient en effet entraîné une tension accrue sur les marchés. La réunion de la banque centrale américaine du 1er novembre a fort heureusement fait renaître l’espoir d’une fin du cycle de la hausse des taux.

Depuis le début du cycle de hausse des taux, les banques centrales sont confrontées à un arbitrage délicat : durcir les conditions financières en augmentant notamment les taux directeurs et ainsi risquer de provoquer une grave récession mais espérer contenir rapidement l’inflation, ou adopter une approche plus conciliante, au risque de laisser l’inflation s'envoler.

Globalement, l’inflation diminue partout, à des rythmes plus ou moins rapides mais la tendance est bien là. C’est plus sur l’activité économique que les situations diffèrent.

Ainsi aux Etats-Unis, l’activité économique reste très vigoureuse mais elle ralentit. Les indicateurs avancés tels que les indicateurs d’achat PMI restent ainsi en phase d’expansion mais ils sont dans une dynamique de ralentissement plus marqué qu’attendu.

En zone Euro, l’activité économique est quant à elle beaucoup moins résiliente et la croissance oscille en fonction des pays entre une faible croissance ou une faible récession. Néanmoins, la dynamique des indicateurs avancés, toujours en phase de contraction, connaît en revanche des surprises positives.

Le scénario global retenu par les marchés est donc celui d’un ralentissement de l’économie qui est en marche et qui va permettre à l’inflation de revenir progressivement à sa cible de 2% sans que les banques centrales n’aient besoin d’aller plus loin. De notre côté, nous ne doutons pas que Jerome Powell, Président de la Fed, connaisse Pythagore. Ce mathématicien célèbre chez les collégiens pour son théorème appliqué aux triangles rectangles mais qui était avant tout philosophe, disait “N’entretiens pas l’espoir de ce qui ne peut être espéré”. Les marchés ont donc sûrement raison d’espérer une prochaine baisse des taux. Reste à savoir quand et de quelle ampleur.

Dans ce contexte, les actions internationales rebondissent d’un peu plus de 6% en euros sur le mois de novembre. Bien que l’euro se soit apprécié d’environ 2,6% face au dollar sur le mois, cela n’a pas freiné les actions européennes qui affichent presque 8% de performance sur le mois. Les marchés émergents restent à la traîne avec une performance néanmoins fortement positive de l’ordre de 5%. Côté obligations, les obligations européennes ont profité de la baisse des taux observée sur les marchés et s’adjugent 2,7%. Enfin, concernant les matières premières, le pétrole baisse de 8,5% en euros.

Nous avons décidé d’accompagner ce mouvement d’optimisme général, au moins pour cette fin d’année, et nous maintenons notre légère surpondération actions. Ainsi, dans un profil typiquement réparti à parts égales entre actions et obligations (50/50), nous conservons notre poids sur les actions à 55%. Nous conservons également notre biais en faveur des actions américaines. Les taux d’intérêt sur les marchés continuent à être orientés à la baisse. Nous pensons que cela va naturellement bénéficier aux valeurs de croissance et en particulier aux valeurs technologiques qui devraient profiter d’un dernier “boost” de rallye de fin d’année. Ainsi, de manière tactique, nous remplaçons notre sur-exposition au secteur de la santé par une sur-exposition au secteur des valeurs technologiques. En ce qui concerne la partie obligataire, nous restons fidèles à notre positionnement et conservons une légère surpondération en obligations d’entreprises de bonne qualité avec une duration limitée dans le but de limiter les risques.

Assurances-Vie Classiques – Tous profils
Achat de l’ETF Lyxor MSCI World Information Technology TR UCITS ETF (Actions Monde - Technologies de l'information) et vente de l’ETF Lyxor MSCI World Health Care TR UCITS ETF (Actions Monde Santé)

PEA
Achat de l’ETF Lyxor STOXX Europe 600 Technology UCITS ETF (Actions Europe - Technologies de l'information)

15 novembre 2023

Le mois d’octobre 2023 confirme malheureusement  la tendance historique pour cette période de l’année. Comme Mark Twain le soulignait avec une pointe d’humour : “Octobre est un mois particulièrement dangereux pour spéculer en bourse. Mais il y en a d'autres : juillet, janvier, septembre, avril, novembre, mai, mars, juin, décembre, août et février”.

L’augmentation notable des taux longs, en particulier aux Etats-Unis, a joué un rôle prépondérant dans la nervosité observée sur les marchés actions. Les taux souverains américains à 10 ans ont, en effet, brièvement franchi le seuil des 5%. Cette dynamique reflète les inquiétudes des opérateurs de marché quant à la trop forte solidité de l’économie américaine, laquelle pourrait maintenir l’inflation trop élevée et inciter la FED à poursuivre son cycle de resserrement monétaire, retardant ainsi le passage à une politique monétaire plus accommodante envisagé pour 2024. Un chiffre résume à lui seul cette étonnante résistance, c’est celui de la croissance de l’économie américaine au troisième trimestre qui s’est élevée à 4,9% en rythme annualisé, éloignant ainsi spectaculairement le spectre d’une récession tant annoncée.

Par contraste, la zone euro a enregistré sur la même période un léger repli du PIB de -0,1%. En ce qui concerne les résultats des entreprises, l’ensemble se révèle plutôt solide également. Toutefois, nous observons une réaction asymétrique des marchés: alors que les entreprises surpassant les attentes connaissent des surperformances de quelques pourcents, celles qui déçoivent sont pénalisées de manière significativement plus marquée, témoignant d’un niveau d’exigence élevé de la part des investisseurs.

Sur le plan géopolitique, les événements tragiques survenus entre Israël et la bande de Gaza depuis le 7 octobre n’ont, pour l’heure, eu qu’un impact limité sur les marchés, qui demeurent confiants dans la non-extension du conflit à d’autres pays.

Dans ce contexte, les actions internationales affichent une baisse d’environ 3% au cours du mois d’octobre. Une nouvelle fois, les actions américaines se sont montrées relativement résilientes avec un recul de -2,3%, tandis que les actions de la zone euro et les actions émergentes ont subi des baisses de -3,3% et -3,9% respectivement. A noter également que les actions japonaises, converties en euros et affectées par la baisse du Yen, ont reculé de -4,4%. Côté obligations, malgré une diminution de près de 2% des titres souverains américains de maturité 10 ans, les obligations européennes ont mieux résisté dans un contexte de ralentissement économique plus accentué, affichant une légère progression de 0,4%. Enfin, sur le front des matières premières, le pétrole a reculé de près de 9%, tandis que l’or a enregistré une hausse notable de presque 7% sur la période.

Nous avons décidé d’augmenter le niveau de risque global de nos portefeuilles. Par conséquent, dans un profil typiquement réparti à parts égales entre actions et obligations (50/50), nous augmentons la part des actions à 55%. En effet, nous estimons tactiquement que les conditions sont propices à un rallye boursier traditionnel de fin d’année. Notamment, l’inflation poursuit sa baisse aux Etats-Unis, tandis que l’économie, soutenue par d’importantes dépenses budgétaires, demeure robuste, ce qui est encourageant. Actuellement, la tendance globale des investisseurs est à une approche défensive, reflétant la prise en compte de nombreux risques présents dans les marchés. Nous maintenons notre préférence pour les actions américaines et pour le secteur de la santé que nous jugeons toujours particulièrement prometteurs à moyen terme. En ce qui concerne la partie obligataire, nous restons fidèles à notre positionnement et conservons une légère surpondération en obligations d’entreprises de bonne qualité avec une duration limitée dans le but de limiter les risques.

Assurances-Vie Responsables – Profils 2 à 9
Comptes-titres – Profils 3 à 9 – et PER (Par la biais du fonds Yomoni Allocation ISR)
Absorption de l’ETF Amundi Index MSCI USA SRI PAB UCITS (LU2153616599) par l’ETF AMUNDI MSCI USA SRI CLIMATE NET ZERO AMBITION PAB (IE0000U24AJ9)

16 octobre 2023

Après 7 mois de bonne tenue des marchés financiers, le mois d’août avait été marqué par un regain d’aversion au risque. Le mois de septembre était donc attendu notamment car il était riche en réunions de banques centrales. Malheureusement, il a poursuivi sur cette lancée.

Suite à leurs réunions, on peut noter une divergence entre les banques centrales européennes et américaines, tant en matière de décisions que de discours. La zone euro est économiquement plus vulnérable que les Etats-Unis et subit toujours une inflation élevée qui ne ralentit que lentement. Entre croissance et inflation, la BCE a donc du faire un choix et a décidé d’augmenter une nouvelle fois ses taux directeurs de 25 points de base. Toutefois, elle a fortement nuancé cette décision par un discours rassurant, discours que les marchés ont peut-être trop hâtivement interprété comme signifiant la fin des hausses de taux. De son côté, la FED, bien qu’ayant choisi de ne pas augmenter ses taux en septembre, a adopté un ton plus ferme, rappelant que sa priorité reste la maitrise de l’inflation. De plus, la publication des anticipations de taux directeurs de la banque centrale américaine suggère des taux plus élevés et sur une plus longue période que prévu il y a encore quelques mois.

Comme Shakespeare le faisait dire à Hamlet : « Rien n’est bon ni mauvais en soi, tout dépend de ce que l’on en pense ». Il semble ainsi que les investisseurs aient adopté une perspective où toute donnée macroéconomique positive concernant l’économie américaine est perçue négativement, anticipant ainsi un durcissement de la politique de la FED et des risques accrus pour la croissance future.

Dans ce contexte, les actions mondiales, en euros, ont reculé d’environ 2%, recul atténué grâce à l’appréciation du dollar qui a agi comme une valeur refuge face à l’incertitude. Les actions américaines ont diminué d’environ 2,3%, tandis que celles de la zone euro ont enregistré une baisse plus prononcée de 3,2%. Il est également à noter qu’après une réduction de la production, les  prix du pétrole ont augmenté de plus de 10% sur le mois, entraînant une hausse de plus de 5% des actions du secteur énergétique. La hausse des taux longs observés a eu un impact négatif sur les obligations, les obligations souveraines européennes de maturité 10 ans perdant un peu plus de 3% sur le mois.

Nous maintenons notre positionnement actuel car nous pensons que la situation fondamentale demeure inchangée et que nos choix stratégiques restent pertinents. Par conséquent, nous conservons notre positionnement neutre en terme de risque. Les mouvements récents observés sur les marchés actions et obligataires nous semblent légèrement exagérés. Nous estimons de plus que la saison des résultats pourraient conduire les investisseurs à reconnaître la solidité des résultats des entreprises, malgré le contexte de taux élevés. Notre préférence se porte toujours vers les actions américaines car nous pensons que la robustesse de l’économie américaine est globalement une bonne nouvelle, d’autant plus que l’inflation y a plus ralentie qu’en zone Euro par exemple. Sur le plan sectoriel, notre inclination va vers le secteur de la santé, de nature plus défensive, ce qui peut être utile dans un contexte plus volatile. De surcroit, ce secteur pourrait profiter rapidement d’annonces liées à des avancées grâce à l’intelligence artificielle. S’agissant des obligations, nous restons fidèles à nos positions en obligations souveraines européennes. Nous conservons également une légère surpondération en obligations d’entreprises de bonne qualité, pour lesquelles nous avions précédemment légèrement réduit la duration.

Assurances-Vie Responsables – Profils 2 à 9
Comptes-titres – Profils 3 à 9 – et PER (Par la biais du fonds Yomoni Allocation ISR)

Achat des ETF iShares EUR Aggregate Bond ESG UCITS (Obligations zone Euro diversifiées ISR) et BNP PARIBAS EASY EUR Aggregate Bond SRI Fossil Free EF (Obligations zone Euro diversifiées ISR) et vente des ETF iShares EUR Corporate Bond ESG UCITS (Obligations d'entreprise zone euro ISR) et Amundi Index Euro Corporate SRI UCITS (Obligations zone Euro diversifiées ISR) afin de minimiser la tracking error avec notre indice de référence.

6 septembre 2023

Si l’on devait choisir un seul élément à suivre pour appréhender les évolutions des marchés, et, par conséquent, tenter de les anticiper, il faudrait assurément se focaliser sur les politiques monétaires et leur impact conjoint sur l’activité économique et l’inflation.

Oublions un moment la perte de la notation AAA des Etats-Unis, les déceptions des chiffres économique de la Chine et les décisions prises par l’Etat Chinois pour essayer de faire revenir les investissements étrangers et arrêtons-nous plutôt sur le grand rendez-vous de la fin du mois d’août : la réunion des banquiers centraux à Jackson Hole.

Un des points essentiels à retenir est que la FED et la BCE ont toutes deux réaffirmé, sans ambiguïté, que la cible d’inflation était, et resterait 2%, essayant ainsi d’arrêter de manière définitive les appels de certains économistes de renom poussant pour un relèvement de cette cible. Ainsi, le discours du président de la FED est resté très ferme, même s’il a indiqué qu’il saurait rester prudent sur les impacts économiques de la politique monétaire. Pour Christine Lagarde, directrice de la BCE, les trois éléments essentiels pour élaborer une politique monétaire dans le contexte actuel sont : “clarté, flexibilité et humilité”. Comme le disait Marcel Aymé, “L’humilité est l’antichambre de toutes les perfections”. C’est tout ce que nous souhaitons à la BCE pour laquelle la situation n’est pas simple au vu de la faiblesse de la croissance en zone euro et de la persistance de l’inflation à des niveaux élevés.

Dans ce contexte, les actions mondiales, après avoir fortement chutées dans la première partie du mois, se sont finalement redressées et au final,  considérées en euros, ont perdu -0,8%. Au niveau géographique, les actions américaines ont relativement bien résisté en ne perdant que -0,2% en euros grâce notamment à la vigueur du dollar qui a servi de valeur refuge dans un climat plus incertain. Dans le même temps, les actions européennes ont perdu -2,5% et les actions émergentes presque -5% en Euro. Du côté des obligations européennes, les obligations d’Etat ont progressé légèrement de 0,4% alors que les obligations d’entreprises ne se sont adjugées que 0,2%.

 

Dans les portefeuilles, nous revenons sur un positionnement neutre et nous reprenons donc modérément du risque. En effet, les surréactions potentielles liées à la période estivale sont désormais derrière nous et le marché a particulièrement bien accueilli les réunions des banques centrales à Jackson Hole. La situation économique nous paraît plus favorable aux Etats-Unis qu’en Europe ou que dans les pays émergents. C’est pourquoi, nous conservons notre parti tactique sur les actions américaines. De plus, même si nous avons récemment clôturé notre pari sur les valeurs technologiques sur des problématiques de valorisations qui paraissaient excessives, nous continuons de penser que l’intelligence artificielle est un thème d’investissement qu’il faut considérer et nous ouvrons donc un nouveau pari tactique sur le secteur de la santé. En effet, nous croyons que dans ce secteur, l’IA permettra une réelle accélération des innovations. Au sein des obligations, nous conservons notre positionnement actuel avec des obligations souveraines européennes et de manière modérée des obligations d’entreprises de bonne qualité pour lesquelles nous réduisons un peu la duration.

 

Assurances-Vie Classiques – Tous profils

Achat de l’ETF Lyxor MSCI World Health Care TR UCITS ETF (Actions Monde Santé)

Assurances-Vie Classiques et Responsables – Profils 2 à 9

Comptes-titres – Profils 3 à 9 – et PER (Par la biais du fonds Yomoni Allocation ISR)

Achat de l’ETF Amundi Index Euro Corporate SRI 0-3Y UCITS ETF (Obligations d’entreprise zone euro court terme)

10 juillet 2023

Le retour de l’inflation, survenu après la période exceptionnelle de la pandémie de Covid-19 et exacerbé par la crise énergétique résultant de la guerre en Ukraine, a suscité une réponse extrêmement forte des banques centrales. Les investisseurs ont ainsi tendance à percevoir la remontée des taux comme transitoire, comme un instrument destiné à ramener l’inflation à des niveaux acceptables. Ils anticipent ainsi un retour à un environnement de faible inflation et de taux d’intérêt bas. Cependant, ceci soulève la question de savoir si un tel environnement est durable ou même souhaitable sur le long terme.

Comme Samuel Beckett l’a exprimé dans sa pièce « En attendant Godot », « l’habitude est un grand anesthésiant ». Il semble en effet que les investisseurs se soient tellement habitués à la politique de taux d’intérêt ultra-bas, mise en place par les banques centrales en réponse à la crise financière de 2008, qu’ils en viennent à considérer cette situation comme la norme. Cependant, il est important de se rappeler que les taux d’intérêt négatifs et les politiques monétaires ultra-accommodantes étaient, à l’origine, des mesures extraordinaires prises dans des circonstance exceptionnelles.

Les investisseurs ont donc surveillé avec attention les données macro-économiques du mois de juin afin d’observer d’une part l’évolution de l’inflation mais également pour prendre le pouls de l’activité économique et enfin, mesurer l’impact de la politique monétaire restrictive. Si les indicateurs d’activité traduisent un ralentissement anticipé, l’activité reste toujours en croissance et est plus robuste aux Etats-Unis qu’en Europe. L’inflation diminue certes, mais elle reste toujours trop élevée et le marché de l’emploi montre globalement une santé insolente dans ce contexte de volonté de ralentissement économique assumée par les banquiers centraux. Derrière le marché de l’emploi se cache la crainte d’une inflation salariale provoquée par un excès d’emploi. Les hausses de salaires risquent d’alimenter l’inflation et de diminuer l’efficacité des actions des banques centrales.

Dans ce contexte, les actions mondiales considérées en euros auront progressé de 3,1%. Au niveau géographique, les actions japonaises continuent sur leur lancée avec une progression de 1,6% en euro sur le mois et les actions américaines auront également tiré leur épingle du jeu avec une performance de 3,9%. Les actions de la zone euro, quant à elles, progressent de 3,8%. La confiance a clairement été restaurée au cours du mois, ce qui se reflète aussi dans l’évolution des devises puisque l’euro s’est apprécié de 2% face au dollar.

Dans les portefeuilles, nous maintenons notre positionnement plutôt défensif qui se traduit par une exposition à 45% en actions et à 55% en obligation dans un profil équilibré. Ce positionnement nous paraît adapté pour traverser la période des vacances estivales, caractérisée par des volumes et une liquidité plus réduite et donc propice à des stress plus marqués. L’accélération des tensions géopolitiques entre la Chine et les Etats-Unis nous conduit de plus à clôturer notre pari tactique sur les marchés émergents et à revenir à nos niveaux de long terme sur cette zone, conformément à nos indices de références. Enfin, l’approvisionnement en terres rares étant désormais un moyen de pression utilisé par la Chine, nous pensons que la progression boursière des valeurs technologiques mondiales pourrait marquer une pause. C’est pourquoi nous substituons ce pari tactique par un investissement plus général sur les actions américaines. Au sein des obligations, nous conservons notre positionnement actuel avec des obligations souveraines européennes et de manière modérée des obligations d’entreprises de bonne qualité, tout en restant à l’écart des obligations à haut rendement pour lesquelles le risque ne nous paraît pas suffisamment rémunéré.

Assurances-Vie Classiques – Tous profils

Vente de l’ETF Lyxor MSCI World Information Technology TR UCITS ETF (Actions Monde - Technologies de l’information)

Assurances-Vie ESG– Profils 3 à 9

Vente de l’ETF Lyxor ESG Euro Corporate Bond (DR) UCITS ETF (Obligations d’entreprise zone euro ISR) remplacé par l’ETF iShares EUR Corp Bond ESG UCITS ETF (Obligations d’entreprise zone euro ISR)

PEA

Vente de l’ETF Lyxor STOXX Europe 600 Technology UCITS ETF (Actions Europe - Technologies de l’information)

15 juin 2023

CTO – Profils 3 à 9 et PER - Tous profils via le fonds Yomoni Allocation ISR

Vente de l’ETF Lyxor ESG Euro Corporate Bond (DR) UCITS ETF (Obligations d’entreprise zone euro ISR) pour cause de perte du label ISR.

Achat de l’ETF iShares EUR Corp Bond ESG UCITS ETF (Obligations d’entreprise zone euro ISR) en remplacement.

7 juin 2023

Comme le dit le proverbe chinois : une étincelle peut mettre le feu à la plaine. L’idée n’est pas ici de tout craindre ou de penser qu’il existe une multitude d’étincelles potentielles mais plutôt de rappeler qu’au cours du mois de mai, on pouvait redouter qu’une petite erreur d’appréciation puisse avoir des conséquences dramatiques. Ainsi, l’attention était fixée sur les discussions politiques aux Etats-Unis concernant le relèvement du plafonnement de la dette qui auraient pu, comme en 2011, avoir un impact massif sur les marchés financiers. C’était peu probable mais, à jouer avec le feu, les dirigeants politiques auraient pu créer un embrasement.

Au niveau macro-économique, il est particulièrement difficile de poser un diagnostic précis sur l’état de santé de l’économie mondiale. En effet, la différence entre l’activité manufacturière qui ralentit plus que prévue et l’activité des services qui elle, au contraire, se porte mieux qu’espérée, les consommateurs puisant dans l’épargne constituée pendant la période de Covid laisse perplexe les économistes.

L’analyse est également difficile pour les banques centrales qui non seulement cherchent à mener des politiques adaptées mais qui doivent également convaincre sur leurs actions. Et, alors que la FED laissait sous-entendre la possibilité d’une pause dans le cycle de hausse des taux afin de faire un point sur l’impact de la politique économique, les marchés obligataires ont sur-interprété les discours et ont commencé à anticiper un retour à une politique de baisse des taux dès le mois de septembre. La FED avait beau essayer de convaincre les investisseurs que la hausse des taux pourrait reprendre si besoin, il aura fallu attendre la publication d’un PIB américain supérieur aux attentes pour doucher les espoirs d’une possible baisse des taux dès septembre. Il apparait désormais comme probable d’observer une nouvelle hausse des taux lors de la réunion de la FED de juin ou de juillet et les prévisions de baisse de taux potentielles sont progressivement repoussées à l’année prochaine.

Dans ce contexte, les actions mondiales considérées en euros auront baissé d’environ -1%. Au niveau géographique, les actions européennes ont perdu -2,5% alors que les actions japonaises et américaines ont progressé de respectivement 4,5% et 0,5% en Euro. Dans un climat d’aversion au risque, le dollar s’est apprécié de 3% contre l’euro. Portées par le thème de l’intelligence artificielle, les actions du secteur technologique progressent de plus de 12% alors que les actions européennes reculent, le luxe ayant pâti de déception concernant l’économie chinoise.

Dans les portefeuilles, nous continuons à réduire globalement le risque en adoptant un positionnement légèrement défensif. Ainsi, dans un profil 6, nous passons désormais à une exposition à 45% en actions et à 55% en obligations. Nous pensons en effet que les marchés actions pourraient devoir reprendre leur souffle. Selon nous, les marchés commencent à devenir plus réalistes en terme d’anticipation sur les prochains mouvements des banques centrales. Néanmoins, la solidité de l’économie américaine, qui repose essentiellement désormais sur l’activité des services et sur le maintien de la consommation a dorénavant plus de chance de montrer un réel ralentissement qu’une accélération. Si le thème de l’intelligence artificielle a servi de réel catalyseur au marché actions durant le mois de mai, les autres soutiens potentiels semblent très hypothétiques. Au sein de notre positionnement action, nous restons positif sur le secteur des technologies de l’information qui devrait continuer de bénéficier de l’engouement actuel. Nous conservons également notre opinion positive sur les actions émergentes dans une volonté de diversification par rapport aux économies développées qui continuent de connaitre des taux d’inflation importants malgré une tendance à une diminution lente qui semble se confirmer. Au sein des obligations, nous profitons de notre choix de la diminution du risque sur la partie action pour augmenter notre exposition en obligation d’entreprises européennes de bonne qualité, permettant de générer du rendement avec un faible risque de défaut.

Assurances-Vie Classiques – Tous profils

Vente de l’ETF BNP Paribas Easy MSCI Europe ex CW UCITS ETF (Actions Europe) et Lyxor MSCI Europe ESG Leaders (DR) UCITS ETF - Monthly Hedged to EUR (Actions Europe couvertes)

Achat des ETF iShares Core MSCI Europe UCITS ETF (Actions Europe) et UBS Lux Fund Solutions - MSCI Europe UCITS ETF Hedged (Actions Europe couvertes)

9 mai 2023

Après la nervosité du mois de mars, avril aura été un mois durant lequel le marché aura repris son souffle. L’un des points d’attention depuis de nombreux mois de la part des investisseurs est l’inflation et notamment l’action des banques centrales afin de la contenir. Or, ni la FED, ni la BCE ne se réunissaient au cours du mois et, par conséquent, aucune décision concernant la politique monétaire des deux principales banques centrales n’était attendue. Les investisseurs ont donc profité du mois pour analyser les données économiques et tenter, comme toujours, de prévoir les décisions de début mai.

Au niveau macroéconomique, les données sont relativement contrastées. Si le ralentissement économique, assumé par les banques centrales, se confirme effectivement, l’inflation reste néanmoins élevée et tarde à réagir suffisamment au durcissement monétaire. De plus, la confiance des consommateurs commence également à montrer des signes d’essoufflement, ce qui pourrait venir amplifier le ralentissement économique. Pour l’instant, le scénario global des investisseurs reste néanmoins toujours celui d’un ralentissement de l’économie maitrisé, ce qui permettrait de réduire l’inflation sans provoquer de récession mondiale.

Au niveau microéconomique, le mois d’avril est un mois riche en analyse car il permet de prendre connaissance des premiers résultats trimestriels. Si on essaie d’en tirer un premier bilan, celui-ci est positif. En effet, si les analystes avaient été prudents et avaient revu à la baisse leurs prévisions, les entreprises ont en moyenne plutôt affiché des résultats supérieurs aux attentes. L’élément qui a globalement surpris beaucoup d’investisseurs est la capacité par la grande majorité des entreprises à protéger leurs marges dans le contexte inflationniste, c’est à dire à augmenter leurs prix.

En toute fin de mois, la situation de la banque régionale américaine First Republic est venue rappeler que la crainte sur le système financier avait peut être été un peu trop rapidement écartée. En plus des risques de faillite, la remontée des taux courts et la sortie des dépôts des clients préférant désormais confier leur argent à des fonds monétaires plus rémunérateurs plutôt qu’aux banques, fait également courir un risque de plus long terme sur leur rentabilité.

Dans ce contexte, les actions mondiales considérées en euros auront progressé d’environ 1,8%. Après leur très bon mois de mars, les actions du secteur de la technologie sont restées stables sur la période alors que les actions mondiales du secteur financier ont rebondi d’un peu plus de 3%. De plus, malgré la baisse du dollar sur le mois, les actions émergentes sont pour leur part en repli d’un peu plus de 1%. Enfin, les obligations de la zone euro sont restées globalement stables et les obligations émises par les entreprises ont progressé d’un peu moins de 1%.

Dans les portefeuilles, nous réduisons globalement le risque en revenant à une allocation neutre, c’est à dire que nous revenons sur une exposition à 50% en actions et 50% en obligations dans un portefeuille de profil 6. Nous pensons en effet que le mois de mai est mois qui pourrait être un mois de turbulence pour les actifs risqués avec une situation qui reste préoccupante au niveau des banques régionales américaines d’une part et des craintes sur les débats liés au plafonnement de la dette aux Etats-Unis d’autre part. Nous maintenons en revanche nos deux préférences tactiques, à savoir le secteur des technologies de l’information qui nous parait toujours bénéficier d’un potentiel d’appréciation et qui pourrait bénéficier d’une baisse des taux en cas de montée des craintes sur le système financier. Au cours du mois de mars, qui avait connu trois faillites bancaires aux Etats-Unis, les investisseurs s’étaient d’ailleurs retranchés sur les valeurs de ce secteur. Nous maintenons également notre sur-expositions aux pays émergents, notre vue de moyen terme restant inchangé sur la baisse du dollar contre l’euro et nous continuons de penser que les pays émergents, et en premier lieu la Chine, pourrait connaitre une relance rapide de leur économie. En Chine, nous nous attendons à ce que les autorités relancent à court terme leur économie, les faibles niveaux d’inflation leur permettant d’être particulièrement accommodante si elles le souhaitent, contrairement aux banques centrales des pays développés. Au sein des obligations, nous continuons de diminuer notre exposition aux obligations d’entreprise afin de limiter le risque global du portefeuille et remontons la duration afin de profiter de l’effet « protecteur » des obligations en cas de stress sur les marchés.

Assurances-Vie Classiques et Responsables – Profils 2 à 9
Comptes-titres – Profils 3 à 9 – et PER (*)

Vente de l’ETF Amundi Index Euro Corporate SRI 0-3Y UCITS ETF (Obligations d’entreprise zone euro court terme)

(*) Par la biais du fonds Yomoni Allocation

5 avril 2023

Le mois de mars a été marqué par les secousses du secteur bancaire. Elles ont démarré aux Etats-Unis, avec la faillite de SVB Financial Group, maison mère de Silicon Valley Bank et partenaire important du secteur technologique. SVB a été mise en difficulté par une forte augmentation des retraits de ses clients qui aura mise en évidence une mauvaise gestion de ses liquidités. Face à l’incapacité de SVB à faire face aux retraits massifs de ses clients, les autorités américaines ont pris officiellement possession de la banque et en ont confié la gestion à l’agence américaine chargée de garantir les dépôts (FDIC). D’autres banques de taille intermédiaire, moins régulées que les principaux établissements financiers, notamment sur la gestion de leur bilan, se sont également retrouvées en difficulté et ont dû faire appel au FDIC à leur tour pour garantir les retraits auxquels elles devaient faire face. Quelques jours plus tard, c’est en Europe que les craintes sur la solidité du système bancaire se sont brutalement accrues après le sauvetage éclair de Crédit Suisse par les autorités suisses qui ont orchestré son rachat par UBS en un temps record. La banque s’était en effet retrouvée dans une situation très compliquée après que son principal actionnaire, Saudi National Bank, avait refusé de lui fournir des liquidités supplémentaires dont elle avait besoin dans une période de restructuration pour tenter de renouer avec la rentabilité après plusieurs scandales financiers.

Si ces évènements ne sont pas directement liés et si les banques en question sont très différentes à la fois en terme de taille et de règles de gestion qu’elles doivent respecter ils ont rappelé des épisodes de la dernière crise financière et le fait que l’élément essentiel pour les banques est la confiance. De plus, cela met également en exergue le fait que l’importance et la rapidité de la hausse des taux que nous avons observée peut avoir des impacts massifs. Le point rassurant dans cet épisode est la rapidité et l’efficacité avec lesquelles les autorités ont réagi, aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe, afin d’éviter tout risque systémique. Ainsi, la confiance des investisseurs est rapidement revenue sur les marchés financiers.

Sur le plan macroéconomique, l’activité est restée soutenue dans les services, aussi bien aux Etats-Unis qu’en zone euro, tandis qu’elle a continué à ralentir dans l’industrie. Dans ce contexte où la consommation reste importante et où la pression sur les salaires reste forte dans les services, l’inflation diminue, mais de façon très graduelle. L’inflation sous-jacente (c’est-à-dire excluant les prix les plus volatils tels que ceux de l’énergie ou de l’alimentation) a même accéléré en zone euro sur un mois. Les banques centrales n’ont donc pas d’autre choix que de maintenir leurs discours fermes face à l’inflation. Aux Etats-Unis, le rythme de hausse des taux directeurs a ralenti mais Jerome Powell se montre très prudent sur les perspectives d’une prochaine pause dans le cycle de hausse des taux, très attendue par les investisseurs. En zone euro en revanche, la question d’un éventuel ralentissement du cycle de hausse des taux directeurs n’est pas encore sur la table.

En Chine, l’activité économique a continué à rebondir avec la fin de la politique zéro-Covid, en particulier dans les services grâce à une reprise forte de la demande interne. Les chaînes de production ont également continué à se normaliser. Les délais fournisseurs et les retards de livraison se sont notamment à nouveau inscrits en forte baisse, et les prix du fret maritime sont retombés à leurs plus bas niveaux depuis 2020, participant ainsi à la baisse des prix de production à nouveau observée ce mois-ci.

La bonne tenue des indicateurs avancés éloigne encore les perspectives d’une récession à court terme, ce qui a bénéficié aux actions internationales qui ont progressé de 3,1% sur le mois, avec de très fortes disparités sectorielles. Les actions du secteur bancaire ont notamment cédé 7,7% sur le mois, tandis que celles du secteur des technologies ont, quant à elles, progressé de 10,1% sur la période, bénéficiant de la baisse des taux sur le mois. Les obligations ont en effet bien joué leur rôle de valeur refuge dans les périodes de stress sur la solidité du secteur bancaire, celles de la zone euro se sont notamment appréciées de 2% sur le mois.

Dans les portefeuilles, nous maintenons notre légère surexposition aux actions (à 55% dans un portefeuille de profil 6 contre 50% pour son allocation de référence). Nous pensons en effet que la hausse des bonne surprises macroéconomiques pourrait se refléter dans les résultats des entreprises. De plus, le sentiment global des investisseurs reste positif et orienté vers un scénario favorable dans lequel les banques centrales parviennent à ralentir l’économie sans provoquer de période de récession trop douloureuse. Nous maintenons également notre surexposition au secteur des technologies de l’information qui devrait continuer à bénéficier de l’amélioration de l’activité et de la baisse des tensions sur les taux. Nous augmentons enfin notre exposition aux pays émergents, zone géographique pouvant bénéficier de la baisse du dollar actuelle, baisse qui pourrait perdurer dans la perspective d’une pause à moyen terme dans le cycle de hausse des taux directeurs par la FED. Au sein des obligations, nous baissons notre exposition aux obligations d’entreprise car nous pensons que les banques commerciales pourraient réduire leur offre de crédits après les secousses du secteur bancaire.

Par ailleurs, nous procédons à l’arbitrage suivant, dans l’optique d’intégrer en permanence dans vos portefeuilles les instruments dont nous jugeons la qualité de réplication la meilleure.

Assurances-Vie – Tous profils

Vente de l’ETF Amundi MSCI USA UCITS ETF au profit de l’ETF Invesco MSCI USA UCITS ETF (Actions Etats-Unis)

2 mars 2023

En Chine, l’activité économique a continué à rebondir avec la fin de la politique zéro-Covid, en particulier dans les services grâce à une reprise forte de la demande interne. Les chaînes de production ont également continué à se normaliser. Les délais fournisseurs et les retards de livraison se sont notamment à nouveau inscrits en forte baisse, et les prix du fret maritime sont retombés à leurs plus bas niveaux depuis 2020, participant ainsi à la baisse des prix de production à nouveau observée ce mois-ci.

En zone euro, l’activité a continué à ralentir dans le secteur industriel, mais elle a nettement rebondi dans les services avec un indicateur PMI des services qui s’est établi à son plus haut niveau atteint depuis huit mois. Par ailleurs, l’indice ZEW, qui évalue les perspectives économiques sur six mois en Allemagne, a également nettement rebondi, l’enquête faisant notamment ressortir des prévisions plus élevées de bénéfices dans les secteurs liés à l’énergie, l’exportation, ainsi que la consommation. Enfin, l’indice IFO, mesurant le climat des affaires en Allemagne, a également progressé, les entreprises allemandes se montrant soulagées par la récente baisse des prix de l’énergie et surtout par l’absence de crise du gaz.

Aux Etats-Unis, l’activité a suivi la même tendance : elle a continué à se contracter dans l’industrie mais a également nettement rebondi dans les services.

Ces indicateurs avancés confirment la ténacité de la demande dans les services, ce qui éloigne encore les perspectives d’une récession à court terme mais aussi celles d’une pause imminente dans le cycle de hausse des taux directeurs, aussi bien en zone euro qu’aux Etats-Unis. La bonne résistance de l’activité et les tensions sur les salaires qui en découlent tendent en effet à ralentir le processus de désinflation enclenché depuis plusieurs mois maintenant, grâce notamment à la baisse générale du prix des matières premières et à la normalisation des chaînes de production. L’inflation a en effet ralenti de façon très graduelle en février, à un rythme bien plus modéré que ce qui était attendu par les analystes.

Ces déceptions sur le rythme de la désinflation ont à nouveau pesé sur les taux d’intérêt, en particulier en zone euro où la baisse de l’inflation a pris du retard par rapport aux Etats-Unis, amenant Christine Lagarde, la Présidente de la Banque Centrale Européenne (BCE), à écarter toute éventualité d’un ralentissement du cycle de hausse des taux directeurs à court terme. Les obligations européennes ont ainsi cédé 2,4% sur le mois. Les actions internationales ont également baissé de 0,7% sur la période, avec à nouveau une surperformance des actions de la zone euro qui ont progressé de 1,3%, portées notamment par le rebond de l’activité chinoise à laquelle elle est significativement exposée.

Dans les portefeuilles, nous maintenons notre légère surexposition aux actions (à 55% dans un portefeuille de profil 6 contre 50% pour son allocation de référence). Nous pensons en effet que la hausse des bonne surprises macroéconomiques devrait se refléter dans les résultats des entreprises. Nous maintenons également notre surexposition au secteur des technologies de l’information qui devrait continuer à bénéficier de l’amélioration de l’activité. Au sein des obligations, nous avons accru notre surexposition aux obligations d’entreprise, par le biais d’obligations à échéance courte dont le rendement est attractif et qui sont moins sensibles aux mouvements des taux directeurs.

Ceci s’est traduit par les mouvements suivants dans les portefeuilles (en matière de nouveaux instruments) :

Assurances-Vie Classiques et Responsables – Profils 2 à 9
Comptes-titres – Profils 3 à 9 – et PER (*)

Achat de l’ETF Amundi Index Euro Corporate SRI 0-3Y UCITS ETF (Obligations d’entreprise zone euro court terme)

(*) Par la biais du fonds Yomoni Allocation

6 février 2023

Les actifs risqués, et les actions en particulier, ont bénéficié en janvier d’un regain d’optimisme marqué des investisseurs, porté notamment par la décrue globale de l’inflation qui laisse espérer une inflexion des politiques monétaires par la plupart des banques centrales des pays développés. Les actions internationales ont ainsi rebondi de 5,7% sur le mois. Les actions de la zone euro ont à nouveau surperformé les autres régions géographiques puisqu’elles ont progressé de 9,6% sur la période. Elles ont en effet profité des espoirs des investisseurs de voir la zone géographique échapper à la récession, notamment grâce à la baisse des prix de l’énergie et à la réouverture de l’économie chinoise, dont dépend une part significative de ses exportations.

Au sein des actions, les secteurs qui avaient le plus souffert l’année dernière (technologies de l’information, télécommunications et consommation cyclique) sont ceux qui ont rebondi le plus fortement en ce début d’année. Les valeurs de croissance, et celles du secteur des technologies de l’information en particulier, ont profité de la baisse des taux longs qui s’est prolongée en janvier, sous l’effet du ralentissement de la hausse des prix. Enfin, l’euro a continué à s’apprécier face au dollar de 1,5% sur le mois, à un rythme nettement moins important que celui qui avait été observé en fin d’année dernière.

En Chine, l’activité a nettement rebondi en janvier, sous l’effet de la levée des mesures de distanciation sociale. Les indicateurs d’activité sont en effet repassés nettement au-dessus du niveau de 50 (ce qui traduit une expansion de l’activité), aussi bien dans l’industrie que dans les services. La vague de contaminations a été fulgurante avec la fin brutale des mesures de distanciation sociale, avant de refluer plus rapidement que prévu, permettant aux usines de relancer la production et aux commerçants d’accueillir de nouveaux clients. Le rebond de l’activité a été particulièrement fort dans les services, grâce à une poussée saisonnière de l’activité liée aux congés du Nouvel An lunaire propices à la consommation et au secteur du tourisme.

En zone euro, le secteur des services a renoué avec la croissance pour la première fois depuis le mois d’août, et la contraction de l’activité a diminué dans le secteur manufacturier, notamment sous l’effet de la décélération de la hausse des prix. Le taux d’inflation annuel a en effet reculé en janvier pour le troisième mois consécutif, à 8,5%, après 9,2% en décembre, grâce notamment à la poursuite de l’accalmie sur les tarifs de l’énergie, sous l’effet de températures clémentes et d’un effet de base favorable. Les chances de voir la zone euro échapper à une récession semblent donc se préciser. L’économie allemande devrait d’ailleurs croître de 0,2% en 2022, évitant de peu une récession.

Aux États-Unis enfin, l’activité a continué à se contracter en janvier, mais à un rythme plus modéré que le mois précédent et que celui attendu par les analystes. Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 2,9% en rythme annualisé au quatrième trimestre, après la hausse de 3,2% au troisième trimestre. Le ralentissement de l’activité, même s’il est modéré, a continué à faire ralentir l’inflation qui a baissé en décembre pour le sixième mois consécutif, ce qui améliore le moral des consommateurs américains et soutient la consommation. Les derniers chiffres de l’emploi ont d’ailleurs fait ressortir 517 000 créations d’emplois, contre 185 000 attendues seulement par les analystes, essentiellement dans le secteur des services. La hausse des salaires est cependant restée contenue puisque le salaire horaire moyen a augmenté de 4,4% sur un an, contre 4,8% le mois dernier.

Sur le plan monétaire, la FED a, comme prévu, relevé les taux directeurs 0,25%, après quatre hausses de 0,75% et une de 0,50%, marquant ainsi une inflexion dans le cycle de hausse des taux. Le communiqué de la banque centrale a indiqué que des « hausses continues » des taux d’intérêt seraient appropriées pour atteindre une orientation suffisamment restrictive de la politique monétaire pour ramener progressivement l’inflation vers l’objectif de 2%. Mais son président Jerome Powell s’est voulu encourageant en indiquant que « le processus de désinflation était engagé », laissant ainsi entrevoir que la politique agressive menée depuis le printemps dernier commence à avoir pour effet de réduire le rythme de croissance de l’inflation. De son côté, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé une hausse de 0,50% de ses taux directeurs, poursuivant donc le même rythme de ses hausses de taux. Contrairement au constat de Jerome Powell aux Etats-Unis, Christine Lagarde, la Président de la BCE, a indiqué qu’elle ne jugeait pas que le processus de désinflation était en marche dans la zone euro. Mais elle a également indiqué qu’il ne s’agissait pas d’un engagement irrévocable, laissant penser que le rythme des hausses de taux pourrait également ralentir en zone euro, en particulier si la baisse des coûts énergétiques se prolongeait.

Dans ce contexte où l’inflation continue à ralentir et où les espoirs d’échapper à la récession se précisent, nous continuons à augmenter légèrement le risque des portefeuilles. Ceci se traduit par une augmentation de l’exposition aux actions (de 50% à 55% dans un portefeuille de proil 6). Par ailleurs, au sein des actions, nous supprimons notre surexposition à la zone euro après la forte surperformance de cette zone géographiques par rapports aux autres régions. Nous maintenons, en revanche, notre surexposition au secteur des technologies de l’information qui devrait continuer à profiter de l’accalmie sur les taux longs. Enfin, nous maintenons, au sein des obligations, notre surexposition aux obligations d’entreprise.

Ceci se traduit par les mouvements suivants dans les portefeuilles (en matière d’achat et vente de nouveaux produits) :

Assurances-Vie – Tous profils

Vente de l’ETF SPDR MSCI EMU (Actions zone euro)

Assurances-Vie Responsables – Tous profils

Vente de l’ETF Amundi Index MSCI EMU SRI PAB (Actions zone euro ISR)

Comptes-titres et PER – Tous profils (*)

Vente de l’ETF BNP Paribas Easy MSCI EMU SRI PAB (Actions zone euro ISR)
(*) par le biais des fonds Yomoni Monde et Yomoni Allocation.

4 janvier 2023

Le regain d’optimisme observé sur les marchés financiers à l’automne aura été de courte durée. L’année 2022 s’est en effet achevée sur un mois de décembre à nouveau très défavorable sur la plupart des grandes classes d’actifs. Mesurées en euro, les actions internationales ont reculé de plus de 7% au cours du mois écoulé, tandis que les obligations bien notées de la zone Euro ont baissé de près de 4% sur la même période. L’année 2022 aura donc été historiquement négative pour les principales classes d’actifs. Les actions internationales ont fini l’année en baisse de plus de 13% (malgré un effet change favorable grâce à l’appréciation du dollar), tandis que les obligations de bonne qualité de la zone Euro ont baissé de 17%. Des baisses d’une telle ampleur observées de façon concomitante constituent un phénomène extrêmement rare dans l’histoire financière récente. Les matières premières ont en revanche enregistré des hausses significatives, soutenues par un contexte géopolitique marqué par la guerre en Ukraine. Le pétrole en particulier affiche un gain de plus de 30% sur l’année en euro.

Sur les marchés d’actions, l’ensemble des zones géographiques accusent des performances franchement négatives sur l’année, à l’exception de l’Amérique latine. Les écarts sectoriels sont en revanche très marqués, les thématiques gagnantes des dernières années (valeurs de croissance essentiellement) ayant très nettement sous-performé le reste du marché. Ainsi, le secteur de l’énergie est le seul à afficher une performance franchement positive sur l’année écoulée, avec une hausse de plus de 50% en euro. Les secteurs les plus défensifs (santé, utilities, consommation non cyclique) sont à peu près stables. En revanche, les secteurs de la technologie, les télécoms et de la consommation cyclique reculent d’environ 30% en moyenne en 2022. Sur les marches de taux, qui ont connu un véritable krach l’an passé, les obligations à échéances longues ont été les plus pénalisées par la brutale remontée des taux. On notera la bonne résistance des obligations d’entreprises, et notamment du segment du haut rendement. Le dollar, enfin, aura connu une appréciation de plus de 5% l’an dernier, malgré un net fléchissement en décembre.

L’environnement économique international a surtout été marqué l’an passé par la très brutale remontée de l’inflation, qui a atteint un peu partout dans le monde des niveaux qui n’avaient pas été observés depuis le début des années 1980. Cette accélération généralisée des prix s’explique à la fois par le redémarrage marqué de l’économie mondiale après la pandémie de Covid 19, dans un environnement où les chaînes de production mondiale étaient encore très perturbées, ainsi que par l’envolée du prix de nombreuses matières premières à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Ces développements ont forcé la plupart des banques centrales à resserrer brutalement leurs politiques monétaires, ce qui a conduit à une forte remontée des taux d’intérêt à long terme. La montée de l’incertitude politique internationale et la forte hausse des taux ont naturellement pesé sur les cours boursiers, alors que les profits des entreprises ont plutôt bien résisté sur l’année.

Les perspectives pour 2023 apparaissent mitigées. Du côté positif, l’année qui commence devrait être marqué par un reflux progressif de l’inflation, à la suite de la normalisation des chaînes de production mondiales, de la modération des cours des matières premières et de l’action significative déjà engagée par les banques centrales. Du côté négatif, la hausse des taux et les effets décalés de la hausse de l’inflation devraient peser sur l’activité économique à court terme, comme le signale la dégradation des indicateurs avancés de l’activité dans beaucoup de zones géographiques. Nous entamons donc l’année avec un positionnement assez neutres des portefeuilles, même si nous procédons ce mois-ci à quelques ajustements visant à augmenter un peu le risque. Les allocations entre classes d’actifs demeurent en ligne avec les allocations stratégiques, mais nous initions une position de 10% sur les obligations d’entreprises dans les poches obligataires des portefeuilles. Dans les poches actions, nous initions une surpondération des actions européennes et supprimons la sur-exposition aux actions américaines. Nous maintenons en revanche une légère sur-exposition aux valeurs technologiques.

Ceci se traduit par les mouvements suivants dans les portefeuilles (en matière d’achat et vente de nouveaux produits) :

Assurances-Vie – Tous profils

Achat de l’ETF SPDR MSCI EMU (Actions zone euro)

Assurances-Vie Responsables – Tous profils

Achat de l’ETF Amundi Index MSCI EMU SRI PAB (Actions zone euro ISR)

Comptes-titres et PER – Tous profils (*)

Achat de l’ETF BNP Paribas Easy MSCI EMU SRI PAB (Actions zone euro ISR)
(*) par le biais des fonds Yomoni Monde et Yomoni Allocation.

1 décembre 2022

L’environnement financier international a continué de s’améliorer au cours du mois écoulé, même si les niveaux de volatilité sont demeurés assez élevés. Mesurées en euro, les actions internationales progressent de près de 3,5% en novembre, tandis que les obligations bien notées de la zone Euro sont en hausse de près de 2%. Après l’envolée du mois précédent, le cours du pétrole s’affiche en baisse, encore accentuée par la baisse significative du dollar face à la devise européenne.

La décrue des rendements obligataires a été très importante sur le mois écoulé. Aux Etats-Unis le rendement du T-Bond à 10 ans avoisinait 3,6% fin novembre (contre plus de 4,3% au plus haut d’octobre), tandis qu’en Europe le rendement du Bund à 10 ans repassait sous le seuil des 2%. Cette accalmie sur les taux d’intérêt, américains notamment, explique une bonne partie de la performance des marchés d’actions internationaux ainsi que la baisse de plus de 4% du dollar américain face à l’euro.

Ces mouvements de change assez brutaux sur la devise américaine sont à l’origine de la nette sous-performance des actions américaines en novembre par rapport à la quasi-totalité des autres zones géographiques. Au niveau sectoriel, ce sont les thématiques cycliques dures (produits de base et industrie) et le style value qui sur-performent le marché mondial, mais dans des proportions assez limitées.

Le regain d’optimisme observé ces dernières semaines sur les marchés de taux s’appuie à la fois sur l’évolution des fondamentaux économiques et sur une inflexion progressive du ton de la banque centrale américaine. Les premiers signes d’une modération des pressions inflationnistes, perceptibles depuis l’été au Etats-Unis, ont en effet été confirmés en novembre, tant au niveau des prix de production que des prix à la consommation. Par ailleurs, le ralentissement économique semble bien enclenché désormais, comme l’illustre le recul des indicateurs avancés de l’activité. Ces éléments ont permis au Président de la Réserve Fédérale américaine d’évoquer la possibilité d’une modération du rythme de resserrement de la politique monétaire de la Fed dès la réunion prévue en décembre.

Le panorama économique européen semble évoluer également dans une direction plus favorable. D’une part, avec quelques mois de retard sur les Etats-Unis, les pressions inflationnistes en amont du cycle de production ont commencé à se modérer au cours de la période récente. D’autre part, si les indicateurs avancés de l’activité demeurent en zone de contraction, ils semblent avoir amorcé une stabilisation au cours du mois de novembre.

Au final, si le scénario d’une récession semble le plus probable à court terme pour l’Europe et les Etats-Unis, le risque d’une baisse de l’activité de grande ampleur apparaît plus limité désormais, tandis que la confirmation de la modération de l’inflation permettrait aux banques centrales de se montrer moins agressives dans les prochains mois.

Dans cet environnement et après avoir procédé à quelques ajustements en cours de mois, nous ne procédons à aucun changement dans les allocations d’actifs tactiques des portefeuilles dans la perspective de la fin d’année. Nous conservons des allocations globales très proches de la neutralité, dans un contexte marqué à la fois par un niveau d’incertitude très élevé et par une diminution des risques de scénarios extrêmes. En termes de classes d’actifs, les expositions aux actions et aux obligations sont en ligne avec les allocations stratégiques (50% pour les deux classes d’actifs dans le cas d’un portefeuille équilibré de type P6). Au sein des poches actions, nous conservons une surpondération sur les actions américaines, avec une couverture du risque de change. Nous maintenons également une surexposition sur les valeurs technologiques. Au sein des poches obligataires, aucune déviation tactique par rapport aux allocations stratégiques n’est en place dans les portefeuilles.

15 novembre 2022

Soutenus par des résultats d’entreprises globalement supérieurs aux attentes du consensus pour le troisième trimestre (malgré quelques déceptions de taille comme Meta par exemple) et, surtout, par des signes de plus en plus évidents d’une décélération de l’inflation aux Etats-Unis, les marchés financiers ont connu une nette amélioration au cours des dernières semaines. Les taux d’intérêt à long terme américains sont repassés nettement sous le seuil des 4%, tandis que l’indice S&P 500 avoisinait les 4000 mi-novembre.

Tous les risques que nous mentionnons depuis plusieurs mois n’ont pas disparu. Il est encore trop tôt pour envisager une véritable pause dans le processus de resserrement monétaire engagé par la plupart des grandes banques centrales, compte tenu des niveaux toujours élevés d’inflation. Toutefois, la multiplication des signes d’un début de désinflation, aux Etats-Unis notamment, combinée au ralentissement économique en cours pourraient conduire à un discours progressivement moins agressif des autorités monétaires dans un futur proche.

D’autre part, le risque d’une récession pour les grandes économies occidentales demeure élevé à l’horizon des prochains mois, mais une modération du resserrement des conditions financières à l’œuvre depuis le début de l’année pourrait éloigner le risque d’un atterrissage trop brutal de l’économie mondiale, et donc de fortes révisons sur les perspectives de profits des entreprises.

Dans ces conditions, nous modifions un peu le positionnement tactique des portefeuilles, en revenant sur le positionnement plus prudent adopté en septembre dernier. Nous ramenons l’exposition des portefeuilles diversifiés en ligne avec les allocations stratégiques, concernant les grandes classes d’actifs. Pour un portefeuille équilibré de type P6, l’exposition aux actions est ramenée de 45% à 50%, tandis que l’exposition aux obligations passe de 55% à 50%. Nous ne modifions pas les autres positions tactiques en place dans les portefeuilles (surpondération des actions américaines couvertes du risque de change et surpondération du secteur de la technologie). Au final, les paris tactiques sont très limités désormais, ce qui nous semble mieux adapté à un contexte encore incertain mais où les risques paraissent plus équilibrés.

Par ailleurs, nous procédons aux arbitrages suivants, dans l’optique d’intégrer en permanence dans vos portefeuilles les instruments dont nous jugeons la qualité de réplication la meilleure.

Assurances-Vie – Tous profils

Vente de l’ETF Xtrackers MSCI World en faveur du fonds indiciel iShares Developed World Index Fund (Actions Monde couvertes du risque de change).

Vente du fonds indiciel Fidelity MSCI Europe Index Fund (Actions Europe couvertes du risque de change) pour l’achat de l’ETF Lyxor MSCI Europe ESG Leaders - Monthly Hedged to EUR (Actions Europe ESG et couvertes du risque de change).

Assurances-Vie responsables – Tous profils

Vente de l’ETF BNP Paribas Easy MSCI EMU SRI 5% Capped (Actions zone euro ESG) au profit de l’ETF Lyxor MSCI Europe ESG Leaders - Monthly Hedged to EUR – (Actions Europe ESG et couvertes du risque de change).

Assurances-Vie responsables – Profils 2 à 9

Vente des ETF Lyxor Euro Government Green Bond (Bons du Trésor zone euro ESG) et Amundi INDEX EURO CORPORATE SRI 0-3 Y (Obligations d’entreprises zone euro ESG) en faveur des ETF Lyxor ESG Euro Corporate Bond et Amundi INDEX EURO CORPORATE SRI (Obligations d’entreprises zone euro ESG).

Enfin, nous avons procédé aux arbitrages suivants, dans l’optique de migrer progressivement les allocations de vos portefeuilles vers des allocations plus responsables.

Comptes-Titres et PER – Tous profils (*)

Vente de l’ETF Lyxor MSCI World (Actions Monde) en faveur de l’ETF AMUNDI INDEX MSCI WORLD SRI (Actions Monde ESG).

Vente de l’ETF Lyxor MSCI World Hedged EUR (Actions Monde couvertes du risque de change) au profit de l’ETF AMUNDI INDEX MSCI WORLD SRI HEDGED EUR (Actions Monde couvertes du risque de change et ESG).

Vente de l’ETF UBS ETF MSCI Europe UCITS ETF (hedged to EUR) (Actions Europe couvertes du risque de change) pour l’achat de l’ETF Lyxor MSCI Europe ESG Leaders - Monthly Hedged to EUR (Actions Europe couvertes du risque de change et ESG).

(*) Par le biais des fonds Yomoni Allocation et/ou Yomoni Allocation pour les portefeuilles investis en fonds gérés par Yomoni.

3 novembre 2022

Les marchés financiers internationaux sont demeurés très volatiles au cours des dernières semaines. Après une chute brutale au mois de septembre, les actions internationales ont connu un net rebond en octobre. Mesuré en euro, l’indice MSCI Monde a enregistré une hausse de 5% sur le mois (avant de corriger assez fortement au cours des premiers jours du mois de novembre). Les Etats-Unis et l’Europe continentale ont sur-performé le marché mondial en octobre, tandis que le Japon et les marchés émergents sous-performaient assez nettement (sous l’effet notamment du recul du marché chinois).

Au niveau sectoriel, les thématiques de croissance ont continué à sous-performer les thématiques value. Le secteur de l’énergie a une nouvelle fois très largement sur-performé le reste du marché (soutenu notamment par un rebond de près de 10% du prix du pétrole), et demeure très nettement en tête des grands secteurs depuis le début de l’année. Seuls les secteurs les plus défensifs affichent encore des performances légèrement positives depuis la fin de 2021.

Les marchés obligataires sont également demeurés très volatiles en octobre. Aux Etats-Unis le taux des emprunts d’Etat à 10 s’est envolé au-delà de 4,30% mi-octobre, avant de connaître une certaine détente en fin de période. En Europe, l’évolution des taux d’intérêt a été beaucoup plus modeste, les obligations bien notées terminant le mois sur une performance quasi nulle.

Peu d’éléments nouveaux sont à mentionner concernant l’environnement économique international depuis le mois dernier. Les perspectives de croissance continuent à se détériorer progressivement dans l’ensemble des grandes zones géographiques. Du côté de l’offre, les indicateurs avancés de l’activité poursuivent leur repli et se situent désormais aux environs des seuils signalant une contraction de l’activité. Du côté de la demande, la hausse de l’inflation pèse sur le pouvoir d’achat des consommateurs et sur leur confiance. Des signaux de plus en plus négatifs apparaissent dans le secteur immobilier résidentiel, sous l’effet de la remontée brutale des taux d’intérêt depuis le début de l’année. L’économie américaine semble un peu mieux résister que l’économie européenne, touchée de plein fouet par la crise énergétique, mais la probabilité d’une entrée en récession au cours des prochains mois semble très élevée outre-Atlantique également.

Sur le front de l’inflation les progrès sont très modestes. Des signaux encourageants sont perceptibles en amont du cycle de production (coût du fret, matières premières industrielles, délais de livraison…) mais l’inflation des prix de détail demeure très largement au-dessus des objectifs des banques centrales (même si un début de reflux semble s’être enclenché aux Etats-Unis). En outre, malgré le ralentissement économique en cours, les tensions demeurent encore élevées sur les marchés du travail américain et européen (dans une moindre mesure). Dans ce contexte compliqué, marqué par la montée du risque de récession et la persistance d’une inflation élevée, les banques centrales semblent n’avoir pas d’autre choix que de poursuivre le resserrement de leurs politiques monétaires sur un rythme soutenu, afin d’ancrer leur crédibilité et d’éviter un emballement à la hausse des anticipations d’inflation.

Nous ne procédons à aucun changement dans les allocations d’actifs tactiques des portefeuilles ce mois-ci. Nous conservons un biais assez prudent sur les actifs les plus risqués, dans la perspective d’une entrée probable en récession de l’économie mondiale au cours des prochains mois. En termes de classes d’actifs, nous conservons donc une sous-exposition des actions par rapport aux obligations (de 5% par rapport aux allocations stratégiques dans un portefeuille de type P6). Au sein des poches actions, nous conservons une surpondération sur les actions américaines, marché qui bénéficie d’un caractère relativement défensif, avec une couverture du risque de change. Nous maintenons également une surexposition sur les valeurs technologiques. Au sein des poches obligataires, nous n’appliquons aucune déviation tactique par rapport aux allocations stratégiques.

3 octobre 2022

Le mois de septembre a été très négatif pour les marchés financiers. L’ensemble des classes d’actifs enregistrent des baisses significatives sur le mois, de nouveaux plus bas de l’année étant même établis sur les marchés d’actions et de taux. Les actions internationales reculent de près de 8% en euro, la baisse s’établissant désormais à plus de 13% depuis le début de l’année. Les obligations européennes baissent également de près de 4% en septembre, et leur recul depuis le début de l’année approche les 17%. Les matières premières sont aussi en baisse en septembre, le recul du pétrole dépassant les 10% en euro. Sur le marché des changes, le dollar a poursuivi son mouvement d’appréciation et établi de nouveaux plus hauts face à l’euro.

Au sein des marchés d’actions la baisse des cours est assez généralisée en termes de secteurs et de zones géographiques. On notera seulement la résistance relative du secteur de la santé, très défensif, alors que les secteurs les plus cycliques et les plus sensibles au taux d’intérêt ont été les plus pénalisés (technologie, services aux collectivités…).

Le nouveau durcissement du discours des banquiers centraux explique une bonne partie de la dégradation des marchés financiers en septembre. Aux Etats-Unis, la Réserve Fédérale a poursuivi la normalisation de sa politique monétaire à un rythme soutenu, mais elle a également laissé clairement entendre que son objectif de court terme se concentrait sur la maîtrise de l’inflation, malgré le prix à payer en termes de croissance économique. Le relèvement des anticipations de taux courts s’est traduit par une hausse surprise des taux d’intérêt à long terme, qui ont frôlé les 4% au cours du mois écoulé. Le durcissement des conditions financières aux Etats-Unis (hausse des taux d’intérêt et du dollar, baisse des cours boursiers) apparaît désormais considérable et menace de plus en plus les perspectives de croissance, relativement résistantes jusqu’à présent. Des signes de retournement du marché immobilier américain sont en particulier apparus depuis quelques mois.

En Europe aussi les conditions financières se sont tendues de manière significative (le rendement du Bund à 10 ans ayant ponctuellement dépassé les 2%), ce qui vient s’ajouter au choc récessif majeur que constitue l’envolée des prix de l’énergie à la suite de la guerre en Ukraine. Il est donc probable que l’économie européenne soit sur le point d’entrer en récession, comme le suggèrent les indicateurs avancés de l’activité. A la différence des Etats-Unis cependant, les politiques budgétaires sont généralement très accommodantes en Europe, la plupart des gouvernements s’employant à limiter les effets négatifs de l’envolée du coût de l’énergie pour les ménages et les entreprises.

Si l’inflation a constitué le principal sujet d’inquiétude pour les marchés financiers depuis le début de l’année, il nous semble que c’est désormais la perspective d’une récession économique qui constituera le sujet dominant des prochains mois. La détermination affichée par les banquiers centraux et l’ampleur du choc récessif déjà subi par l’économie mondiale devraient progressivement l’emporter sur le risque d’une inflation hors de contrôle. C’est donc du côté des profits des entreprises que des déceptions significatives apparaissent désormais probables.

Dans ce contexte, nous poursuivons l’ajustement progressif du risque des portefeuilles. Nous procédons à une réduction modérée de l’exposition aux actions des portefeuilles (à 45% dans un portefeuille de type P6, contre 50% pour l’allocation stratégique) au profit des obligations bien notées (à 55% dans un portefeuille de type P6, contre 50% pour l’allocation stratégique). Au sein des poches actions, nous maintenons une surpondération sur les actions américaines, marché qui bénéficie d’un caractère relativement défensif, avec une couverture du risque de change. Nous maintenons également une surexposition sur les valeurs technologiques. Au sein des poches obligataires, l’exposition des portefeuilles est totalement en ligne avec les allocations stratégiques.

Par ailleurs, nous procédons aux arbitrages suivants, dans l’optique d’intégrer en permanence dans vos portefeuilles les instruments dont nous jugeons la qualité de réplication la meilleure.

Assurances-Vie et comptes titres (*) – Tous profils

Vente de l’ETF BNP Paribas Easy MSCI Emerging Markets au profit du AMUNDI MSCI EMERGING MARKETS (Actions pays émergents)

Comptes-titres – Tous profils (*)

Vente de l’ETF iShares Core MSCI EMU (Actions zone euro) en faveur du UBS ETF MSCI Europe Hedged to Euro (Actions Europe couvertes du risque de change des autres devises européennes contre l’euro)

1er septembre 2022

Le rebond très marqué des marchés financiers observé au mois de juillet s’est brutalement interrompu en août. L’ensemble des grandes classes d’actifs accusent des baisses assez nettes sur le mois écoulé, sans toutefois revenir sur les points bas atteints en juin. Les marchés d’actions mondiaux mesurés en euro reculent ainsi de plus de 2% sur le mois, et les rendements obligataires se tendent à nouveau. L’affaiblissement des cours de la plupart des matières premières se confirme également, tandis que la devise européenne fluctue désormais autour de la parité face au dollar américain.

Sur les marchés d’actions, les marchés émergents se distinguent par une assez forte surperformance vis-à-vis des marchés développés en août, mais la volatilité de leurs performances relatives demeure très élevée. Les marchés européens se distinguent du côté négatif, affectés par les conséquences économiques de la guerre en Ukraine. Leur retard sur l’ensemble des marché internationaux depuis le début de l’année s’accentue encore, en devise commune. Au niveau sectoriel, ce sont très clairement les valeurs défensives qui surperforment les valeurs plus cycliques ou sensibles au niveau des taux d’intérêt. Les valeurs du secteur de l’énergie accroissent encore la surperformance considérable accumulée depuis le début de l’année.

L’assombrissement des perspectives de croissance pour l’économie mondiale, perceptible depuis le printemps, s’est encore renforcé au cours des dernières semaines. Les indicateurs avancés de l’activité ont poursuivi leur recul, pour passer en zone de contraction dans un certain nombre de zones géographiques. En Europe notamment, la crise de l’énergie provoquée par le conflit en Ukraine s’est encore amplifiée au cours des dernières semaines, et dégrade un peu plus les perspectives d’activité et d’inflation. Aux Etats-Unis, après déjà deux trimestres consécutifs de baisse du PIB, les perspectives se détériorent également, même si le choc sur les prix de l’énergie est beaucoup plus modéré qu’en Europe. En Chine enfin, la politique sanitaire très stricte et les signes de retournement sur le marché de l’immobilier ont conduit de nombreux analystes à revoir à la baisse leurs anticipations.

A ces perspectives de croissance dégradées s’ajoute pour les marchés financiers le ton généralement très ferme des principaux banquiers centraux. Ceux-ci ont confirmé au cours des dernières semaines l’orientation restrictive de leurs politiques monétaires dans un contexte où l’inflation se situe encore très au-dessus de leurs objectifs de long terme. On notera cependant que le recul du prix du pétrole depuis le printemps commence à produire ses effets positifs sur l’inflation, avec de bonnes surprises sur les chiffres américains notamment. Pour l’Europe, l’envolée du prix du gaz et de l’électricité et la faiblesse de l’euro ont largement amoindri les effets positifs de la baisse du prix du pétrole.

Dans cet environnement globalement peu porteur, nous continuons de réduire encore progressivement le risque des portefeuilles. Ceux-ci demeurent toutefois très proches de leurs allocations stratégiques, en raison du niveau d’incertitude qui nous semble aujourd’hui très élevé et des baisses déjà enregistrées sur la plupart des grandes classes d’actifs depuis le début de l’année.

Nous conservons une répartition neutre entre actions et obligations (50% pour chacune des classes d’actifs dans un portefeuille de type P6). Au sein des poches actions, nous maintenons une surpondération sur les actions américaines, marché qui bénéficie d’un caractère relativement défensif, mais avec une couverture du risque de change. Après leur sous-performance marquée au mois d’août, nous maintenons une surexposition sur les valeurs technologiques pour le moment, tout en considérant la possibilité d’introduire une exposition à un secteur plus défensif. Au sein des poches obligataires, nous supprimons l’exposition aux obligations à haut rendement (contributeur positif à la performance relative des portefeuilles depuis son introduction), en raison de la dégradation assez nette des perspectives de croissance sur le vieux continent qui risque de se traduire par une augmentation des taux de défaut des entreprises les plus fragiles.

Ceci se traduit par les mouvements suivants dans les portefeuilles (en terme d’achat et vente de nouveaux produits) :

Assurances-Vie et comptes-titres (*) profils 2 à 9 :

Vente de l’ETF Lyxor ESG Euro High Yield (DR) UCITS ETF – Dist (obligations d’entreprise zone euro à hauts rendements)

(*) par le biais du fonds Yomoni Allocation pour les comptes-titres investis en fonds gérés par Yomoni

21 juillet 2022

Après le krach généralisé du premier semestre, les marchés financiers mondiaux ont connu un rebond très marqué au cours du mois de juillet, tant pour les actions que pour les obligations. Mesuré en euro, l’indice MSCI Monde a progressé de plus de 8% sur le mois, tandis que les obligations bien notées de la zone Euro rebondissaient de près de 5% sur la même période. Depuis le début de l’année, les performances demeurent toutefois encore dans le rouge pour ces deux classes d’actifs. A l’opposé, les matières premières, encore en forte hausse depuis le début de l’année, ont vu leur cours baisser en juillet. Dans le cas du pétrole, la baisse est même très significative puisqu’elle dépasse les 5% en euro. Enfin, la devise européenne a poursuivi sa glissade face au dollar, passant même brièvement sous la parité contre le billet vert au cours du mois de juillet.

Sur les marchés d’actions, les pays développés ont assez nettement surperformé les pays émergents, et les Etats-Unis se sont distingués positivement, grâce notamment à un effet dollar favorable. Au niveau sectoriel, la technologie et les secteurs les plus cycliques (industrie, consommation cyclique) ont assez franchement surperformé les valeurs les plus défensives. Depuis le début de l’année, l’énergie et quelques rares secteurs défensifs (santé, utilities) demeurent cependant les seuls en territoire positif à fin juillet.

Ce rebond peut paraître assez surprenant au vu de l’évolution des fondamentaux de l’économie mondiale au cours des dernières semaines. Tandis que les signes de ralentissement des économies développées se multipliaient, l’inflation a poursuivi sa remontée brutale pour avoisiner désormais les 9% sur un an, en Europe comme aux Etats-Unis. Cette accélération continue des prix a conduit les grandes banques centrales à durcir leurs politiques monétaires sur un rythme soutenu : la hausse des taux directeurs dépasse désormais 2% depuis le début de l’année aux Etats-Unis, contre 0,5% en Europe avec d’autres resserrements à venir dans les prochaines semaines.

Toutefois, comme nous l’évoquions au mois de juin, les signaux de plus en plus clairs d’un freinage de l’activité économique mondiale, particulièrement clairs en Europe et aux Etats-Unis, commencent à changer la donne pour les marchés financiers. Ainsi, après avoir intégré progressivement une normalisation rapide des politiques monétaires, les rendements obligataires pourraient désormais se stabiliser, dans la perspective du ralentissement économique en cours et compte tenu de la baisse des prix des matières premières, qui laisse présager une modération de l’inflation dans les prochains mois.

Les marchés d’actions apparaissent quant à eux soumis à des influences contradictoires. Du côté positif, l’arrêt de la remontée des taux à long terme constitue une bonne nouvelle pour les valorisations, d’autant que le recul des cours boursier a été très significatif au premier semestre et que les bénéfices des sociétés ont plutôt bien résisté jusqu’à présent. Du côté plus négatif, il est à craindre que les profits futurs des entreprises aient à pâtir du ralentissement de la croissance.

Dans ce contexte, nous maintenons une répartition neutre entre actions et obligations (50% pour chacune des classes d’actifs dans un portefeuille de type P6, en ligne avec l’allocation stratégique). Au sein des poches actions, nous maintenons une surpondération sur les actions américaines, mais désormais couvertes du risque de change après la très forte appréciation du dollar face à l’euro. Nous conservons notre surexposition sur les valeurs technologiques. Au sein des poches obligataires, nous supprimons l’exposition aux obligations à court terme pour nous réexposer aux obligations à plus long terme, en ligne avec notre allocation stratégique, et nous conservons, pour le moment, une position de 5% sur les obligations à hauts rendements.

Par ailleurs, nous procédons aux ajustements suivants, dans l’optique d’intégrer en permanence dans vos portefeuilles les instruments dont nous jugeons la qualité de réplication la meilleure

Comptes-titres (*) tous profils :

Achat de l’ETF UBS (Irl) ETF plc – MSCI USA hedged to EUR UCITS ETF (EUR) A-acc (Actions Etats-Unis couvertes des fluctuations du dollar contre l’euro)
(*) par le biais du fonds Yomoni Allocation pour les comptes-titres investis en fonds gérés par Yomoni

14 juin 2022

Après une brève période d’amélioration progressive, les marchés financiers mondiaux ont connu au début du mois de juin une nouvelle phase de détérioration marquée. Les rendements obligataires se sont à nouveau tendus aux Etats-Unis et en Europe, le rendement des emprunts d’Etat américains à 10 ans dépassant les 3,3%, et les indices boursiers ont replongé pour établir de nouveaux plus bas annuels, plus de 20% au-dessous des plus hauts de début janvier.

Cette forte détérioration des conditions de marché a notamment été provoquée par de mauvais chiffres d’inflation aux Etats-Unis pour le mois mai, largement au-delà des attentes du consensus, qui ont conduit les investisseurs à revoir à nouveau à la hausse leurs anticipations concernant le resserrement de la politique monétaire américaine.

Ces développements contribuent incontestablement à assombrir les perspectives économiques de court terme. Le resserrement sensible des conditions financières mondiales, provoqué par la hausse des taux à long terme et la baisse des marchés actions, va certainement peser dans les prochaines semaines sur la tenue de l’activité économique. Le risque d’un ajustement trop brutal des politiques monétaires par les grandes banques centrales au cours des prochains mois s’est également fortement accru. Au total, même si le scénario d’une entrée en récession à court terme de l’économie mondiale ne nous semble pas le plus probable, le risque d’un tel scénario adverse a sensiblement augmenté au cours des derniers jours.

En conséquence, le positionnement un peu plus optimiste des portefeuilles que nous avions adopté au début du mois de mai ne nous semble plus adapté aux conditions actuelles, et nous procédons à quelques ajustements visant à réduire le risque.

Nous réduisons d’abord l’exposition aux marchés d’actions pour la ramener en ligne avec l’allocation stratégique des portefeuilles (50% d’actions dans un portefeuille de type P6, contre 55% jusqu’à présent). Au sein des poches actions nous ne procédons à aucune modification et maintenons une surexposition aux Etats-Unis (non couverte du risque de change) et au secteur de la technologie. Au sein des poches obligataires, nous remplaçons l’exposition aux obligations indexées sur l’inflation par une exposition aux obligations de court terme, plus défensive et que nous pourrons mettre à profit pour investir d’autres classes d’actifs lorsque les perspectives économiques seront plus claires.

Ceci se traduit par les mouvements suivants dans les portefeuilles (en terme d’achat et vente de nouveaux produits) :

Assurances-Vie et comptes-titres (*) profils 2 à 9 :

Vente de l’ETF Lyxor Core Euro Government Inflation-Linked Bond (Bons du Trésor zone euro liés à l’inflation) en faveur de l’ETF Lyxor Euro Government Bond 1-3Y (Bons du Trésor zone euro court terme)

(*) par le biais du fonds Yomoni Allocation pour les comptes-titres investis en fonds gérés par Yomoni

1 juin 2022

Les principales classes d’actifs accusent de nouvelles baisses au cours du mois de mai, sur un rythme toutefois un peu plus modéré qu’au cours du mois précédent. Les marchés actions mondiaux, mesurés en euro, ont reculé de 1,5 % sur le mois écoulé, de même que les obligations européennes bien notées. Au niveau des matières premières, l’or accuse une chute sensible sur le mois, tandis que le pétrole progresse de plus de 9% en euro. On notera également le rebond de l’euro face au dollar US en mai, à rebours de la tendance observée depuis le début de l’année.

Au niveau géographique, les actions japonaises et européennes surperforment légèrement le marché mondial sur le mois. En termes de style, le style » value » surperforme nettement le style croissance, poursuivant une tendance très marquée depuis la fin de l’année dernière. Au niveau sectoriel, les valeurs liées à la consommation des ménages accusent la plus forte sous-performance sur le mois, tandis que l’énergie, les valeurs financières et les secteurs défensifs se comportent nettement mieux. Sur les marchés obligataires européens, les échéances les plus courtes surperforment l’ensemble du marché, de même que les obligations d’entreprises les moins bien notées.

Ces tendances moyennes cachent toutefois des évolutions plus contrastées au cours du mois écoulé. En effet, après une poursuite de la baisse sur un rythme marqué au cours des trois premières semaines de mai (le recul des grands indices mondiaux par rapport aux plus hauts du début d’année avoisinant alors le seuil des 20%), les marchés actions ont connu un rebond sensible en fin de période. De même, la dégradation des marchés obligataires, très forte en début de mois, s’est un peu résorbée sur la fin de la période.

Les marchés financiers mondiaux continuent donc d’être affectés par la détérioration de l’environnement macro-économique mondial, concernant à la fois la poussée d’inflation et les incertitudes sur les perspectives de croissance. Cette détérioration pèse en même temps sur les marchés obligataires, qui intègrent progressivement un scénario de durcissement monétaire plus marqué qu’initialement escompté, et sur les marchés d’actions, en raison des incertitudes de plus en plus fortes sur les perspectives de croissance des bénéfices des entreprises. L’absence de perspectives d’une résolution du conflit ukrainien à un horizon proche, en plus de ses effets négatifs directs sur l’économie mondiale, ajoute en outre un niveau d’incertitude fort et entretient un certain degré d’aversion pour le risque sur les marchés financiers mondiaux.

Pour notre part, nous continuons de penser que l’économie mondiale, bien qu’en ralentissement incontestable, devrait échapper à une véritable récession au cours des prochains trimestres, comme en atteste la bonne tenue des principaux indicateurs avancés de l’activité économique. Concernant l’inflation, le risque d’une accélération hors de contrôle des banques centrales nous semble également faible pour le moment. Les derniers chiffres concernant les prix à la consommation aux Etats-Unis sont de ce point de vue relativement encourageants.

Aussi, après la très forte baisse enregistrée à la fois sur les marchés d’actions et les marchés de taux depuis le début de l’année, confirmons-nous le mouvement tactique opéré le mois dernier consistant à augmenter un peu le risque des portefeuilles.

Sans nouveaux ajustements ce mois-ci, nous maintenons donc une légère surpondération sur les actions par rapport aux obligations (55% d’actions dans un portefeuille de type P6, contre une allocation stratégique de 50%). Au sein des actions, nous conservons une surexposition au marché américain (non couverte du risque de change) et sur les valeurs technologiques. Sur les poches obligataires, nous maintenons nos positions sur les obligations à haut rendement ainsi que sur les obligations indexées sur l’inflation.

Assurances-Vie Responsables profils 2 à 9

Par ailleurs, au sein des allocations responsables, nous avons décidé de vendre notre position dans l’ETF iShares Euro Government Bond Climate (Bons du Trésor zone euro ESG) car ce dernier ne remplit plus tous nos critères d’éligibilité à nos portefeuilles responsables. Nous avons investi le produit de cette vente dans l’achat des ETF Lyxor Euro Government Green Bond (Bons du Trésor zone euro ESG) et Amundi INDEX EURO CORPORATE SRI 0-3 Y (Obligations d’entreprise zone euro court terme ISR).

3 mai 2022

Le mois écoulé a été marqué par des performances nettement négatives pour la plupart des grandes classes d’actifs. Les rendements obligataires se sont à nouveau tendus. Aux Etats-Unis, le taux des obligations d’Etat à 10 ans a fortement progressé pour approcher les 3% fin avril, soit une hausse de plus de 150 points base (1,5%) depuis le début de l’année. En Europe, le rendement des obligations d’Etat allemandes à 10 ans approche désormais le seuil des 1%, alors qu’il se situait encore en territoire négatif fin 2021. La devise américaine s’est en outre fortement appréciée face à l’euro en avril, enregistrant une hausse de près de 5%.

Sur les marchés d’actions, les baisses ont également été significatives : mesuré en euros, l’indice MSCI Monde a reculé de près de 5% en avril. La baisse a été générale sur la plupart des grandes zones géographiques, seuls les marchés émergents se distinguant par des performances quasi-nulles. On notera la sous-performance du marché américain au cours de la période. En termes sectoriels, les valeurs défensives ainsi que les produits de base ont nettement surperformé les valeurs cycliques, la technologie et les télécoms en avril. Les matières premières ont enfin poursuivi leur hausse, mais en raison principalement de l’appréciation du dollar face à l’euro.

Ces performances négatives sur les principales classes d’actifs résultent d’un environnement économique international particulièrement troublé. La remontée de l’inflation, à partir de niveaux extrêmement faibles à la sortie de la pandémie mondiale de Covid, s’est encore amplifiée au cours des derniers mois. D’abord alimentée par des pénuries et des ruptures des chaines d’approvisionnement mondiales, la hausse des prix a ensuite été amplifiée par le déclenchement du conflit ukrainien et par ses conséquences sur les cours d’un grand nombre de matières premières. Plus récemment, les difficultés de la Chine à enrayer l’apparition du variant omicron et le choix d’une stratégie de durcissement extrême des restrictions sanitaires (confinement de grandes zones ayant un poids économique important) sont venues ajouter un peu plus de difficultés et repousser dans le temps le processus de retour à la normale des circuits économiques mondiaux.

Ce sont ces regains de tensions inflationnistes et l’ajustement des anticipations des marchés concernant les politiques monétaires qui expliquent la forte baisse des marchés obligataires depuis le début de l’année. Quant aux marchés d’actions, ils ont été en plus pénalisés par les effets récessifs de la hausse de l’inflation, ainsi que par les risques associés à la crise ukrainienne dont aucune issue favorable ne semble se dessiner pour le moment. Même si l’on n’observe pas d’extension géographique du conflit, l’engagement des occidentaux pour soutenir la résistance ukrainienne s’est considérablement renforcé au cours dernières semaines.

Après les mouvements de marché très brutaux enregistrés en avril, nous procédons à quelques ajustements tactiques dans les portefeuilles. Compte tenu d’un environnement de croissance qui nous semble toujours favorable à court terme et de l’ajustement sensible déjà enregistré sur les marchés obligataires, nous augmentons un peu l’exposition aux actions dans les portefeuilles diversifiés en passant à une position modérément surpondérée (en portant la part des actions de 50% à 55% dans un portefeuille de type P6, contre une allocation stratégique de 50%).

Au sein des poches actions des portefeuilles, nous maintenons une surexposition au marché américain (non couverte du risque de change), compte tenu de sa moindre sensibilité à la crise ukrainienne. Nous maintenons notre position sur les valeurs technologiques, mais supprimons notre position sur le secteur financier compte tenu de l’ajustement déjà opéré sur les taux d’intérêt (portefeuilles classiques). Sur les poches obligataires, nous maintenons nos positions sur les obligations à haut rendement ainsi que sur les obligations indexées sur l’inflation (portefeuilles classiques).

Ceci se traduit par les mouvements suivants dans les portefeuilles (en terme d’achat et vente de nouveaux produits) :

Assurance-Vie et Comptes-titres (*) tous profils :

Vente de l’ETF Lyxor MSCI World Financials (Actions Monde - Financières)

(*) par le biais du fonds Yomoni Allocation pour les comptes-titres investis en fonds gérés par Yomoni

30 mars 2022

Le mois de mars s’est achevé sur un rebond des actifs risqués. Le prix du pétrole a continué à augmenter de près de 10% en euros sur le mois et les actions internationales ont progressé de plus de 3%. Leur performance a notamment été tirée à la hausse par les actions américaines, l’économie du pays étant moins impactée par la guerre en Ukraine. Les secteurs les plus défensifs enregistrent des performances supérieures au marché au cours du mois et le dollar s’est très bien tenu sur le marché des changes.

Les combats continuent en Ukraine et la situation reste très difficile sur le terrain, mais les actifs risqués ont bénéficié de quelques avancées positives dans l’évolution du conflit :

  • Même si elles avancent lentement et que la situation demeure complexe, les discussions entre Russes et Ukrainiens pourraient aboutir à terme à un cessez-le-feu à terme. L’Ukraine a en effet proposé d’adopter un statut de neutralité lors des pourparlers avec une délégation russe à Istanbul. Le vice-ministre russe de la Défense, qui a participé aux discussions, a, de son côté, annoncé un retrait « retrait rapide » des régions de Kiev et de Tcherniguiv, dans le nord du pays.
  • De nouvelles sanctions internationales pourraient être prises contre la Russie, mais Le spectre d’une escalade militaire avec l’Otan s’éloigne, toutes les parties autour de ce conflit s’efforcent de conserver sa dimension locale, évitant soigneusement la contagion. Les pays de l’OTAN exploitent leurs marges de manœuvre tout en écartant toute action qui les qualifierait de cobelligérants.
  • La Chine n’apporte pas ouvertement son soutien à la Russie.

L’incertitude sur le scénario économique des prochains mois apparaît toujours élevée, dans la mesure où les effets économiques du conflit en Ukraine vont dépendre en grande partie de sa durée et de son extension possible. A ce stade toutefois, le risque d’une récession mondiale nous semble limité, bien que les effets économiques de la guerre soient non négligeables sur l’Europe. Le potentiel de révisions à la baisse des perspectives de profits devrait donc rester limité dans l’ensemble, bien que réel. Concernant l’inflation, celle-ci devrait continuer à accélérer dans les prochains mois, mais les grandes banques centrales conserveront probablement une attitude très prudente, compte tenu des nouveaux risques sur la tenue de la croissance. D’autre part, les marchés obligataires ont désormais largement intégré des scénarios de hausse des taux courts assez agressifs pour l’année 2022.

Dans cet environnement, nous ne modifions que très légèrement l’allocation tactique des portefeuilles, en maintenant un niveau de risque très équilibré. Nous conservons une allocation neutre entre actions et obligations, en ligne avec les allocations stratégiques (50% d’actions et d’obligations dans un portefeuille en profil 6), ce qui nous amène à prendre quelques profits sur les actions après leur rebond de ce mois-ci. Sur la partie actions, nous maintenons notre surexposition aux Etats-Unis et, du point de vue sectoriel, nous conservons nos positions sur les secteurs mondiaux de la finance et de la technologie. Sur la partie obligataire, enfin, nous introduisons une position sur les obligations indexées sur l’inflation (5% dans un portefeuille équilibré en profil 6), afin de protéger notre position sur les obligations européennes contre un risque accru sur l’inflation à court terme.

Ceci se traduit par les mouvements suivants dans les portefeuilles (en terme d’achat et vente de nouveaux produits) :

Assurance-Vie et Comptes-titres (*) profils 2 à 9 :

  • Achat de l’ETF Lyxor Core Euro Government Inflation-Linked Bond (Bons du Trésor zone euro liés à l’inflation)

(*) par le biais du fonds Yomoni Allocation pour les comptes-titres investis en fonds gérés par Yomoni
Par ailleurs, nous procédons aux ajustements suivants dans les mandats responsables, dans l’optique d’intégrer en permanence dans vos portefeuilles les instruments dont nous jugeons la qualité de réplication la meilleure :

Assurances-Vie Responsables profils 2 à 10 :

  • Achat de l’ETF AMUNDI INDEX MSCI USA SRI ETF (Actions Etats-Unis ISR) ;
  • Achat de l’ETF BNP Paribas Easy MSCI EMU SRI 5% Capped (Actions zone euro ISR) ;
  • Achat de l’ETF AMUNDI MSCI JAPAN SRI UCITS (Actions Japon ISR).

28 février 2022

Alors qu’un rebond s’était amorcé à la mi-janvier, les bourses mondiales ont rechuté en février sous l’effet de la soudaine détérioration de la crise ukrainienne. Le déclenchement des opérations militaires russes sur le territoire ukrainien le 24 février, suivi des annonces des premières sanctions économiques envers la Russie de la plupart des pays occidentaux, ont provoqué une nette montée de l’aversion pour le risque sur les marchés. Les actions mondiales, mesurées en euro, accusaient ainsi des baisses de près de 6% à la fin février par rapport à leur niveau de fin 2021. Au cours du mois de février, ce sont les marchés européens (zone Euro et Europe de l’Est) qui ont enregistré les plus fortes baisses.

Les implications économiques de la crise ukrainienne sont difficiles à mesurer, en raison notamment des incertitudes qui entourent encore l’ampleur des sanctions économiques qui seront appliquées à la Russie, et les éventuelles mesures de rétorsion de cette dernière. Néanmoins, certaines conséquences apparaissent aujourd’hui assez probables.

Compte tenu du poids de la Russie et de l’Ukraine dans la production de certaines matières premières (pétrole et gaz, métaux industriels, denrées agricoles.), le premier impact de la crise est la hausse des cours de nombreuses matières premières. Il s’agit d’un choc inflationniste supplémentaire, après celui causé par les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales dues à la crise sanitaire. L’Europe apparaît comme une région particulièrement vulnérable de ce point de vue, compte tenu de sa dépendance aux matières premières énergétiques importées de Russie.

Pour les perspectives de croissance, la crise ukrainienne a un effet négatif à court terme. Celui-ci devrait résulter du choc de confiance provoqué par l’éclatement d’un conflit armé d’ampleur sur le continent européen, mais également des sanctions économiques adoptées à l’encontre de la Russie par les pays occidentaux et des éventuelles mesures de rétorsion russes. En outre, la nouvelle poussée inflationniste provoquée par la hausse des cours des matières premières conduira également à des pertes de pouvoir d’achat pour les pays importateurs.

Pour l’économie russe, l’importance des sanctions devrait se traduire par une très forte dégradation de la situation économique dans les prochains mois, déjà perceptible dans l’effondrement des actifs financiers (devise, obligations, actions, dans la mesure où les cotations sont encore maintenues). Le continent européen apparaît ensuite comme la zone la plus exposée aux conséquences économiques de la crise ukrainienne, en raison à la fois de sa proximité géographique avec la zone de conflit et de ses liens économiques avec la Russie. Pour le reste du monde, et les Etats-Unis en particulier, les effets économiques du conflit en Ukraine apparaissent, à ce stade, assez limités.

Dans ce contexte marqué par une forte hausse de la volatilité, nous procédons à quelques ajustements dans les portefeuilles, afin d’en réduire un peu le niveau de risque global. Concernant les grandes classes d’actifs, nous maintenons une allocation neutre entre actions et obligations, en ligne avec les allocations stratégiques (50% d’actions et d’obligations dans un portefeuille de type P6) et les positions des mois derniers. Sur la partie actions, nous introduisons une position de 5% sur les Etats-Unis (non couverte du risque de change), afin de bénéficier de son caractère structurellement défensif et de sa moindre sensibilité aux effets économiques de la crise ukrainienne. Dans la mesure où les conditions opérationnelles le permettent, nous procédons également à la clôture de nos expositions (extrêmement limitées) au marché action russe. Du point de vue sectoriel, nous supprimons dans les PEA notre exposition au secteur financier européen, en raison de son exposition à l’Europe de l’Est. Nous conservons nos positions sur les secteurs mondiaux de la finance et de la technologie. Sur la partie obligataire, nous supprimons notre position sur les obligations de court terme, pour nous réexposer aux obligations à plus longue maturité, en ligne avec les allocations stratégiques.

Ceci se traduit par les mouvements suivants dans les portefeuilles (en terme d’achat et vente de nouveaux produits):

Assurances-Vie (profils 2 à 9) :

  • Vente de l’ETF Lyxor Euro Government Bond 1-3Y (DR) UCITS ETF - Acc (Bons du Trésor zone euro court terme)

Assurances-Vie responsables (profils 2 à 9) :

  • Vente du fonds Federal Finance Euro Aggregate 3-5 ans ESG (Obligations zone euro ESG court terme) et de l’ETF Amundi Index Euro corporate 0-3Y (Obligations d’entreprise zone euro court terme)
  • Achat de l’ETF Amundi Index Euro Aggregate SRI (Obligations diversifiées zone euro ISR)

Comptes-titres (*) :

  • Achat de l’ETF Amundi Msci USA UCITS ETF (Actions Etats-Unis) → tous profils
  • Vente de l’ETF Lyxor Euro Government Bond 1-3Y (DR) UCITS ETF - Acc (Bons du Trésor zone euro court terme) → profils 2 à 9

(*) par le biais des fonds Yomoni Monde et Yomoni Allocation

PEA (*) :

  • Vente de l’ETF Lyxor STOXX Europe 600 Banks UCITS ETF - Acc (Actions Europe - Banques)

(*) par le biais du fonds Yomoni Monde PEA

3 février 2022

L’euphorie boursière de la fin de l’année 2021 a connu un coup d’arrêt brutal au cours des premières semaines de 2022. Les actions mondiales ont enregistré une consolidation significative, l’indice MSCI Monde reculant de plus de 3% en janvier. Au niveau géographique le marché américain a été particulièrement affecté, avec un recul de l’ordre de 5% en dollar, tandis que les marchés émergents se distinguaient par une meilleure résistance. La dispersion des performances au niveau sectoriel a été encore plus marquée, le secteur technologique affichant la baisse la plus importante alors que les secteurs de la finance et de l’énergie se distinguaient positivement.

C’est avant tout la perspective d’une normalisation plus rapide qu’escompté jusqu’à présent de la politique monétaire américaine qui explique cette consolidation des marchés actions. Confrontée à une hausse des prix à la consommation supérieure à 7% et à un marché du travail de plus en plus tendu, la Réserve Fédérale a clairement indiqué que sa politique monétaire deviendra moins accommodante à un horizon relativement proche. Une première hausse des taux devrait ainsi intervenir dès le mois de mars, tandis que la réduction de son bilan sera engagée plus rapidement qu’attendu. Ce durcissement s’est logiquement traduit par une poursuite de la hausse des taux d’intérêt sur l’ensemble des échéances, le taux des obligations d’état à 10 ans avoisinant les 1,8% fin janvier. Cette hausse des taux s’est révélée particulièrement pénalisante pour les valeurs et les secteurs les plus chèrement valorisés et dont les perspectives bénéficiaires sont les plus éloignées dans le futur.

Autre facteur d’incertitude pour les marchés financiers, la puissante vague épidémique provoquée par l’apparition du variant omicron a conduit certains pays à durcir leur politique sanitaire, en Europe en particulier, ce qui a pesé sur le niveau de l’activité économique en ce début d’année.

Enfin, la nette détérioration de la situation géopolitique en Europe provoquée par le durcissement de la crise ukrainienne a aussi contribué à une certaine hausse de l’aversion au risque. Du point de vue économique, l’Europe continentale apparaît incontestablement vulnérable face à une dégradation de la situation en Ukraine, compte tenu à la fois de sa dépendance aux importations énergétiques en provenance de Russie et du poids de ses échanges commerciaux avec ce pays, susceptibles de pâtir de potentielles sanctions économiques.

Ce contexte global relativement troublé n’incite guère à une prise de risque importante. Face aux incertitudes, certains points rassurants méritent toutefois d’être soulignés. D’abord, les perspectives de croissance économique demeurent toujours favorables à court terme, ce qui devrait soutenir la progression des profits des entreprises. Les premières publications de résultats pour le dernier trimestre 2021 sont globalement rassurantes de ce point de vue. Le risque sanitaire, présent depuis près de deux ans désormais, semble en outre s’estomper peu à peu après la dernière vague du variant omicron, éloignant la perspective d’un durcissement des politiques sanitaires. Enfin, la correction en cours a contribué à dégonfler un peu les valorisations excessives dans certains segments du marché.

Dans ces conditions nous ne modifions que marginalement l’allocation tactique des portefeuilles ce mois-ci. En termes de classes d’actifs, la répartition entre actions et obligations est très proche de la neutralité dans les portefeuilles. Sur les poches obligataires, nous maintenons des positions sur les obligations d’entreprises et les échéances courtes, dans un contexte de poursuite probable de la hausse des taux d’intérêt. Au sein des poches actions, nous conservons enfin nos positions sur les secteurs de la finance et de la technologie (mandats classiques uniquement), mais nous supprimons notre sur-exposition sur les actions européennes après leur sur-performance récente.

Par ailleurs, nous procédons à l’ajustement suivant dans l’optique d’intégrer en permanence dans vos portefeuilles les instruments dont nous jugeons la qualité de réplication la meilleure :
Assurances-Vie et Comptes-titres

  • Vente de l’ETF USB MSCI USA HEDGED TO EUR (Actions Etats-Unis couvertes) en faveur de l’ETF X-TRACKERS MSCI USA UCITS ETF 2C - EUR Hedged

Enfin, dans les mandats responsables, nous procédons à l’arbitrage suivant en vue de réduire la duration de la poche obligataire et la tracking error par rapport à notre indice de référence :
Assurances-Vie Responsables

  • Achat du fonds indiciel FEDERAL EURO AGGR 3-5 ESG (Obligations diversifiées ISR) en remplacement de l’ETF Lyxor Green Bond ETF.

5 janvier 2022

Pour les marchés financiers, le mois de décembre a été à l’image de l’ensemble de l’année 2021. Les grandes places boursières ont poursuivi leur marche en avant, de nombreux indices établissant dans les derniers jours de l’année de nouveaux plus hauts historiques, en Europe et aux Etats-Unis notamment. Du côté des marchés obligataires, le redressement des taux d’intérêt s’est également poursuivi, sur un rythme toutefois modéré jusqu’à présent.

Le bilan final de 2021 se révèle extrêmement positif pour les marchés actions. Mesuré en euro, l’indice des bourses mondiales affiche en effet une hausse de 28% l’an passé. Au niveau géographique, on notera surtout la sous-performance marquée des pays émergents et du Japon, alors que l’Europe et les Etats-Unis ont fait la course en tête (avec un effet devise nettement positif pour les indices américains, puisque le dollar s’est apprécié d’environ 7% sur l’ensemble de l’année face à l’euro).

Au niveau sectoriel, ce sont les secteurs de l’énergie (soutenu par le rebond spectaculaire du prix du pétrole), de la technologie et des financières qui se distinguent positivement. Les secteurs les plus défensifs et/ou les plus sensibles aux taux d’intérêt ont en revanche nettement sous-performé le reste du marché. En termes de styles, les écarts de performances entre les valeurs décotées (« value ») et les valeurs de croissance (« growth ») se révèlent au final assez limités.

La classe d’actif obligataire enregistre en revanche des performances négatives sur l’ensemble de l’année 2021. La poussée inflationniste mondiale causée par la hausse du prix des matières premières et les goulets d’étranglement dans les chaînes de production mondiales ont conduit les banques centrales à infléchir progressivement leurs discours dans le courant de l’année, ce qui s’est traduit par une remonté significative des rendements obligataires. Aux Etats-Unis, le taux des obligations d’Etat à 10 ans termine ainsi l’année assez franchement au-dessus de 1,5%. Le mouvement a été moindre en Europe, le taux des obligations d’Etat à 10 ans allemandes demeurant toujours en territoire négatif à la fin de 2021. Au sein de l’univers obligataire européen, on notera la meilleure résistance des obligations à faible duration par rapport aux obligations à échéances plus longues, ainsi que la surperformance des obligations d’entreprises.

Les positions tactiques que nous avons adoptées au cours de l’année écoulée, globalement plutôt pro-cycliques, se sont révélées payantes pour la plupart. La sur-exposition des actions par rapport aux obligations, des secteurs de la technologie et de la finance au sein des poches actions et des obligations d’entreprises et des échéances plus courtes dans les poches obligataires ont été des contributeurs positifs aux performances relatives.

En ce début d’année 2022 nous ne procédons à aucun arbitrage dans les portefeuilles, et conservons les positions actuellement en place. Celles-ci découlent de perspectives de croissance des profits toujours favorables (bien qu’à un rythme plus modéré après le rebond spectaculaire enregistré l’an passé par rapport à 2020), s’accompagnant d’une poursuite de la hausse des taux d’intérêt sous l’effet de la normalisation à venir des politiques monétaires, aux Etats-Unis en particulier.

Ainsi , les actions sont très légèrement surpondérées par rapport aux obligations, du fait de leur forte sur-performance par rapport aux obligations au cours des dernières semaines. Dans un environnement où la hausse des taux d’intérêt nous semble devoir se poursuivre, nous maintenons également nos positions sur les obligations d’entreprises et les échéances courtes au sein des poches obligataires des portefeuilles. Au sein de l’univers action, nous conservons enfin nos positions sur les secteurs de la finance et de la technologie, ainsi que sur les actions européennes (au détriment des zones émergentes principalement).

2 décembre 2021

Le mois de novembre s’est achevé sur des performances très légèrement positives pour les grandes classes d’actifs, qui masquent cependant une nette hausse de la volatilité au cours des dernières semaines. En effet, les actions mondiales mesurées en euro progressent d’environ 1% sur le mois, après avoir établi de nouveaux plus hauts historiques en début de période puis subi une correction assez brutale fin novembre, sous l’effet des craintes provoquées par l’apparition du nouveau variant omicron du Covid 19 en Afrique du Sud. Globalement, les zones et thématiques les plus défensives (Etats-Unis, style croissance, secteurs technologie et consommation non-cyclique) ont assez nettement surperformé les thématiques plus cycliques (pays émergents, Europe, style value et matières premières).

Sur les marchés de taux, c’est le mouvement inverse qui s’observe : après une hausse assez rapide en début de mois, les rendements obligataires se sont nettement détendus fin novembre, sous l’effet d’une poussée de l’aversion au risque. On notera également une accélération de la hausse du dollar face à l’euro au cours de la période récente, ainsi que la brutale correction du prix du pétrole.

Le panorama économique mondial apparaît assez difficile à déchiffrer en cette fin d’année. Concernant les perspectives de croissance, celles-ci sont toujours assez robustes mais la menace sanitaire a resurgi. L’Europe fait face à la cinquième vague de l’épidémie, qui oblige les pouvoirs publics à durcir à nouveau les mesures de restriction sanitaires ainsi que la politique de vaccination (notamment dans les pays du nord de la zone). L’apparition du nouveau variant omicron en Afrique du Sud augmente également l’incertitude, même si au stade actuel on ne dispose que de très peu d‘éléments sur sa dangerosité en termes de transmission et, surtout, de résistance aux vaccins disponibles aujourd’hui. Cette résurgence du risque sanitaire intervient en outre à un moment où la dynamique de la croissance mondiale se tasse un peu, après une phase de rattrapage naturellement très dynamique. Toutefois, le risque d’un scénario « noir » où des contraintes sanitaires très dures conduiraient à un nouveau plongeon de l’activité mondiale semble assez peu probable à ce stade.

A cette résurgence du risque sanitaire s’ajoute la poursuite de la hausse de l’inflation sur des niveaux inédits depuis plusieurs décennies, sous l’effet principalement de la hausse des cours des matières premières et du coût du transport. Sans être alarmiste, le discours des banquiers centraux s’est infléchi au cours de la période récente, intégrant désormais la perspective d’une inflation plus élevée pour une période un peu plus longue qu’initialement escompté. Le discours de la Réserve fédérale s’est ainsi incontestablement durci récemment, avec notamment la confirmation d’une réduction des achats de titres sur les marchés obligataires (tapering).

Ce contexte général s’avère complexe pour les marchés financiers, dans la mesure où aucune classe d’actifs n’apparaît susceptible d’en bénéficier clairement. Les obligations portent le risque d’un durcissement plus marqué des politiques monétaires, tandis que les actions, assez chèrement valorisées, sont désormais plus vulnérables à des déceptions sur la croissance tout en étant également sensibles au niveau des taux d’intérêt.

Dans cet environnement très incertain, nous conservons un biais tactique assez neutre dans les portefeuilles. L’exposition aux marchés actions est maintenue en ligne avec l’allocation stratégique (proche de 50% dans un portefeuille équilibré de type P6). Au sein des actions, nous maintenons nos positions tactiques sur l’Europe (de 5%) et les secteurs de la technologie et de la finance (positions de 5% également). Sur les poches obligataires, nous conservons une surexposition aux obligations d’entreprises à haut rendement et aux obligations d’Etat à court terme, qui limitent le risque de taux dans les portefeuilles.

Par ailleurs, dans les allocations responsables, nous décidons de couvrir 50% de la poche actions, en ligne avec les allocations classiques, et maintenant que le gisement d’ETF labellisés ISR nous permet de le faire. Ceci se traduit par le mouvement suivant en termes de nouveaux produits :

Assurances-Vie Responsables

  • Achat de l’ETF AMUNDI INDEX MSCI WORLD SRI HEDGED EUR (Actions Monde ISR couverte du risque de fluctuations du dollar contre l’euro)

10 novembre 2021

La modeste correction enregistrée en septembre a été totalement effacée par un fort rebond des indices boursiers mondiaux au cours du mois écoulé. Mesuré en euro, l’indice MSCI Monde a progressé de plus de 5% en octobre et la plupart des grands indices actions des pays développés occidentaux ont établi de nouveaux records historiques. La hausse a été notamment tirée par le marché américain (en progression d’environ 7% en dollar) et, au niveau sectoriel, par les thématiques de croissance et les valeurs technologiques en particulier. Les marchés émergents et le Japon ont assez nettement sous-performé le marché mondial sur la période.
Les marchés obligataires sont demeurés assez volatiles en octobre, les craintes d’inflation demeurant toujours au premier plan des préoccupations des investisseurs. Le rendement du T-Bond à dix ans a ainsi fortement progressé en début de mois, approchant les plus hauts atteints en début d’année, avant de revenir un peu au-dessus des 1,5% en fin de période, quasiment inchangé par rapport à son niveau de fin septembre. Les obligations européennes ont suivi la même tendance, et clôturent le mois d’octobre sur une légère baisse.

Du point de vue fondamental, peu d’éléments nouveaux sont à mentionner. La croissance économique demeure robuste aux Etats-Unis et en Europe, dans une phase toujours marquée par le rattrapage de l’activité après les effets de la pandémie de Covid, comme l’illustre le redressement continu du marché du travail. Globalement, la perte d’activité provoquée par la crise sanitaire, d’une ampleur considérable dans un laps de temps très réduit, a été désormais comblée. Ce rattrapage se retrouve également au niveau des profits des entreprises, qui ont poursuivi leur redressement très vigoureux au cours du troisième trimestre, et qui ont largement soutenu la hausse des indices boursiers au cours des dernières semaines.

Toutefois, la forte hausse du prix des matières premières (de l’énergie notamment) et la persistance de goulots d’étranglement dans la production mondiale de certains biens intermédiaires continuent de peser sur le panorama économique général. Ces tensions se traduisent à la fois par une hausse des coûts pour les entreprises et par des pertes de pouvoir d’achat pour les ménages. Les pénuries de certains biens intermédiaires sont également pénalisantes du côté de l’offre, et commencent à peser sur le moral des chefs d’entreprises.

Dans le même temps, la hausse significative de l’inflation constitue un facteur d’incertitude pour les marchés financiers, comme l’illustre la volatilité sur les marchés de taux. L’attitude des grandes banques centrales demeure toutefois plutôt accommodante, la hausse des prix continuant d’être jugée transitoire. La normalisation des politiques monétaires, très progressive et bien préparée auprès des marchés financiers, est ainsi présentée comme un accompagnement normal de la reprise de l’activité, et non comme un ajustement rendu nécessaire par l’accélération des prix. Pour le moment, cette approche s’est révélée plutôt efficace puisqu’elle a permis de limiter le rythme de la hausse des rendements obligataires.

Dans ce contexte, après la légère réduction du risque opérée dans les portefeuilles le mois dernier, nous ne procédons à aucun changement ce mois-ci. L’exposition aux marchés actions est maintenue en ligne avec l’allocation stratégique dans les portefeuilles diversifiés (50% dans un portefeuille équilibré de type P6). Au sein des actions, nous ne modifions pas nos positions tactiques sur l’Europe (de 5%) et les secteurs de la technologie et de la finance (positions de 5% également). Sur les poches obligataires des portefeuilles, nous maintenons une sur-exposition aux obligations d’entreprises à haut rendement ainsi qu’aux obligations d’Etat à court terme, afin de bénéficier du redressement de l’activité tout en limitant le risque de taux dans les portefeuilles.
Par ailleurs, nous procédons aux ajustements suivants dans l’optique d’intégrer en permanence dans vos portefeuilles les instruments dont nous jugeons la qualité de réplication la meilleure :

Assurances-Vie Responsables

  • Vente de l’ETF iShares MSCI Europe SRI en faveur de l’ETF Amundi Index MSCI Europe SRI (Actions Europe ISR) dans tous les profils

4 octobre 2021

Après avoir atteint de nouveaux plus hauts historiques dans les tout premiers jours du mois, les marchés actions internationaux ont accusé des baisses assez sensibles en septembre. Mesuré en dollar, l’indice S&P 500, le marché directeur au niveau mondial, recule ainsi de plus de 4% sur le mois, et affiche une performance quasi nulle sur l’ensemble du troisième trimestre. Ce sont notamment les valeurs de croissance qui ont été pénalisées sur cette période, alors que les thématiques liées aux matières premières enregistraient des surperformances significatives.

Plusieurs facteurs sont à l’origine de ce retournement. D’une part, la persistance de pénuries pour un certain nombre de biens intermédiaires, du fait notamment de mesures de restrictions sanitaires assez strictes dans de nombreux pays d’Asie où la vaccination met du temps à se mettre en place, constitue une contrainte à la production de nombreux biens (automobile par exemple) et entretient une nette hausse des coûts de production. Le coût du fret ainsi que les prix de l’énergie continuent en outre de se maintenir sur des niveaux élevés ou accélèrent encore, ce qui entretient des craintes à la fois sur les marges des entreprises et sur les niveaux d’inflation à court terme.

Dans le même temps, le durcissement du discours des banquiers centraux et la perspective d’une inflation au-delà des objectifs de long terme pour une durée plus longue qu’initialement escompté a conduit à un ajustement assez brutal des taux d’intérêt à long terme sur les obligations d’Etat américaines et européennes, au cours du mois de septembre en particulier. Aux Etats-Unis par exemple, le rendement des obligations d’Etat à 10 ans est ainsi revenu aux environs des 1,5% fin septembre, un niveau qui n’avait pas été observé depuis le mois de juin .

Enfin, le net durcissement de la réglementation économique en Chine et ses effets restrictifs sur des acteurs de taille importante comme Evergrande, combiné à un fléchissement assez net de l’activité économique, ont fait craindre un ralentissement brutal de l’économie mondiale.

Pour notre part, nous continuons de penser que l’environnement économique fondamental devrait rester plutôt favorable à l’horizon des prochains trimestres. Bien qu’en ralentissement, l’activité économique mondiale devrait rester suffisamment soutenue pour permettre une progression significative des profits des entreprises. Concernant l’inflation, la normalisation risque de prendre plus de temps qu’initialement escompté, du fait de la hausse continue du prix de l’énergie et de la persistance de difficultés dans les chaînes de production mondiales et dans les transports internationaux. Mais le risque d’un véritable dérapage généralisé et durable des prix nous semble assez limité. Le mouvement de normalisation des taux d’intérêt devrait donc se poursuivre, mais sur un rythme moins brutal qu’au cours des dernières semaines.

Néanmoins, après la forte hausse des marchés actions internationaux observée jusqu’à l’été, qui a porté les valorisations absolues sur des niveaux élevés, et face à la montée des incertitudes de court terme sur l’inflation, la croissance et l’attitude future des Banques Centrales, nous procédons à une certaine réduction du risque dans les portefeuilles.

Ainsi, l’exposition aux marchés actions est réduite de 5% dans les portefeuilles diversifiés, pour revenir à l’allocation stratégique. Dans un portefeuille équilibré de type P6, l’exposition aux actions est ramenée de 55% à 50%. Au sein des actions, nous ne modifions pas nos positions tactiques qui consistent à privilégier l’Europe (de 5%) et, au niveau sectoriel, la technologie et la finance (positions de 5% également). Pour les obligations, nous maintenons une sur-exposition aux obligations d’entreprises à haut rendement, et nous introduisons une position de 5 % (pour un portefeuille de type P6) aux obligations d’Etat à court terme, afin de limiter le risque de taux dans les portefeuilles.

Ceci se traduit notamment par les mouvements suivants dans vos portefeuilles (en terme d’achat de nouveaux instruments) :

Assurances-Vie et comptes-titres

  • Achat de l’ETF Lyxor Euro Government Bond 1-3Y (Bons du Trésor zone euro court terme)

2 septembre 2021

Les marchés actions internationaux ont poursuivi leur marche en avant au cours du mois écoulé, enregistrant une hausse de l’ordre de 3% en euros. En Europe et aux Etats-Unis, de nouveaux plus hauts historiques ont été établis ; seul le Japon est resté à la traîne des autres grandes places boursières. Les marchés émergents, à la peine depuis le début de l’année, ont également progressé de façon notable en août. Au total, pour l’indice MSCI World des pays développés, la hausse depuis le 1er janvier dépasse désormais les 20%. Les valeurs de croissance se sont à nouveau distinguées en août, surclassant les valeurs décotées ; après un mauvais début d’année, le style « croissance » a désormais rattrapé l’intégralité de son retard.

En termes sectoriels la hausse du marché est assez générale depuis le début de l’année. Seuls quelques secteurs défensifs ou très sensibles aux taux d’intérêt (biens de consommation non cycliques, services collectifs) affichent un retard significatif par rapport à l’ensemble du marché. Sur les marchés de taux, les mouvements ont été très limités, mais les rendements des obligations d’Etat ont généralement légèrement progressé sur le mois. La volatilité sur le marché des devises est demeurée très faible en août.

Sur le front de la croissance, peu de changements sont à signaler. La dynamique conjoncturelle demeure porteuse en Europe et aux Etats-Unis, les indicateurs avancés de l’activité se maintenant sur des niveaux historiquement élevés après la levée des principales mesures de restrictions sanitaires qui pesaient encore sur l’activité. Les bonnes surprises sur les publications macro-économiques se font nettement moins nombreuses désormais, ce qui signale que le plus fort de l’accélération économique est probablement passé. Dans les pays émergents la situation demeure plus contrastée du fait d’une situation sanitaire toujours difficile, en raison principalement de la faible progression de la vaccination. Dans le cas de la Chine, la poursuite du resserrement brutal de la réglementation sur un certain nombre de secteurs s’ajoute à un fléchissement assez net du rythme de croissance.

L’inflation s’est maintenue sur des niveaux élevés par rapport à la moyenne des dernières années, sous l’effet de pénuries persistantes pour un certain nombre de matières premières et de difficulté dans les chaînes de transport mondiales. Toutefois, les craintes sur ce sujet, très vives au printemps, semblent s’être très sensiblement apaisées sur les marchés financiers. Le discours très rassurant des banquiers centraux insistant sur le caractère transitoire de la hausse des prix paraît avoir été bien intégré. Sur ce point, on notera également que l’annonce par le Président de la Réserve Fédérale de la probable réduction du montant des achats de titres obligataires à partir de la fin de l’année a été bien accueilli sur les marchés, les hausses de taux courts étant repoussées à un horizon assez lointain.

Pour les prochains mois nous continuons de penser que l’environnement fondamental devrait rester favorable aux marchés d’actions, tandis que les rendements obligataires devraient continuer à se redresser de façon très progressive. Les cours boursiers devraient être soutenus par une dynamique positive des profits des entreprises, bien qu’à un rythme probablement plus modeste après l’exceptionnelle phase de rattrapage que nous venons de connaître. Le risque d’une hausse de la volatilité est toutefois important à court terme, après la forte hausse que nous venons de connaître, sans véritable phase de consolidation, et compte tenu des valorisations assez tendues sur certains segments du marché américain.

Au final, les portefeuilles privilégient donc les actions par rapport aux produits de taux (surpondération de 5% dans un profil équilibré de type P6). Pour la partie actions, nous maintenons nos positions en faveur de l’Europe, ainsi que de la technologie et des financières. Pour les obligations, nous maintenons un biais en faveur des obligations d’entreprises à haut rendement.

3 août 2021

Le mois de juillet a vu une poursuite du mouvement de hausse des indices boursiers mondiaux, avec toutefois des disparités géographiques assez importantes. D’un côté, les Etats-Unis et l’Europe ont enregistré des hausses significatives, portant les grands indices à de nouveaux records historiques. De l’autre, les marchés actions des pays émergents et du Japon ont accusé des baisses sur le mois, parfois sévères. C’est notamment le cas du marché chinois, affecté à la fois par des signaux de ralentissement économique, un durcissement assez brutal par les autorités publiques de la réglementation de certains secteurs d’activité et par la propagation du variant delta.

Au niveau sectoriel, les valeurs technologiques ont largement contribué à la hausse des marchés européens et américains, tirés par le rebond des résultats du deuxième trimestre et par la détente significative des taux d’intérêt à long terme. Le secteur financier a en revanche pâti de l’aplatissement de la courbe des taux. De façon assez surprenante, la détente des rendements obligataires amorcée au deuxième trimestre s’est en effet encore amplifiée au cours du mois écoulé, notamment aux Etats-Unis. Le rendement des obligations d’Etat à 10 ans s’affichait ainsi aux environs de 1,2% à la fin du mois de juillet, en repli de 20 points de base par rapport à son niveau de la fin du mois de juin.

Les publications macro-économiques du mois n’ont pas modifié le panorama d’ensemble qui prévaut depuis plusieurs mois. Sur le front de l’activité économique, les indicateurs avancés se situent toujours sur des niveaux très élevés dans la plupart des grandes zones, même s’ils tendent désormais à plafonner un peu. Les chiffres de croissance du deuxième trimestre ont bien confirmé le net rebond de l’activité économique au printemps, aux Etats-Unis et en Europe notamment. Cette reprise économique s’est également traduite dans les publications de résultats des entreprises pour le deuxième trimestre, qui ont généralement dépassé les attentes du consensus aux Etats-Unis et en Europe. On notera que le rebond impressionnant des profits des sociétés combiné à la baisse significative des taux d’intérêt a permis une certaine détente des indicateurs de valorisation des cours boursiers, qui se situent toutefois encore au-dessus de leurs moyennes de longue période.

Concernant l’inflation, les pressions demeurent toujours importantes aux Etats-Unis sous l’effet de la hausse significative du prix des matières premières et des pénuries de certains biens intermédiaires. En Europe, le phénomène est beaucoup plus modéré. La persistance de ces tensions n’a cependant pas entraîné de modifications dans la communication des grandes banques centrales, qui reste extrêmement accommodante pour le moment.

La situation sanitaire internationale demeure en revanche encore problématique. La propagation du variant delta, beaucoup plus contagieux que les précédents coronavirus, se poursuit dans la plupart des grandes zones géographiques, conduisant à une hausse du nombre des contaminations au niveau mondial. Aux Etats-Unis et Europe, les progrès de la vaccination combinés à des procédures de contrôle sanitaire (du type passe sanitaire) devraient permettre d’éviter la mise en œuvre de mesure beaucoup plus restrictives, susceptibles d’effets négatifs sur l’activité économique. Dans les pays émergents en revanche, la situation sanitaire pourrait bien se dégrader à nouveau, compte tenu de la lenteur des progrès de la vaccination.

Dans cet environnement qui nous semble toujours favorables aux actifs risqués, les portefeuilles conservent le même positionnement privilégiant les actions par rapport aux produits de taux (surpondération de 5% dans un profil équilibré de type P6). Pour la partie actions, l’Europe est privilégiée, ainsi que la technologie et les financières au niveau sectoriel. Pour les obligations, nous maintenons une préférence pour les obligations d’entreprises à haut rendement, les plus sensibles à l’amélioration de la conjoncture européenne et de moindre sensibilité à une probable remontée des taux d’intérêt.

5 juillet 2021

Avec des performances nettement positives au cours du mois de juin, les marchés d’actions internationaux terminent le deuxième trimestre 2021 sur des hausses significatives, de nombreux indices mondiaux clôturant la période sur des plus hauts historiques. Le rebond de l’activité économique, permis par la levée progressive des mesures de restrictions sanitaires, a alimenté une accélération des profits des entreprises et une nette hausse de l’appétit pour le risque des investisseurs. La plupart des grands indices affichent ainsi des hausses à deux chiffres depuis le début de l’année, l’Europe et les Etats-Unis se classant dans le haut du palmarès mondial. Après un premier trimestre difficile, le secteur de la technologie et les thématiques de croissance ont nettement rebondi à la fin du deuxième trimestre, le secteur de la technologie comblant l’intégralité du retard accumulé en début d’année par rapport au reste de la côte. Entraîné par la hausse marquée des cours du pétrole, le secteur de l’énergie affiche des performances très supérieures au reste du marché depuis le début de l’année.

Dans le même temps, après avoir accusé des reculs brutaux au cours du premier trimestre sous l’effet de craintes d’une reprise de l’inflation mondiale, les marchés obligataires se sont nettement redressés au cours du deuxième trimestre. Aux Etats-Unis, qui demeure le marché directeur mondial, le rendement des obligations d’Etat à 10 ans s’est ainsi détendu de 1,75% fin mars à environ 1,45% fin juin, soit un retracement de plus du tier de la hausse enregistrée au cours du premier trimestre.

Sur le front sanitaire, l’apparition du variant delta du Covid 19, puis sa propagation mondiale au cours des derniers mois, sont venues amplifier les disparités internationales face à l’épidémie. En Europe, sa progression est indiscutable et semble conduire à un certain regain des contaminations, mais les progrès significatifs de la vaccination devraient permettre d’éviter la mise en œuvre de mesures de restrictions sanitaires très dures, dans la mesure où les vaccins semblent efficaces pour éviter une hausse des hospitalisations. En Asie et dans la plupart des pays émergents, où les progrès de la vaccination sont beaucoup plus lents, le risque de nouvelles vagues nécessitant le retour à de strictes mesures sanitaires s’est d’ores et déjà concrétisé ou semble sur le point de se matérialiser.

Sur le plan économique, peu de changements sont à signaler. Le redressement de l’activité se confirme bien, les enquêtes de conjoncture et les indicateurs avancés se maintiennent proches des plus hauts historiques dans les économies développées, présageant de chiffres de croissance très positifs au troisième trimestre. Aux Etats-Unis, le redressement du marché du travail est bien engagé, même si on se situe encore en deçà de la situation qui prévalait avant le déclenchement de la crise sanitaire au printemps 2020. Sur le front de l’inflation , les pressions liées à la remontée du prix des matières premières et au goulots d’étranglement de certains bien intermédiaires demeurent persistantes. Toutefois, les grandes banques centrales maintiennent des biais très accommodants, même si la Réserve Fédérale a amorcé un infléchissement très progressif de sa communication.

Dans ce contexte, nous ne modifions pas le positionnement des portefeuilles sous gestion. Celui-ci demeure modérément optimiste et vise à tirer profit du redressement rapide de l’activité économique mondiale, dans un contexte de remontée très progressive des taux d’intérêt, sous l’effet d’un début de normalisation de la politique monétaire américaine. Les actions sont donc privilégiées par rapport aux produits de taux (surpondération de 5% dans un profil équilibré de type P6). Sur les poches actions, nous conservons un biais en faveur de l’Europe, qui va connaître une nette re-accélération dans les prochains mois, et, au niveau sectoriel, sur les valeurs technologiques et les financières. Sur les poches obligataires, nous maintenons un biais en faveur des obligations d’entreprises à haut rendement, plus sensibles à l’amélioration de la conjoncture et de duration inférieure aux obligations d’Etat.

2 juin 2021

Les marchés actions internationaux ont enregistré une légère progression au cours du mois de mai, mais ils ont surtout été marqués par un certain regain de volatilité. Si les perspectives de croissance économiques sont demeurées favorables, soutenant les anticipations d’un rebond marqué des profits des entreprises, la question d’un retour de l’inflation, et de ses effets sur la conduite future des politiques monétaires des grandes banques centrales, a généré quelques poussées d’inquiétude sur les grandes bourses mondiales. Après leur forte correction du début d’année, les marchés obligataires sont en revanche demeurés quasiment étales sur le mois, le taux des obligations d’Etat américaines à 10 ans se stabilisant aux environs de 1,6%.

Concernant l’environnement sanitaire, les avancées rapides du processus de vaccination ont permis de nets progrès aux Etats-Unis et en Europe, ouvrant la voie à des levées progressives des mesures de restriction sanitaires décidées au cours de l’hiver. Dans les pays émergents en revanche, où le déploiement de la vaccination se fait de façon très lente pour le moment, la situation demeure tendue. C’est notamment le cas en Asie du Sud-Est, qui avait jusqu’à présent plutôt bien réussi à gérer les premières vagues de la pandémie.

Sur le front de l’activité économique, les nouvelles continuent de conforter le scénario d’une reprise assez vigoureuse au niveau mondial. Les enquêtes de conjoncture auprès des chefs d’entreprises demeurent sur des niveaux historiquement élevés dans le secteur manufacturier, et se redressent assez rapidement dans les secteurs des services, les plus touchés par les mesures de restriction sanitaire. L’activité économique devrait donc afficher des rythmes de progression exceptionnels au cours des prochains trimestres, en Europe notamment où le début d’année a été affecté par les mesures de confinement.

Concernant l’inflation, la forte hausse du prix des matières premières depuis un an et les tensions sur les prix de certains biens, causées par la désorganisation des chaînes de production mondiales (semi-conducteurs, matériaux de construction, coût du fret…), ont conduit à une nette accélération des prix à la consommation. Aux Etats-Unis, la hausse sur un an des prix de détail a ainsi passé le seuil des 4%. Dans la zone Euro, le taux d’inflation est remonté à 2%. Ces chiffres n’ont cependant pas conduit à des changements dans les discours des banquiers centraux. Ceux-ci ont réaffirmé à plusieurs reprises leur engagement à maintenir des politiques monétaires très accommodantes, et insisté sur le caractère certainement transitoire des tensions inflationnistes.

Dans cet environnement, nous ne modifions que légèrement les allocations d’actifs des portefeuilles ce mois-ci. Concernant la répartition entre grandes classes d’actifs, nous conservons un biais modérément optimiste en continuant de sur-pondérer les actions face aux obligations (de 5 points de pourcentage dans un portefeuille équilibré 50/50). Ce positionnement reflète notre confiance dans les perspectives de croissance économique et une certaine prudence sur la classe d’actifs obligataire (sans toutefois adhérer à un scénario de remontée brutale des taux d’intérêt).

Sur les poches actions des portefeuilles, nous initions une position de sur-pondération sur l’Europe (de 5% sur un portefeuille 100% actions) dans la perspective d’une nette accélération de l’activité dans les prochains mois, qui devrait en partie effacer le retard de croissance accumulé au cours des derniers trimestres. Nous conservons en outre nos positions sur les secteurs de la technologie et des services financiers. Sur les poches obligataires des portefeuilles diversifiés, nous remplaçons l’exposition aux obligations d’entreprises bien notées par une exposition aux obligations à haut rendement, afin de bénéficier de l’amélioration à venir de l’environnement économique et de réduire un peu la duration des portefeuilles.

Assurances-Vie

  • Achat de l’ETF Lyxor ESG Euro High Yield (DR) UCITS ETF (Obligations d’entreprises zone Euro à hauts rendements)

4 mai 2021

Les marchés d’actions mondiaux ont connu une nette accélération au cours du mois d’avril, les grands indices boursiers américains et européens enchaînant plusieurs records historiques dans les dernières semaines. En progression, les marchés émergents ont néanmoins sous-performé le reste du monde. Au niveau sectoriel, la hausse a également bénéficié au secteur technologique, en retard sur le premier trimestre. Au total, les grands indices actions européens et américains affichaient fin avril des hausses à deux chiffres depuis le début de l’année. Cette forte progression des bourses mondiales s’est accompagnée d’une certaine accalmie sur les marchés obligataires. Aux Etats-Unis notamment, le taux des obligations d’Etat à 10 ans a reflué aux environs de 1,6%, après un pic a près de 1,8% fin mars. Cette légère détente des taux d’intérêt américains s’est également traduite par une dépréciation assez sensible du dollar sur le marché des changes.

Sur le front sanitaire, la situation mondiale a connu une détérioration assez marquée au cours du mois écoulé. Celle-ci s’explique essentiellement par la situation toujours dégradée dans certains pays émergents d’Amérique latine mais surtout par la flambée de l’épidémie de Covid en Inde, géant démographique au niveau mondial. Globalement, l’Asie du Sud et le Japon ont connu un certain regain de contaminations au cours du mois écoulé. Aux Etats-Unis et, dans une moindre mesure, en Europe, la situation sanitaire semble en voie d’amélioration, grâce notamment à une accélération des campagnes de vaccination.

Sur le plan économique, la dynamique est demeurée favorable dans la plupart des grandes zones. La reprise du cycle industriel mondial se poursuit sur un rythme extrêmement soutenu, tandis que les services connaissent une amélioration progressive. En Europe par exemple, après un hiver particulièrement maussade, les enquêtes d’activité dans le secteur des services semblent avoir amorcé un redressement. Pour le secteur industriel, les enquêtes de conjoncture se situent actuellement proches des plus hauts historiques jamais observés. L’orientation très expansionniste des politiques publiques a en outre été confirmée. Aux Etats-Unis, le Président Biden déroule le programme budgétaire très ambitieux annoncé durant sa campagne électorale. Les banquiers centraux ont également confirmé leurs biais expansionnistes, affichant une grande sérénité quant à la remontée des pressions inflationnistes depuis quelques mois. Sur le plan micro-économique enfin, soulignons la dynamique extrêmement porteuse des publications de résultats des deux côtés de l’Atlantique, qui ont assez largement dépassé les attentes du consensus des analystes pour le premier trimestre.

Nous procédons ce mois-ci à quelques ajustements, visant a réduire un peu l’agressivité des portefeuilles tout en conservant un biais modérément positif. Le contexte global nous semble encore porteur pour les actifs risqués, mais l’environnement de taux d’intérêt devrait rester assez peu favorable tandis que le flux de bonnes surprises économiques pourrait se tasser dans les prochains mois. Après la hausse d’avril, les valorisations des actions se sont en outre encore tendues.

Après les performances très soutenues du mois d’avril, nous réduisons un peu les positions en actions pour revenir à notre allocation cible (55% d’actions pour un portefeuille P6, contre 50% dans son allocation stratégique). Comme nous en évoquions la possibilité le mois dernier, nous supprimons les positions sur les marchés émergents (actions et taux) en raison de la dégradation sanitaire dans des pays importants (Inde) et d’un environnement de taux moins porteur aux Etats-Unis. Nous supprimons également l’exposition aux petites valeurs. Les portefeuilles diversifiés sont donc modérément sur-exposés en actions par rapport aux obligations, avec des biais maintenus sur les secteur technologique et financier dans les poches actions et un biais sur les obligations d’entreprises bien notées dans les poches obligataires.

6 avril 2021

Le mois de mars s’est achevé dans la tendance des deux mois précédents pour les marchés financiers internationaux. Les actifs risqués, et les actions en particulier, enregistrent des performances nettement positives depuis le début de l’année, soutenus par la poursuite du redressement de la croissance mondiale et par les perspectives de politiques économiques très expansionnistes à l’horizon des prochains trimestres. Les thématiques les plus cycliques ont continué de surperformer le marché mondial, de même que les secteurs décotés (« value »); les thématiques de croissance chèrement valorisées restant pénalisées, en relatif, par la hausse des taux à long terme.

Les marchés obligataires ont en effet enregistré un nouveau repli significatif au cours du mois écoulé, en particulier aux Etats-Unis, alors que les mouvements étaient nettement moins marqués en Europe. Le taux des obligations d’Etat américaines approchait ainsi les 1,8% fin mars, des niveaux qui n’avaient pas été observés depuis le déclenchement de la crise sanitaire à l’hiver 2020. Le dollar a bénéficié de cette remontée des rendements obligataires américains, poursuivant le mouvement d’appréciation entamé en début d’année.

Sur le plan sanitaire la situation mondiale, plutôt en voie d’amélioration, demeure marquée par de fortes disparités régionales. Les campagnes de vaccination ont nettement accéléré au cours des dernières semaines, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni notamment, et permettent déjà de constater une baisse significative de la pression sur les systèmes hospitaliers. Des allègements progressifs des contraintes sanitaires ont ainsi commencé à être mises en œuvre dans ces zones. L’Europe continentale demeure confrontée pour sa part à une troisième vague de l’épidémie toujours très virulente, alors que le processus de vaccination a été jusqu’à présent assez lent. Les contraintes sanitaires y demeurent donc encore assez strictes (comme en France par exemple), mais la montée en puissance des campagnes de vaccination devrait commencer à produire des effets d’ici quelques semaines.

Concernant la situation économique, le scénario d’une poursuite de la reprise mondiale, après le creux marqué de 2020, se confirme. Dans le secteur manufacturier, les indicateurs d’activité (enquêtes de conjoncture du type PMI) sont très favorablement orientés et atteignent même dans certaines zones des niveaux records. L’activité dans les services demeure généralement moins dynamique, les mesure de distanciation sociale pesant toujours très lourdement sur des secteurs tels que les loisirs, les transports ou la restauration. Les chiffres de croissance des prochains trimestres devraient donc être extrêmement soutenus dans l’ensemble, à l’image du rattrapage observé au troisième trimestre 2020. En outre, les politiques budgétaires demeurent très expansionnistes dans la plupart des grandes zones économiques. Concernant l’inflation, une remontée des prix a bien commencé, provoquée notamment par le redressement marqué de nombreuses matières premières, mais elle devrait se révéler temporaire. C’est d’ailleurs le message répété par la plupart des grandes banques centrales, et qui devrait se traduire par le maintien de politiques monétaires très accommodantes.

Dans ce contexte nous ne modifions pas la composition des portefeuilles sous gestion ce mois-ci. Ceux-ci demeurent positionnés de façon modérément pro-cyclique, afin de bénéficier d’un environnement macro-économique qui nous paraît porteur. Les actions sont donc privilégiées par rapport aux obligations dans les portefeuilles diversifiés. Au sein des poches actions, nous privilégions les secteurs de la technologie et, dans une optique de plus court terme, le secteur financier. Au sein des poches obligataires nous maintenons un biais en faveur du risque de crédit. Nous mettons cependant sous surveillance nos positions sur les marchés émergents, à la fois en actions et en obligations, qui ont été pénalisées au cours de la période récente par la remontée des taux à long terme américains et par l’appréciation significative du dollar.

3 mars 2021

Les marchés actions internationaux ont terminé le mois de février sur des performances positives, malgré un net regain de volatilité au cours des dernières semaines provoqué par la brutale dégradation du marché obligataire américain. Le rendement du T-Bond à dix ans s’est en effet fortement tendu au cours du mois de février, passant brièvement au-dessus de 1,6% et retrouvant ainsi quasiment son niveau d’avant le déclenchement de la pandémie de coronavirus il y a près d’un an. Bien qu’amorti, ce mouvement s’est évidemment transmis aux marchés obligataires européens, où le rendement à dix ans de la dette d’Etat française est repassé ponctuellement en territoire positif.

Des craintes d’une résurgence de l’inflation au niveau mondial sont à l’origine de cette hausse marquée des rendements obligataires. Avec le redémarrage de l’activité industrielle mondiale, on constate en effet une nette remontée des prix de nombreuses matières premières (le pétrole est par exemple en hausse de plus de 25% depuis le début de l’année) qui commence à se traduire par une accélération des prix à la production. Ces pressions sont en outre accentuées dans certains secteurs où le redémarrage de la demande a été très rapide et où les chaînes de production ont été ponctuellement désorganisées par les mesures sanitaires adoptées pour lutter contre la pandémie. Rappelons toutefois que ces hausses interviennent après la phase de très forte baisse qui avait suivi la récession mondiale marquée du printemps 2020 ; il s’agit donc d’un certain retour à la normale qui reflète la reprise industrielle mondiale en cours depuis plusieurs mois.

Au-delà de la normalisation induite par la hausse des prix des matières premières au cours des prochains mois, les risques d’une véritable résurgence de l’inflation mondiale nous paraissent extrêmement limités aujourd’hui. Le choc très négatif subi par les marchés du travail de nombreuses zones géographiques au cours de la récession de l’an dernier devrait en particulier limiter sensiblement les pressions salariales, principal facteur d’une hausse durable de l’inflation. Dans cette perspective, la remontée récente des taux d’intérêt à long terme nous semble essentiellement le résultat d’un début de normalisation sur les marchés obligataires, qui ont fortement progressé l’an passé, que d’une phase durable de dégradation sur un rythme rapide. Les principales banques centrales ont d’ailleurs commencé à s’exprimer sur le sujet, confirmant le maintien de politiques monétaires très accommodantes à l’horizon des prochains trimestres.

Pour les marchés actions internationaux, après une reprise spectaculaire depuis près d’un an et compte tenu de niveaux de valorisations relativement tendus, il est clair désormais que l’évolution des taux d’intérêt ne sera plus un soutien à la hausse. La reprise de l’activité mondiale qui devrait prendre de l’ampleur dans les prochains mois, avec la réouverture progressive des économies encore affectées par des mesures de restriction sanitaires, devrait néanmoins se traduire par une accélération très nette des profits des entreprises, ce qui constituera un facteur de soutien puissant pour les bourses mondiales.

Dans ce contexte, nous confirmons le biais pro-cyclique des portefeuilles sans retenir l’idée d’une dégradation forte et durable des marchés obligataires. Nous maintenons ainsi une surpondération des actions au détriment des obligations dans les portefeuilles diversifiés. Au sein des actions, nous confirmons nos biais en faveur des zones émergentes et des petites capitalisations. Au niveau sectoriel, nous conservons également une vue positive sur le secteur technologique malgré sa sous-performance récente, et nous ajoutons ce mois-ci une position sur le secteur financier qui devrait bénéficier de la hausse des taux longs et de la reprise économique. Au sein des poches obligataires, nous maintenons une vue positive sur la dette émergente en devises fortes, et nous ajoutons ce mois-ci une position sur les obligations d’entreprises européennes, plus sensibles à la reprise économique et à duration un peu moins élevée.

Ceci se traduit notamment par les mouvements suivants dans vos portefeuilles (en terme d’achat de nouveaux instruments) :

Assurances-Vie

  • Achat de l’ETF Lyxor MSCI World Financials (Actions Monde – Sociétés financières)

Comptes-titres

  • Vente des ETF Xtrackers MSCI World Information Technology (Actions Monde – Technologies de l’information) et Xtrackers MSCI World Communication Services (Actions Monde – Services de télécommunication)

8 février 2021

Après une fin d’année 2020 euphorique, les marchés financiers internationaux ont commencé l’année 2021 de façon plus chahutée. Les indices actions mondiaux ont ainsi poursuivi sur leur tendance haussière au cours des trois premières semaines de janvier, établissant de nouveaux plus hauts historiques, avant de corriger de façon assez brutale au cours des derniers jours du mois. Depuis le début de l’année, les performances de la plupart des grandes classes d’actifs s’affichaient au final proches de zero fin janvier.

On notera toutefois au sein de l’univers actions la bonne performance des marchés émergents, essentiellement asiatiques, et, au niveau sectoriel, la poursuite de la hausse du secteur de la technologie ainsi que la remontée du secteur de l’énergie, dans la foulée de la hausse du pétrole.

Sur le plan sanitaire les nouvelles sont contrastées. Le nombre global de nouvelles contaminations tend à se réduire un peu au niveau international, mais la dynamique de l’épidémie demeure problématique en Europe. Dans cette zone, la propagation de nouveaux variants, plus contagieux, a conduit de nombreux pays à durcir à nouveau les restrictions sanitaires. Parallèlement, les campagnes de vaccination prennent de l’ampleur partout dans le monde, sous la contrainte des capacités de production de l’industrie pharmaceutique et de l’organisation logistique d’opérations jamais vues à cette échelle et de façon simultanée sur l’ensemble du globe.

Sur le plan économique, peu d’éléments nouveaux sont à mentionner. Globalement, la reprise de l’activité se poursuit au niveau mondial. Reflétant en grande partie les situations sanitaires de chaque grande zone, les dynamiques conjoncturelles sont très positive en Asie, satisfaisante aux Etats-Unis et plus chaotique en Europe où le durcissement des mesures de restriction sanitaires n’a pas manqué d’affecter à nouveau les secteurs les plus sensibles à la proximité physique (loisirs, restauration, tourisme, transport…).On note cependant la meilleure résistance de l’activité économique européenne aux nouvelles restrictions sanitaires par rapport au confinement du printemps 2020, à la fois grâce à leur caractère moins contraignant et à la meilleure adaptation des ménages et des entreprises. Le maintien, voire l’accentuation, des politiques de soutien budgétaire permettent également de modérer l’impact récessif des mesures de restriction sanitaires.

Ces tendances ne remettent donc pas en cause la perspective d’une reprise de l’activité économique mondiale au cours de l’année qui commence. Les politiques économiques vont rester très accommodantes (voire le devenir encore plus aux Etats-Unis) et la généralisation des vaccinations devraient permettre de desserrer progressivement les contraintes sanitaires tout en restaurant la confiance des agents économiques. Ce processus devrait prendre un peu plus de temps en Europe, mais il semble raisonnable de penser que la situation sera nettement éclaircie à la fin du printemps.

Dans ce contexte, nous maintenons le biais modérément optimiste des portefeuilles, avec des positions pro-cycliques qui ont été dans l’ensemble payantes depuis le début de l’année. En termes de classes d’actifs, nous privilégions toujours les actions par rapport aux obligations, dans des proportions toutefois modérées compte tenu du niveau de valorisation assez tendu des actions, notamment aux Etats-Unis. Au sein de la classe d’actifs actions, nous privilégions toujours le secteur de la technologie et les zones émergentes. Nous ajoutons ce mois-ci une position sur les petites valeurs, dont le caractère pro-cyclique devrait bénéficier de l’amélioration de l’environnement international. Au sein des poches obligataires, nous maintenons une position sur les obligations émergentes en devises fortes.

Ceci se traduit notamment par les mouvements suivants dans vos portefeuilles (en terme d’achat de nouveaux instruments) :

Assurances-Vie

  • Achat de l’ETF Amundi Russel 2000 UCITS ETF (Actions Etats-Unis – Petites capitalisations boursières)

7 janvier 2021

Poursuivant sur la tendance très favorable du mois précédent, les marchés actions mondiaux ont poursuivi leur hausse au mois de décembre, établissant de nouveaux plus hauts historiques. C’est une année 2020 exceptionnelle qui s’achève ainsi, avec des résultats tout à fait favorables pour les performances des principales grandes classes d’actifs.
Sur le plan économique, l’année passée restera dans les annales comme celle de la plus violente récession mondiale de la période moderne. Confrontées à la pandémie de Covid 19 à la fin de l’hiver dernier, les autorités publiques de la quasi-totalité de la planète n’ont eu d’autres choix que de recourir à des mesures de restrictions sanitaires drastiques (confinement) qui ont conduit à une contraction brutale de l’activité mondiale au cours du premier semestre. En l’espace de quelques semaines, le PIB mondial a ainsi reculé dans des proportions qui n’avaient jamais été constatées sur une période si courte.

Pour accompagner ces mesures aux effets dévastateurs sur l’économie, les pouvoirs publics ont néanmoins rapidement ajusté les politiques économiques afin de soutenir la croissance mondiale. Les politiques monétaires ont été fortement relâchées partout dans le monde (baisse des taux d’intérêt, programmes de rachats de titres massifs), tandis que les politiques budgétaires ont été mises à contribution quelques semaines plus tard, avec des mesures de soutien aux agents privés les plus impactés par les mesures de restrictions sanitaires. La croissance mondiale a finalement pu rebondir au cours du troisième trimestre de manière significative.

En ce début d’année 2021, la situation demeure malgré tout encore assez préoccupante sur le court terme. La deuxième (ou troisième) vague de Covid-19 s’avère particulièrement virulente dans beaucoup de pays, forçant les autorités à recourir à de nouvelles mesures sanitaires restrictives. Bien que généralement moins strictes que les confinements appliqués au printemps dernier, celles-ci sont néanmoins pénalisantes pour le rebond en cours de l’activité. Principal motif d’optimisme, les premières campagnes de vaccination ont pu commencer depuis quelques semaines, et leur généralisation dans les prochains mois devraient permettre de venir à bout de l’épidémie au cours de la seconde partie de l’année 2021.

Après un krach très brutal au cours des mois de février et mars, les marchés d’actions mondiaux ont connu une reprise spectaculaire à partir du printemps, et terminent l’année en établissant de nouveaux records. Les disparités se révèlent toutefois importantes à la fois en termes sectoriels (la technologie se révélant le grand gagnant de 2020) et géographiques (les Etats-Unis et l’Asie affichant des performances nettement supérieures à l’Europe). La classe d’actifs obligataire termine également l’année en territoire positif, grâce en particulier à l’action des grandes banques centrales.

Dans ce contexte nous maintenons les orientations plutôt pro-cycliques des portefeuilles que nous avons mis en place à la fin du printemps. Celles-ci reposent notamment sur le redressement continu de l’activité mondiale, que les toutes dernières enquêtes de conjoncture confirment bien dans l’ensemble des grandes zones économiques. En outre, des risques importants ont été levés au cours des dernières semaines sur le plan politique (accord post-Brexit, élections américaines), ce qui contribue à éclaircir en partie l’horizon des prochains mois.

Nous maintenons donc un biais modéré en faveur des actions et au détriment des obligations dans les portefeuilles diversifiés (surpondération de 5% dans un portefeuille équilibré de type P6). Au sein de la poche actions, nous maintenons un léger biais en faveur des pays émergents et du secteur de la technologie . Nous supprimons en revanche la sur-exposition au secteur des télécoms, trop défensif et sensible à l’évolution des taux d’intérêt. Au sein des poches obligataires, nous introduisons une sur-exposition aux obligations émergentes couvertes du risque de change.

Ceci se traduit notamment par les mouvements suivants dans vos portefeuilles (en terme d’achat de nouveaux instruments) :

Assurances-Vie

  • Achat du fonds BNP Paribas Easy JPM ESG EMBI Global Diversified Composite (Bons du Trésor Pays Emergents émis en dollars et couverts contre l’euro) dans les profils 2 à 9

10 Décembre 2020

Le mois de novembre a vu un retournement brutal des tendances observées sur les marchés financiers au cours des mois précédents. Les actifs et les thématiques les plus risqués ont connu un rebond spectaculaire, enregistrant des performances très positives et même historiques pour certains d’entre eux. Ainsi, les actions internationales ont nettement progressé, les indices mondiaux établissant de nouveaux records historiques. Au sein de cette classe d’actifs, ce sont en particulier les thématiques les plus cycliques qui ont surperformé le reste du marché. Cette forte baisse de l’aversion pour le risque s’est également traduite par un rebond marqué du prix du pétrole et d’autres matières premières industrielles, sensibles à la tenue de la conjoncture mondiale. Logiquement, les actifs plus défensifs (produits de taux, or…) affichent des performances en retrait sur cette même période.

Les premières annonces concernant la mise au point de vaccins efficaces contre la Covid 19 ont largement contribué à ce regain d’optimisme. Un certain éclaircissement de la situation politique américaine, après quelques jours d’incertitudes à la suite de l’élection présidentielle, a également certainement bénéficié aux marchés financiers, même si le président Trump n’a toujours pas officiellement reconnu sa défaite.

Malgré les espoirs suscités par l’annonce de la mise au point de plusieurs vaccins efficaces, la situation sanitaire demeure préoccupante à court terme dans de grandes zones économiques. Aux Etats-Unis, le nombre des contaminations et des décès a atteint des niveaux records à la fin du mois de novembre. En Europe, de nombreux pays demeurent confrontés à la seconde vague de l’épidémie, même si les mesures de restrictions sanitaires mises en place à l’automne ont conduit à un certain ralentissement de la progression de l’épidémie. Sur le plan économique, toutefois, les effets récessifs de cette nouvelle vague sont nettement moindres qu’au printemps. Aux Etats-Unis, la conjoncture économique fait preuve d’une résistance remarquable, les indicateurs avancés de l’activité demeurant sur des niveaux nettement positifs. La principale question de court terme concerne les mesures de soutien aux ménages qui doivent être suspendues à la fin de l’année si aucun nouveau plan de relance n’est adopté. Bien que toujours en discussion, la probabilité d’un premier accord entre républicains et démocrates semble toutefois élevée.

En Europe, les mesures de restrictions sanitaires mises en place récemment ont logiquement conduit à un net freinage de l’activité au cours des dernières semaines, qui devrait se traduire par un probable recul de l’activité au dernier trimestre. Celui-ci devrait être cependant bien moins marqué que le plongeon du printemps (dans le cas de la France, l’INSEE estime que cet impact sera trois fois moindre). Du côté positif, on notera enfin qu’en Asie, et en Chine notamment, le redressement de l’activité se poursuit sur un rythme très soutenu, grâce en particulier à une situation sanitaire qui semble largement sous contrôle pour le moment.

Dans les portefeuilles, nous ne procédons ce mois-ci qu’à un rééquilibrage technique des allocations après les forts mouvements de novembre. Nous allégeons notamment un peu les positions en actions dans les allocations diversifiées, car elles approchaient de leurs bornes supérieures après le rallye de novembre. Nous conservons cependant une surpondération sur cette classe d’actifs. Ce positionnement reflète notre confiance dans le redressement du cycle économique mondial, malgré les incertitudes de court terme générées par la nouvelle vague de l’épidémie. Au sein des actions, nous maintenons également nos vues sectorielles sur la technologie et les télécoms ainsi que notre position tactique sur les pays émergents.

Par ailleurs, nous procédons à des ajustements dans les comptes-titres et PEA dans l’optique d’intégrer en permanence dans vos portefeuilles les instruments dont nous jugeons la qualité de réplication la meilleure. Nous introduisons notamment dans les comptes-titres les fonds Amundi ETF PEA MSCI Europe (Actions Europe), iShares MSCI World EUR Hedged (Actions Monde couvertes), Vanguard EUR Corporate Bond (Obligations d’entreprise zone Euro) et Vanguard EUR Eurozone Government Bond (Obligations d’Etat zone Euro). Dans les PEA, nous achetons également un nouvel ETF investi dans les actions de la zone Euro : le BNP Paribas Easy MSCI EMU ex CW.

6 novembre 2020

Le début de correction des actifs risqués observé en septembre s’est encore accentué au cours du mois écoulé. Globalement, les marchés d’actions internationaux ont reculé dans la plupart des grandes zones géographiques, à l’exception des pays émergents. Le recul a été particulièrement sensible dans les pays européens, sous l’effet de l’aggravation de l’épidémie de Covid et de la mise en place de mesures sanitaires visant à contrer cette seconde vague. Aux Etats-Unis, la baisse a été un peu moins marquée mais elle avoisine tout de même les 3% en octobre. Le pétrole a également pâti de la montée de l’aversion au risque, tandis que les rendements des obligations d’Etat se détendaient, profitant de leur statut de valeurs refuges.

La situation sanitaire s’est rapidement dégradée au cours des dernières semaines aux Etats-Unis et en Europe. Le nombre de contaminations est nettement reparti à la hausse dans ces deux grandes zones, matérialisant ainsi les craintes d’une deuxième vague de l’épidémie (et même d’une troisième dans le cas des Etats-Unis).Cette dégradation a conduit de nombreux pays européens à durcir sensiblement les mesures sanitaires déjà en place, pour revenir à une situation de confinement assez strict dans certains cas. Le principal effet négatif devrait continuer de se faire sentir pour les services aux particuliers (tourisme, loisirs, restauration…) et sur les ventes au détail. Il semble donc désormais acquis, dans le cas de l’Europe, qu’après le net rebond enregistré au troisième trimestre (supérieur aux attentes de l’ensemble des analystes), un nouveau recul est à prévoir au cours du dernier trimestre 2020. Son ampleur, très incertaine compte tenu des l’inconnue portant sur la durée d’application des mesures, devrait toutefois être bien moins importante qu’au cours du deuxième trimestre.

Soulignons toutefois que ce durcissement des mesures sanitaires ne concerne pour le moment que l‘Europe. Dans les pays émergents et en Asie l’évolution de la pandémie est plutôt encourageante désormais, tandis qu’aux Etats-Unis, malgré un nombre de contaminations en forte hausse, aucun durcissement des mesures n’a pour le moment été mis en œuvre.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, les résultats de l’élection américaine demeuraient encore incertains. Néanmoins, contrairement à ce qu’annonçaient les sondages, aucune vague bleue n’a été observée à la Chambre des Représentants, au Sénat et encore moins au niveau de l’élection présidentielle. La perspective d’un changement radical de la politique économique, moins favorables aux actifs financiers, s’éloigne donc très nettement dans la mesure où le prochain Président ne disposera que d’une marge de manœuvre limitée dans tous les cas de figure.

Dans ce contexte, nous ne modifions que marginalement les allocations des portefeuilles. Certes les perspectives économiques de court terme se sont un peu assombries en Europe (du fait des nouvelles mesures de confinement) et aux Etats-Unis (du fait d’une situation politique encore confuse) mais le scénario d’une reprise mondiale progressive ne nous semble pas remis en cause à un horizon un peu plus lointain, et les marchés ont probablement déjà en partie intégré ces éléments moins favorables.

De bonnes nouvelles sur le front sanitaire (avancées des traitements ou mise au point d’un vaccin) sont en outre possibles à court terme. Nous maintenons donc notre biais modérément pro-cyclique en faveur des actions, en le ré-orientant toutefois vers les marchés émergents au détriment des pays développés.

Par ailleurs, nous procédons aux arbitrages suivants dans l’optique d’introduire en permanence dans vos portefeuilles les instruments dont nous jugeons la qualité de réplication la meilleure :

Assurance-Vie

  • Vente du fonds Fidelity S&P 500 au profit de l’ETF BNP Paribas Easy S&P 500 (Actions Etats-Unis)
  • Vente du fonds BNP Paribas Easy – MSCI World Hedged EUR ex CW pour l’achat de l’ETF Xtrackers MSCI World Swap EUR Hedged (Actions Monde couvertes des fluctuations du dollar contre l’euro)
  • Vente de l’ETF Amundi Msci Emerging Markets en faveur du fonds FBNP Paribas Easy MSCI Emerging Markets ex CW (Actions Pays émergents)

Comptes-titres

  • Vente du fonds Amundi Index Euro Aggregate Corporate Bond SRI au profit du fonds BNP Paribas Easy - EUR Corporate Bond SRI Fossil Free (Obligations d’entreprise Zone euro SRI)

8 septembre 2020

Malgré une violente correction en fin de mois, les marchés d’actions internationaux ont poursuivi leur redressement au cours du mois d’août 2020, le marché américain enregistrant même de nouveaux plus hauts historiques.

Ce mouvement de reprise boursière a été soutenu par la poursuite du rebond de la conjoncture internationale, comme en témoigne par exemple la nette progression des enquêtes auprès des chefs d’entreprises (indices PMI) dans la plupart des grandes zones économiques. A court terme, l’amélioration de l’activité économique mondiale devrait donc se poursuivre, tandis que d’ici quelques mois les effets expansionnistes des politiques économiques de soutien mises en place depuis le déclenchement de la crise sanitaire devraient faire sentir leurs effets favorables.

Globalement, le positionnement modérément pro-cyclique de nos allocations a donc été très payant sur la période récente : les actions ont continué de surperformer les obligations tandis que les secteurs de la technologie et des télécoms ont poursuivi leur marche en avant à un rythme plus rapide que celui de l’ensemble du marché.

Nous maintenons pour le moment ces positions dans les portefeuilles, tout en étant conscients que l’environnement pourrait être un peu moins favorable désormais. Le rythme d’expansion de l’activité devrait logiquement se modérer un peu, après une phase de rattrapage extrêmement dynamique qui faisait suite à un plongeon historique.

Comme nous l’avons évoqué dans un article récent, des risques importants demeurent. Nous restons vigilants sur la situation sanitaire internationale qui demeure problématique dans beaucoup de régions, dans un contexte où aucun traitement efficace ou de vaccin contre le Covid 19 ne sont encore disponibles. Nous avons également mentionné la situation politique américaine, extrêmement tendue, qui pourrait être source d’inquiétudes pour les marchés financiers d’ici la fin de l’année.

Il faut également rappeler qu’après le très fort rebond des derniers mois, les valorisations des marchés d’actions sont à nouveau tendues, sans toutefois atteindre des niveaux irrationnels pour l’ensemble des marchés (mais on peut s’interroger dans le cas de certains titres ou secteurs).

Aucun de ces éléments ne nous paraît suffisamment inquiétant aujourd’hui pour justifier un positionnement plus prudent des portefeuilles ; le mouvement de reprise de l’activité et la hausse des profits devraient à notre sens dominer dans les prochains mois. Toutefois, dans un contexte de valorisations boursières plus tendues, les risques mentionnés plus haut pourraient bien se traduire par une volatilité accrue dans les prochaines semaines, comme cela a été le cas à la fin du mois d’août.

Au final, nous procédons à un simple « rebalancement technique » des portefeuilles ce mois-ci, pour les ramener en ligne avec leurs allocations cibles dont ils avaient un peu dévié avec les mouvements favorables des marchés. Rappelons que l’exposition aux actions est de 55% dans un portefeuille équilibré de type P6 (contre 50% pour l’allocation stratégique) tandis que deux secteurs sont privilégiés dans les poches actions, la technologie et les télécoms (à hauteur de 5% chacun dans un portefeuille 100% actions de type P10).

30 juin 2020

Le mouvement de reprise des actifs risqués amorcé à la fin du mois de mars a connu un certain fléchissement en juin, tandis que la volatilité des marchés d’actions connaissait un net rebond.

Du côté positif, les signaux de reprise de l’activité économique mondiale depuis la levée progressive des mesures de restrictions sanitaires se sont multipliés. Du côté de l’offre en particulier, les enquêtes de confiance auprès des chefs d’entreprises ont poursuivi le rebond entamé au mois de mai, sur un rythme même supérieur aux attentes du consensus. Dans le cas de la France par exemple, l’enquête Markit du climat des affaires est repassée au-dessus du seuil des 50 au mois de juin, signalant une activité en expansion dans le secteur privé. L’INSEE a également noté un redémarrage significatif de l’activité française dès le mois de mai, ce qui l’a conduit à revoir à la hausse ses prévisions de croissance (négative) du deuxième trimestre.

Du côté de la demande, les ménages ont également sensiblement augmenté leurs dépenses de consommation à partir du mois de mai dans la plupart des grandes zones économiques. L’ajustement du marché du travail constitue toutefois une incertitude importante à l’horizon des prochains mois et déterminera en grande partie la poursuite, ou non, de ces évolutions favorables.

Du côté négatif, on note surtout le développement toujours très rapide de l’épidémie de COVID 19 dans certaines zones géographiques importantes (Amérique latine, Etats-Unis, certains pays d’Asie…), ainsi que la persistance de tensions internationales, dont l’origine se trouve souvent dans l’attitude assez agressive du Président américain.

Au final, après un excellent début de mois porté par des indicateurs économiques encourageants, les marchés d’actions ont sensiblement reculé fin juin, sous l’effet de la montée des tensions internationales et de craintes sur l’épidémie.

Pour notre part, nous poursuivons le mouvement progressif de re-sensibilisation des portefeuilles aux actifs risqués, amorcé en mars dernier. Les signes de redémarrage de l’activité nous semblent très encourageants à court terme, tandis que le soutien massif des politiques budgétaires et monétaires demeure intact. En Europe en particulier, la perspective d’un plan de soutien budgétaire financé par de l’endettement mutualisé, même s’il reste encore à finaliser de façon concrète, constitue une excellente nouvelle et une étape très importante du processus d’intégration de la zone Euro.

Le risque d’une résurgence de l’épidémie demeure, mais la probabilité d’une nouvelle phase de confinement généralisé, très néfaste pour l’activité économique, semble faible. Dans les portefeuilles diversifiés, nous augmentons ainsi l’exposition aux actions pour revenir à une sur-exposition sur cette classe d’actifs. Dans un portefeuille de risque moyen (du type P6), l’exposition aux actions passe ainsi de 50% le mois dernier à 55% ce mois-ci, soit 5% de plus que l’allocation stratégique.

Au sein de la poche actions des portefeuilles, nous procédons à un mouvement similaire en réduisant notre exposition au secteur de la santé, très défensif. Les télécoms et la technologie (5% chacun dans un portefeuille pur actions du type P10) demeurent nos principales positions tactiques. Les poches obligataires des portefeuilles demeurent quant à elles en ligne avec leurs allocations stratégiques.

Ceci se traduit notamment par les mouvements suivants dans vos portefeuilles (en terme d’achat de nouveaux instruments) :

Assurances-Vie

Vente de l’ETF Lyxor MSCI World Health Care (Actions Monde – Santé)

Comptes-titres

Vente de l’ETF iShares MSCI World Health Care Sector (Actions Monde – Santé)

26 mai 2020

Après le choc très violent provoqué par la mise en place du confinement courant mars dans de très nombreux pays, les statistiques économiques les plus récentes semblent confirmer un redémarrage progressif de l’activité, conséquence logique de la levée, à un rythme toutefois très prudent en général, des mesures de restriction sanitaire. En Europe, par exemple, les premières estimations des enquêtes de conjoncture signalent un rebond de l’activité dès le mois de mai, après les plongeons historiques enregistrés au cours du mois d’avril.

Les signaux encourageants enregistrés sur le front de l’épidémie dans la plupart des grandes zones ont permis aux pouvoirs publics d’alléger les mesures de confinement sanitaire et ont permis un certain retour à la normale en termes d’activité économique. C’est précisément ce qui est observable en Chine depuis plusieurs semaines, première économie au monde à avoir subi ce choc inédit.

Si le pire de la chute de l’activité est probablement derrière nous, le rythme de la reprise apparaît aujourd’hui très incertain et ne sera vraisemblablement que très progressif. Certains secteurs non négligeables demeurent en effet soumis à des mesures sanitaires très fortes (loisirs, tourisme, transport…), tandis que le retour à la normale dans les secteurs déconfinés s’accompagne en général de contraintes fortes (process alourdis visant à limiter les risques de contagion), qui ont certainement un effet de freinage sur la reprise.

D’autre part, le choc négatif sur l’activité a déjà eu un effet très visible sur le marché du travail (immédiat et d’une ampleur historique aux Etats-Unis, plus limité grâce à l’accompagnement budgétaire en Europe) ce qui risque de conduire à un comportement de dépense assez prudent de la part des ménages (sans parler des craintes concernant le virus qui risquent de perdurer encore un certain temps). Du côté des entreprises aussi, le niveau d’incertitude très élevé qui entoure les perspectives de demande ne paraît pas favorable à un comportement agressif en termes d’investissement. Le choc du confinement devrait en outre se traduire par une augmentation significative du nombre de faillites d’entreprises, les plus fragiles n’étant pas en mesure de traverser un tel trou d’air et les pouvoirs publics n’ayant pas les ressources suffisantes pour soutenir l’ensemble du secteur productif.

Dans ce contexte difficile mais marqué tout de même par de bonnes nouvelles sur le front sanitaire et par un certain rebond de l’activité après la chute vertigineuse d’avril, le mouvement de reprise des actifs risqués s’est poursuivi au cours du mois de mai, sur un rythme toutefois assez modeste en comparaison du mois d’avril. Les actions ont ainsi continué de surperformer les obligations.

Après avoir adopté des positions très prudentes au cours des derniers mois, nous procédons ce mois-ci à un mouvement progressif de re-sensibilisation au risque des portefeuilles, pour revenir à des positions plus neutres qui nous semblent plus adaptées à l’environnement décrit plus haut. En termes de grandes classes d’actifs, nous augmentons ainsi à nouveau l’exposition aux actions pour revenir à une allocation neutre (50% d’actions dans un profil équilibré du type P6, en ligne avec l’allocation stratégique et en hausse de 5% par rapport au mois dernier).Au sein de la poche actions des portefeuilles, nous procédons à un mouvement similaire en réduisant une partie de notre exposition aux secteurs les plus défensifs (les services aux collectivité) et en nous réexposant au secteur de la technologie. Nos surexpositions sectorielles au sein des poches actions concernent donc désormais la santé, les télécoms et la technologie (5% chacun dans un portefeuille pur actions du type P10) qui nous semblent à même de bien se comporter dans le contexte actuel.

Ceci se traduit notamment par les mouvements suivants dans vos portefeuilles (en terme d’achat de nouveaux instruments) :

Assurances-Vie

Vente de l’ETF Lyxor MSCI World Utilities au profit du Lyxor MSCI World Information Technology

Comptes-titres

Vente de l’ETF Xtrackers MSCI World Utilities en faveur du Xtrackers MSCI World Information Technology

PEA

Vente de l’ETF Lyxor STOXX Europe 600 Utilities au profit du Lyxor STOXX Europe 600 Technology

5 mai 2020

Les publications économiques des dernières semaines ont confirmé l’ampleur sans précédent de la récession mondiale qui a commencé au premier trimestre 2020. Dans l’ensemble des grandes zones géographiques, les mesures de confinement et de limitation des déplacements ont conduit à un plongeon spectaculaire de l’activité, que n’a pas pu empêcher le relâchement significatif des politiques budgétaires et monétaires.

Au niveau des entreprises, les premières publications de résultats pour le premier trimestre ont confirmé ces tendances, avec des reculs parfois extrêmement significatifs dans certains secteurs, tandis que l’incertitude à l’horizon des prochains mois a conduit nombre de sociétés à suspendre toute prévision pour l’ensemble de l’année 2020. Alors que les mesures de confinement n’ont commencé à être mise œuvre qu’au mois de mars dans la plupart des grandes zones économiques, les chiffres du deuxième trimestre qui seront publiés au début de l’été risquent bien de montrer des reculs encore plus sévères.

Toutefois, la mise en œuvre de mesures de déconfinement progressif dans le courant du mois de mai, permises par les signes d’une stabilisation de l’épidémie, peut laisser espérer une certaine reprise de l’activité dans les prochaines semaines. Sur les données mensuelles, le creux de l’activité pourrait donc bien être atteint en mai puis être suivi d’un rebond à parti de l’été. Celui-ci risque toutefois de n’être que progressif, compte tenu de la levée partielle et étalée dans le temps des mesures de confinement et de distanciation sociale.

Malgré cet environnement économique désastreux, les marchés financiers ont été marqués par un net retour de l’appétit pour le risque au cours du mois d’avril. Les marchés actions en particulier ont enregistré des hausses à deux chiffres sur le mois. Le pétrole est en revanche resté très pénalisé par l’effondrement de la demande mondiale et par la saturation croissante des capacités de stockage.

Dans cet environnement, nous jugeons plus prudent de maintenir encore quelques temps l’orientation relativement défensive de notre gestion, et ne modifions pas nos allocations cibles par rapport au mois précédent. Concernant les grandes classes d’actifs, nous maintenons notre sous-exposition aux actions (à 45% dans un profil P6 contre 50% pour l’allocation stratégique), ce qui nous conduit à alléger un peu la part actions des portefeuilles après le fort rebond du mois d’avril.

Au sein de la poche actions des portefeuilles, nous maintenons nos positions sur des secteurs défensifs (la santé, les télécoms et les services aux collectivités) dont les perspectives de profits devraient être moins affectées par la récession des prochains mois, en comparaison de secteurs plus exposés à la tenue de la croissance mondiale. Les poches obligataires des portefeuilles demeurent totalement en ligne avec les allocations stratégiques.

Par ailleurs, nous procédons aux arbitrages suivants dans les comptes-titres dans l’optique d’introduire en permanence dans vos portefeuilles les instruments dont nous jugeons la qualité de réplication la meilleure :

  • Au sein des actions mondiales : vente des ETF Lyxor PEA MSCI World UCITS et Lyxor MSCI World ESG Trend Leaders au profit des ETF Xtrackers MSCI World et iShares Core MSCI World UCITS ETF ;
  • Au sein des actions mondiale couvertes du risque de change contre l’euro : vente du fonds BNP Paribas Easy MSCI World SRI S-Series 5% en faveur de l’ETF Xtrackers MSCI World Swap ;
  • Au sein des actions américaines : vente du fonds Fidelity S&P 500 Index Fund en faveur du fonds BNP Paribas Easy S&P 500 ;
  • Au sein des actions émergentes : vente de l’ETF iShares MSCI EM IMI ESG Screened au profit de l’ETF BNP Paribas Easy MSCI Emerging Markets ex CW.

3 avril 2020

Le mois de mars s’est achevé sur des baisses très importantes des marchés actions internationaux, qui dépassent désormais largement les 20% par rapport aux plus hauts historiques atteints en début d’année et qui signalent ainsi la fin du long « bull market » qui avait commencé au printemps 2009.
L’extension de l’épidémie à l’ensemble de la planète et la mise en place progressive dans un nombre croissant de pays de stratégies sanitaires de confinement et de distanciation sociale constituent l’unique explication du très fort recul des actifs risqués, les plus sensibles à la tenue de la croissance économique. En effet, ces mesures mises en place dans le but de limiter la propagation de l’épidémie ont pour effet immédiat de conduire à une mise à l’arrêt brutale de pans entiers de l’économie mondiale.
Les premières statistiques économiques publiées pour le mois de mars montrent toutes une chute vertigineuse du niveau de l’activité dans l’ensemble des grandes zones économiques, et les premières estimations d’organismes officiels (OCDE, FMI, INSEE…) laissent entrevoir une récession économique jamais observée au cours des dernières décennies pour le premier semestre 2020.
Dans ce contexte hors norme, les autorités publiques en charge de la politique économique ont adopté assez rapidement une attitude extrêmement volontariste pour contrer les effets récessifs des mesures de confinement. La plupart des grands pays ont annoncé des relâchements très marqués des politiques budgétaires, tandis que les grandes banques centrales ont procédé à des détentes massives de leurs politiques monétaires. Autre élément encourageant, la levée progressive des règles de confinement en Chine (premier pays à avoir été touché par l’épidémie et à avoir mis en place des mesures sanitaires très strictes) semble bien se traduire par une reprise de l’activité, perceptible au travers d’un certains nombres de données économiques publiées ces dernières semaines.
Si ces éléments permettent d’imaginer une forme de reprise de l’activité économique à un horizon de quelques semaines ou mois selon les régions, la dynamique macroéconomique de court terme devrait demeurer extrêmement défavorable au cours des toutes prochaines semaines au niveau global, tant que les mesures de confinement en place impliqueront une forme de « glaciation » de l’activité. En outre, il semble désormais très probable que la levée des mesures sanitaires ne pourra se faire que par étapes, ce qui risque de se traduire par une reprise économique seulement progressive.
Dans ce contexte, nous confirmons le biais relativement prudent que nous avons adopté depuis le début du mois de février. Concernant les grandes classes d’actifs, nous maintenons notre sous-exposition aux actions (à 45% dans un profil profil 6 contre 50% pour l’allocation stratégique). Au sein de la poche actions des portefeuilles, nous initions trois positions sur des secteurs défensifs (la santé, les télécoms et les services aux collectivités) dont les perspectives de profits devraient être moins affectés par la récession des prochains mois, en comparaison de secteurs plus exposés à la tenue de la croissance mondiale. Sur les poches obligataires, nous ne procédons à aucune modification et maintenons des expositions en ligne avec les allocations stratégiques.

Ceci se traduit notamment par les mouvements suivants dans vos portefeuilles (en terme d’achat de nouveaux instruments) :

Assurances-Vie

  • Achat de l’ETF Lyxor MSCI World Utilities (Actions Monde – Services aux collectivités)
  • Achat de l’ETF Lyxor MSCI World Communication Services (Actions Monde – Télécommunications)
  • Achat de l’ETF Lyxor MSCI World Health Care (Actions Monde – Santé)

Comptes-Titres

  • Achat de l’ETF Xtrackers MSCI World Utilities (Actions Monde – Services aux collectivités)
  • Achat de l’ETF Xtrackers MSCI World Communication Services (Actions Monde – Télécommunications)
  • Achat de l’ETF iShares MSCI World Health Care Sector (Actions Monde – Santé)

PEA

  • Achat de l’ETF Lyxor STOXX Europe 600 Utilities (Actions Europe – Services aux collectivités)

17 mars 2020

L’extension rapide de l’épidémie de coronavirus à la plupart des pays au cours de ces derniers jours et la mise en place progressive de mesures de confinement et de distanciation sociale dans des pays importants (Italie, Espagne, France, Etats-Unis…) ont conduit à une nouvelle montée de l’aversion au risque sur les marchés financiers sur la période récente.

La perspective d’un coup d’arrêt brutal de l’activité économique sous l’effet de ces mesures, à l’exemple de ce qui s’est produit en Chine, a en effet conduit à des révisions drastiques des perspectives de profit des entreprises, impactant à la fois les marchés d’actions et la dette des entreprises.

Dans le même temps, les autorités publiques ont commencé à annoncer des mesures de soutien à l’activité (politique budgétaire) et aux marchés financiers (relâchement coordonné des politiques monétaires) afin de limiter au maximum les dégâts causés à court terme par les mesures drastiques de gestion sanitaire de l’épidémie.

Dans ce contexte, nous maintenons une vue toujours assez prudente sur les marchés d’actions à court terme. Cependant, sous l’effet de la très forte baisse récente des marchés, l’exposition aux actions des portefeuilles diversifiés (c’est-à-dire tous les profils sauf profils 1, 10 et PEA) était proche de leur limite basse. Nous avons donc procédé à une réallocation au sein de ces portefeuilles en faveur des actions. Dans un portefeuille de profil 6 par exemple, nous avons remonté l’exposition aux actions au niveau de 45%, qui reste encore inférieur à l’allocation stratégique neutre de 50%.

Nous continuons de suivre au jour le jour l’évolution de la situation internationale, en gardant à l’esprit que les mesures de confinement qui sont actuellement mises en place dans de nombreux pays finiront par permettre de maîtriser l’épidémie, à l’exemple de ce qui se produit actuellement en Chine. Une fois ces mesures progressivement levées, l’activité économique devrait pouvoir redémarrer progressivement, ce qui bénéficiera au final aux classes d’actifs les plus sensibles à la croissance économique (actions en particulier).

4 mars 2020

Le mois de février a été marqué par une très nette hausse de l’aversion au risque sur les marchés financiers internationaux. L’extension de l’épidémie de coronavirus en dehors de la Chine et sur la plupart des continents a conduit à une forte baisse des marchés d’actions (supérieure à 10% du pic au creux), alors que les obligations d’Etat retrouvaient leur rôle de valeurs refuges, les taux d’intérêt à long terme touchant des plus bas historiques aux Etats-Unis notamment.

En ce qui concerne la Chine, les premières statistiques économiques ont confirmé le choc extrêmement brutal pour l’économie causé par les mesures de confinement et de restriction des déplacements. L’enquête PMI de février a ainsi chuté à des plus bas historiques, qui laissent présager une probable contraction de l’activité. En contrepartie, ces mesures drastiques semblent donner des résultats, puisque l’expansion de l’épidémie paraît ralentir nettement depuis quelques semaines.

Dans le reste du monde, les effets de l’épidémie ne sont pas encore perceptibles dans les dernières statistiques économiques. Toutefois, de grandes économies sont désormais touchées (Corée du Sud, Italie…) et des mesures de confinement visant à endiguer la propagation du virus sont progressivement mises en place, à des échelles encore limitées par rapport à ce qui a été fait en Chine.

En conséquence, les risques d’un ralentissement mondial nettement plus marqué qu’anticipé il y a quelques semaines se sont sensiblement accrus. Les mesures de confinement ou de limitation des rassemblements auront des effets sur la croissance, et le choc psychologique sur les consommateurs pourrait également conduire à des comportements de dépenses plus prudents.

Face à cette nette dégradation, les autorités publiques semblent toutefois vouloir réagir rapidement. Les banquiers centraux de plusieurs grands pays ont clairement signalé qu’ils se tenaient prêts à agir, tandis que le levier budgétaire a également commencé à être activé (principalement au bénéfice des entreprises) dans les pays les plus touchés par les effets récessifs de l’épidémie.

Au final, cette expansion du virus au niveau mondial et les mesures de confinement et de restriction aux déplacements devraient conduire à un freinage de la croissance mondiale au cours du premier semestre beaucoup plus marqué qu’escompté il y a quelques semaines encore.

Dans ce contexte, nous poursuivons le mouvement de désensibilisation au risque des portefeuilles amorcé le mois dernier. Au sein des poches actions des portefeuilles, nous avons supprimé notre surexposition au secteur technologique. Au sein des poches obligataires, nous avons procédé aux mêmes ajustements en supprimant nos expositions aux thématiques les plus cycliques (obligations à haut rendement et obligations émergentes couvertes du risque de change). En conséquence, les poches actions et obligataires sont désormais en ligne avec les allocations stratégiques, sans plus aucune vue tactique de court terme.

Cela s’est notamment traduit par les ventes suivantes dans vos portefeuilles :

Assurance-Vie

  • Vente de l’ETF Lyxor MSCI World Information Technology (Actions Monde – Technologies de l’information)
  • Vente de l’ETF Lyxor iBoxx EUR Liquid High Yield (Obligations d’entreprises zone Euro à forts rendements)
  • Vente du fonds BNP Paribas Easy JPM ESG EMBI Global Diversified CompositeBons du Trésor Pays Emergents émis en dollars et couverts contre l’euro)

Comptes-titres

  • Vente du fonds BNP Paribas Easy - Markit iBoxx Global Developed Mrkt Lqd 100 HY Capped USD Hdg (Obligations Monde à forts rendements couvertes contre le risque de change)
  • Vente du fonds BNP Paribas Easy JPM ESG EMBI Global Diversified CompositeBons du Trésor Pays Emergents émis en dollars et couverts contre l’euro)

PEA

  • Vente de l’ETF Lyxor STOXX Europe 600 Technology (Actions Europe - Technologies de l’information)

6 février 2020

Le mois de janvier 2020 s’est achevé sur une forte note d’incertitude pour les marchés financiers. D’un côté, les publications macroéconomiques ont poursuivi la tendance à une nette amélioration qui s’était enclenchée à l’automne dernier. En Europe, aux Etats-Unis et dans un certain nombre de pays émergents les indicateurs avancés de l’activité ont continué à se redresser au début de l’année. Les tensions géopolitiques se sont en outre apaisées avec la signature d’un premier accord commercial entre les Etats-Unis et la Chine, l’approbation du plan de sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne et la désescalade des tensions au Moyen-Orient.

Toutefois, tous ces éléments favorables ont été contrebalancés par l’éclatement de la crise sanitaire du coronavirus en Chine, qui a conduit à une nette hausse de l’aversion au risque en fin de mois sur les marchés financiers internationaux. Au final, les actions ont terminé le mois sur une performance à peu près étale, tandis que les titres obligataires étaient soutenus par leur statut de valeur refuge.

La crise sanitaire en Chine nous a conduit à ajuster un peu nos portefeuilles, en réduisant leur degré d’agressivité pour revenir à des positions assez neutres en termes tactiques. En effet, les mesures de restriction et de quarantaine appliquées par les autorités chinoises dans le but de limiter la propagation du virus vont avoir un effet de freinage significatif sur l’activité tant qu’elles seront en place. Les zones géographiques concernées sont importantes en termes de poids dans l’économie chinoise et le nombre de régions touchées par ces restrictions à tendance à augmenter. Pour l’économie mondiale, ce choc ne sera pas sans conséquence compte tenu du poids significatif de la Chine et de son imbrication internationale.

Le scénario qui nous semble le plus probable aujourd’hui est celui d’un choc négatif pour la croissance mondiale au cours du premier trimestre (voire semestre), suivi d’un rebond par la suite une fois que l’épidémie aura été maîtrisée. Dans ce contexte, nous avons réduit l’exposition aux actions dans les portefeuilles diversifiés pour revenir aux allocations stratégiques. Au sein de l’univers obligataire, nous sommes revenus à une duration neutre par rapport à l’allocation stratégique, tout en maintenant une légère diversification sur les obligations à hauts rendements européennes et la dette émergente couverte du risque de change.

Ceci s’est notamment traduit ainsi dans vos portefeuilles (en terme de lignes soldées et d’achat de nouveaux instruments) :

Assurance-Vie

  • Vente de l’ETF Vanguard FTSE Developed Europe ex-UK (Actions Europe ex Grande-Bretagne) - Sauf Profil 2
  • Vente de l’ETF Lyxor EuroMTS 1-3Y Investment Grade (Obligations Europe court terme) - Sauf Profil 10
  • Achat de l’ETF Lyxor MSCI World UCITS ETF (Actions Monde)
  • Achat du fonds Fidelity MSCI Europe Index Fund (Actions Europe) - Sauf Profil 2
  • Achat de l’ETF SPDR Bloomberg Barclays Euro Aggregate Bond (Obligations zone Euro diversifiées) - Sauf Profil 10

Comptes-titres

  • Vente de l’ETF UBS Irl ETF plc - MSCI ACWI Socially Responsible (Ventes Actions Monde tous pays couvertes contre le risque de change)
  • Achat de l’ETF Lyxor PEA MSCI World (Actions Monde)
  • Achat du fonds BNP Paribas Easy MSCI World SRI S-Series 5% Capped (Actions Monde couvertes contre le risque de change)
  • Achat du fonds BNP Paribas Easy Bloomberg Barclays Euro Aggregate Treasury (Bons du Trésor zone Euro)

PEA

  • Achat du fonds BNP Paribas Easy - MSCI EMU ex CW (Actions zone Euro)

7 janvier 2020

Le mois de décembre a été marqué par une nouvelle accélération des marchés d’actions, qui ont terminé l’année 2019 sur leurs plus hauts historiques. Au final, les actions internationales affichent une performance proche de 30% sur l’année, effaçant très largement les pertes enregistrées en 2018. Les Etats-Unis ont à nouveau surperformé le reste du monde l’an passé, tandis que les pays émergents s’affichent en queue de peloton avec des performances supérieures à 20% tout de même.

Sur le plan sectoriel, c’est le secteur de la technologie qui surperforme largement le marché avec une hausse de plus de 50%, alors que le secteur de l’énergie ne progresse que de 15%. Dans cet environnement très favorable aux actifs risqués, les obligations européennes ont poursuivi leur repli, dans des proportions cependant limitées. Sur l’ensemble de l’année 2019, la classe d’actifs obligataire européenne enregistre une hausse de près de 6%. Ces performances du mois de décembre reflètent la poursuite des tendances perceptibles depuis l’automne concernant l’environnement fondamental. Les indicateurs macroéconomiques ont en effet continué de signaler une stabilisation, voire une légère amélioration pour certaines zones, de la croissance économique. De façon assez surprenante, l’activité manufacturière a toutefois continué à se contracter aux Etats-Unis, l’enquête ISM établissant en décembre de nouveaux plus bas de l’année.

D’autre part, les négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis ont connu des avancées significatives, avec la perspective de la signature d’un premier accord partiel au début de l’année 2020. Les élections britanniques ont également conduit à une certaine clarification de la situation politique outre-Manche, ouvrant la perspective de progrès dans les discussions sur la mise en œuvre du Brexit. Toujours sur le front politique, la situation au Moyen-Orient s’est en revanche sensiblement dégradée avec une brusque montée des tensions entre les Etats-Unis et l’Iran, qui se sont rapidement traduites dans l’évolution des cours du pétrole. Une escalade de ces tensions, qui pourrait avoir des effets récessifs incontestables sur l’activité mondiale via la hausse des cours du pétrole, nous semble toutefois peu probable.

Dans cet environnement, nous estimons toujours que la conjoncture mondiale devrait continuer à s’améliorer très progressivement au cours des prochains mois, ce qui nous amène à conserver un biais procyclique dans les portefeuilles. En termes de classes d’actifs, nous conservons une surexposition aux actions face aux obligations, de 5% pour un profil équilibré. Sur la partie obligataire, nous maintenons notre diversification aux obligations à haut rendement de la zone Euro ainsi qu’aux obligations émergentes. Nous renforçons également un peu la sous-sensibilité des portefeuilles. Sur la partie actions, nous ne conservons plus qu’une seule position favorable au secteur de la technologie. La surexposition au secteur immobilier a été supprimée, en raison de sa sensibilité à la remontée, même limitée, des taux d’intérêt. L’exposition au secteur de la consommation cyclique a également été coupée, celle-ci n’ayant qu’une contribution très limitée à la performance.

Ceci se traduit notamment ainsi dans vos portefeuilles (en terme de lignes soldées et d’achat de nouveaux instruments) :

Assurance-Vie

  • Vente de l’ETF Lyxor MSCI World Consumer Discretionary (Actions Monde – Biens de consommation discrétionnaire)
  • Vente du fonds Amundi Index Solutions - Amundi Index FTSE EPRA NAREIT Global Developed (Actions Monde – Immobilier)
  • Vente de l’ETF iShares Pfandbriefe (Obligations d’entreprise immobilières Allemagne)
  • Achat de l’ETF Lyxor EuroMTS 1-3Y Investment Grade (Bons du Trésor Europe court terme) - Sauf Profil 10.

Comptes-titres

  • Vente du fonds Amundi Index Solutions - Amundi Index FTSE EPRA NAREIT Global Developed (Actions Monde – Immobilier)
  • Achat du fonds Fidelity MSCI World Index Fund (Actions Monde couvertes du risque de change du dollar contre l’euro)

PEA

  • Achat de l’ETF iShares Core MSCI EMU (Actions zone euro)

3 décembre 2019

Le mois écoulé a été marqué par une baisse sensible de l’aversion au risque sur les marchés financiers : les actifs les plus risqués affichent des performances nettement supérieures à celles des actifs les plus défensifs. Ainsi, les grands indices actions ont enregistré des hausses marquées, établissant de nouveaux records historiques pour beaucoup d’entre eux. Au sein de l’univers actions, les thématiques les plus cycliques ont surperformé assez nettement les thématiques plus défensives. A l’opposé, la baisse de l’aversion au risque a été pénalisante pour la classe d’actifs obligataire, dont les performances sont légèrement négatives sur le mois écoulé. La remontée des taux a notamment pesé sur la performance des obligations à duration longue.
Plusieurs éléments se sont conjugués pour provoquer ce changement de perception sur les marchés. D’abord, quelques signes encourageants sont à mentionner du côté des fondamentaux économiques. Dans la plupart des grandes zones, les indicateurs avancés de l’activité donnent en effet des signes de stabilisation (voire de légère amélioration) depuis l’automne, après une longue période de dégradation. C’est notamment le cas en Europe où la stabilisation des enquêtes de conjoncture (PMI, IFO …) se confirme. Ces tendances relativement récentes semblent indiquer que le creux de l’activité manufacturière mondiale a été atteint au cours des derniers mois.
D’autre part, des signes d’apaisement des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis ont également certainement contribué à rassurer un peu les investisseurs internationaux. La communication des officiels américains et chinois s’est en effet sensiblement adoucie au cours des dernières semaines, laissant entrevoir la possibilité de la signature d’un premier accord avant la fin de l’année.
Au global, ces tendances sont plutôt en ligne avec nos propres anticipations et le positionnement des portefeuilles. Rappelons que le risque d’une récession nous semble extrêmement limité à court terme, tout comme celui d’une escalade des tensions commerciales dans un contexte où l’élection américaine se rapproche rapidement. De telles hypothèses sont évidemment favorable à un positionnement plutôt procyclique des portefeuilles. Le principal bémol pouvant brider l’enthousiasme pour les actions est évidemment leurs valorisations, qui sont à nouveau un peu tendues.
Dans ce contexte, nous conservons nos biais relativement positifs sur les actifs les plus risqués. Ainsi, les actions demeurent la classe d’actifs privilégiée au détriment des obligations, dans des proportions toutefois limitées. Au sein de l’univers actions, nous favorisons toujours les thématiques plutôt cycliques (technologie, consommation cyclique) ainsi que le secteur immobilier qui devrait bénéficier d’un environnement de taux bas. Au sein des poches obligataires, nous affichons également une préférence pour les thématiques les plus cycliques (hauts rendements, dette émergente) ainsi qu’une légère sous-sensibilité au risque de taux.

Par ailleurs, nous avons mis à jour l’allocation stratégique (de long terme) de vos portefeuilles, ce qui a conduit à y introduire les instruments suivants :

Assurance-Vie

  • Achat du fonds indiciel Fidelity S&P 500 (Actions Etats-Unis) - tous profils
  • Achat du fonds indiciel BNP Paribas Easy - MSCI Europe ex CW (Actions Europe) - tous profils sauf profil 2
  • Achat du fonds indiciel Fidelity MSCI Japan (Actions Japon) - profils 5 à 10

Comptes-titres

  • Achat du fonds indiciel Fidelity MSCI Europe (Actions Europe couvertes des fluctuations des devises européennes contre l’euro) - tous profils
  • Achat du fonds indiciel Fidelity S&P 500 (Actions Etats-Unis) - tous profils
  • Achat du fonds indiciel BNP Paribas Easy - MSCI Europe ex CW (Actions Europe) - tous profils
  • Achat du fonds indiciel Fidelity MSCI Japan (Actions Japon) - profils 5 à 10

17 octobre 2019

Sur le front des nouvelles macroéconomiques, la période récente a été marquée par une nouvelle détérioration des enquêtes de confiance auprès des chefs d’entreprises, aux Etats-Unis et en Europe en particulier. Celles-ci demeurent mal orientées dans le secteur industriel, pour atteindre des niveaux qui signalent désormais un freinage assez net et plus marqué qu’anticipé jusqu’à présent. Une forme de contagion est également perceptible dans le secteur des services, bien que les niveaux des enquêtes demeurent pour le moment encore relativement satisfaisants. Du côté des consommateurs, la confiance se maintient sur des niveaux élevés, même si la dynamique du marché du travail devient un pe moins favorable pour les ménages.
Si nous jugeons l’environnement conjoncturel international moins porteur depuis l’automne, le risque d’une récession nous semble encore limité en l’absence de choc exogène significatif et de déséquilibres macroéconomiques majeurs. Nous privilégions plutôt un scénario de croissance modeste au cours des prochains trimestres, d’autant que les banques centrales se montrent très accommodantes depuis le début de l’année et que la baisse des taux d’intérêt devrait constituer un facteur de soutien.
Dans cet environnement, nous avons procédé à quelques ajustements dans les portefeuilles dans le but de réduire légèrement leur agressivité. Nous avons soldé votre exposition au pétrole, qui risque de continuer à être pénalisé par le ralentissement industriel mondial. Par ailleurs, dans la poche actions des portefeuilles, nous avons réduit la cyclicité en supprimant les thématiques sur les valeurs financières et les petites valeurs européennes. Enfin, au sein de la partie obligataire, nous avons un peu réduit a sous-sensibilité des portefeuilles. Au final, les portefeuilles présentent donc un caractère un peu moins agressif, tout en reflétant un scénario relativement confiant sur les perspectives de croissance à l’horizon de la fin d’année.

Ceci s’est notamment traduit par les mouvements suivants :

Assurance-vie

  • Vente de l’ETF Lyxor MSCI World Financials (Actions Monde – Financières) ;
  • Vente de l’ETF Lyxor MSCI EMU Small (Actions zone euro - Petites capitalisations boursières) ;
  • Vente de l’ETF Xtrackers Brent Crude Oil Optimum Yield (Pétrole) - Sauf Profil 10 ;
  • Vente de l’ETF Lyxor EuroMTS 1-3Y Investment Grade (Bons du Trésor Europe court terme) - Sauf Profil 10.

Comptes-titres

  • Vente du fonds BNP Paribas Easy - MSCI Europe Small Caps ex CW (Actions Europe - Petites capitalisations boursières) ;
  • Vente du fonds BNP Paribas Easy Energy & Metals Enhanced (Matières Premières) - Sauf Profil 10 ;
  • Vente de l’ETF Lyxor EuroMTS Covered Bond Aggregate (Obligations Europe sécurisées) - Profil 3 uniquement.

PEA

  • Vente du fonds BNP Paribas Easy - MSCI Europe Small Caps ex CW (Actions Europe - Petites Capitalisations) ;
  • Vente de l’ETF Lyxor STOXX Europe 600 Banks (Actions Europe – Banques).

30 juillet 2019

Les grandes tendances du mois de juin se sont poursuivies au cours du mois écoulé. La plupart des classes d’actifs affichent à nouveau des performances nettement positives, portées notamment par des discours toujours très accommodants des banques centrales et, pour les actions, par des résultats globalement satisfaisants jusqu’à présent. De nouveaux plus hauts ont ainsi été enregistrés sur les grands indices boursiers, tandis que les rendements obligataires demeuraient proches de leurs plus bas.
Sur le plan géopolitique, les choses semblent s’être un peu apaisées récemment, les Etats-Unis et la Chine reprenant leurs discussions commerciales afin de parvenir à un nouvel accord. La situation en mer d’Oman demeure toujours relativement tendue, l’Iran continuant à maintenir un niveau de pression assez fort.
Sur le front des nouvelles macro-économiques, les développements récents sont assez mitigés. Aux Etats-Unis, le ralentissement de l’activité est incontestable mais demeure limité. La croissance a ralenti à 2% au deuxième trimestre, contre 3% le trimestre précédent, sous l’effet notamment d’un tassement de l’investissement des entreprises (probablement affecté par les incertitudes sur le commerce international). La consommation des ménages est en revanche restée dynamique tandis que le marché du travail demeure soutenu. Les enquêtes de conjoncture et les indicateurs avancés sont proches de leurs moyennes de long terme, et signalent une activité en faible expansion mais certainement pas en recul significatif. Dans ce contexte, la Réserve Fédérale devrait assouplir sa politique monétaire à la fin du mois, comme elle l’a clairement signalé aux marchés au cours des dernières semaines. Cette baisse des taux devrait toutefois se limiter à un quart de point, rien ne justifiant une action plus agressive à court terme.
En Europe en revanche, nous avons été surpris par le recul des enquêtes de conjoncture en juillet (PMI, enquête IFO…), qui remet en question la tendance à une légère amélioration qui semblait se dessiner depuis le printemps. Difficilement explicable par les développements récents plutôt favorables à l’activité (faiblesse de l’euro, baisse des rendements obligataires à des plus bas historiques), ce retournement constitue incontestablement une mauvaise nouvelle. Nous serons particulièrement attentifs aux prochaines publications des enquêtes de conjoncture européennes. En tout état de cause, ces développements justifient pleinement le discours très accommodant tenu par Mario Draghi en juillet, qui devrait se traduire par des annonces plus concrètes à la rentrée.
Dans cet environnement, nous maintenons nos positions tactiques inchangées. Sur la base de vues relativement confiantes concernant la croissance mondiale, nous continuons à privilégier les actions par rapport aux obligations, et nous conservons également une position sur le pétrole. Dans la partie actions, les secteurs les plus cycliques ou à fort beta sont privilégiés, tandis que la partie obligataire est surexposée aux obligations d’entreprises et présente un biais légèrement sous-sensible.
Les chiffres décevants en Europe nous amènent toutefois à placer sous surveillance certaines de nos positions. Si la dégradation observée en juillet venait à se confirmer dans les prochains mois, nous serions probablement amenés à revoir la surexposition des portefeuilles sur les petites capitalisations européennes. Une dégradation de la conjoncture européenne, zone économique d’importance au niveau mondial, pourrait également nous amener à reconsidérer notre position sur le pétrole, qui affiche depuis le printemps un niveau de volatilité élevée pour des performances assez décevantes jusqu’à présent.

Par ailleurs, nous avons initié les mouvements suivants (en terme de lignes soldées et d’achat de nouveaux instruments) :

Comptes-titres (tous les profils) et PEA

Nous avons arbitré la part accessible aux particuliers du fonds Amundi Index Solutions – Amundi Index MSCI EMU (Actions zone Euro) au profit de la part accessibles aux institutionnels afin de réduire encore les frais de gestion globaux de votre portefeuille.

D’autre part, l’ETF Amundi PEA MSCI Emerging Markets a perdu son éligibilité au PEA le 29 juillet. Nous avons donc soldé la position dans vos PEA en faveur de son clone, lui éligible au PEA, qui a été créé par Amundi pour pouvoir conserver cette exposition dans cette enveloppe.

28 juin 2019

Après la correction du mois de mai, les marchés actions internationaux ont connu un net rebond au mois de juin. La bourse américaine, marché directeur mondial, s’est distinguée en enregistrant de nouveaux plus hauts historiques sur les indices larges (S&P 500). Ce rebond a notamment été permis par une communication assez agressive de la part des grandes banques centrales (Fed et BCE en particulier), qui ont très clairement laissé entendre qu’elles se tenaient prêtes à assouplir à nouveau leurs politiques monétaires.

Sur le front des négociations commerciales, on se rend compte progressivement que les tarifs douaniers sont plus une arme de négociation sur des sujets très divers (leadership mondial technologique avec la Chine, questions migratoires avec le Mexique….) qu’une véritable question en soi. Le creusement continu et de plus en plus marqué du déficit extérieur américain montre d’ailleurs bien les limites de l’approche du président Trump dans ce domaine. Surtout, les effets de ces questions sur la bourse américaine sont loin d’être négligeables, ce qui constitue une force de rappel (vers un peu plus de modération) à notre sens. On imagine mal une baisse sérieuse des actions américaines provoquée par un président américain voulant être réélu, à un an de l’échéance électorale. Bref, dans ce domaine nous faisons le pari d’un minimum de raison derrière la rhétorique parfois outrancière du président Trump.

En ce qui concerne l’environnement macroéconomique, peu de changements sont à signaler. On note un début de rebond encourageant des indicateurs avancés de l’activité dans la zone Euro, alors que le ralentissement américain reste modeste. Partout l’inflation apparaît totalement sous contrôle, ce qui permet aux banquiers centraux d’adopter des attitudes très accommodantes.

Dans ce contexte le positionnement de nos portefeuilles varie peu. Nous continuons à surpondérer les actions au détriment des produits de taux, et conservons une exposition au pétrole. Parmi les ajustements effectués ce mois-ci, nous réduisons un peu la sensibilité des poches obligataires (compte tenu du niveau des taux atteint en Europe et de notre scénario plutôt confiant sur la croissance économique), et nous augmentons un peu l’exposition aux actions européennes, au travers des petites capitalisations essentiellement.

Ceci se traduit notamment par les mouvements suivants (en terme de lignes soldées et d’achat de nouveaux instruments) :

Assurance-vie Profils 2 à 10

  • Vente de l’ETF Vanguard Global Liquidity Factor (Actions Monde - Petites capitalisations boursières) au profit le l’ETF Lyxor EMU Small Cap (Actions zone euro - Petites capitalisations boursières) ;
  • Vente de l’ETF Lyxor Ultra Long Duration Euro Government Bond (Bons du Trésor Europe - Longue duration) –> sauf Profil 10.

Comptes-titres Profils 2 à 10

  • Vente du fonds Vanguard Investment Series PLC - Global Small Cap (Actions Monde - Petites capitalisations boursières) en faveur du fonds BNP Paribas Easy - MSCI Europe Small Caps ex CW (Actions Europe - Petites capitalisations boursières) ;
  • Vente du fonds BNP Paribas Easy MSCI Europe SRI (Actions Europe ISR) au profit du fonds Amundi Index Solutions - Amundi Index MSCI EMU (Actions zone euro).

29 mai 2019

Sur le front des nouvelles macro-économiques, les statistiques publiées au cours du mois écoulé n’ont pas modifié nos vues fondamentales concernant l’environnement conjoncturel international. Globalement la stabilisation de l’activité se confirme en Europe et en Chine, sources d’inquiétude à la fin de l’année dernière, tandis que les Etats-Unis se maintiennent sur une trajectoire satisfaisante. La demande intérieure demeure très solide, et seul le secteur manufacturier donne quelques signes d’essoufflement et semble converger vers un rythme plus modéré, probablement sous l’effet du ralentissement international. Du côté des banques centrales, aucun changement n’est à signaler : celles-ci conservent un biais très accommodant.

En revanche, une nouvelle escalade dans les tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, matérialisée par une communication à nouveau agressive du président Trump, par la mise en place de nouvelles mesures tarifaires ainsi que par des sanctions vis-à-vis de la société Huawei, a conduit à un retour marqué de l’aversion au risque sur les marchés financiers internationaux. Les marchés actions ont ainsi corrigé sur le mois, tandis que les actifs les plus surs (obligations d’état) bénéficiaient de leur statut de valeurs refuges.

Concernant les tensions commerciales, nous continuons à penser que celles-ci sont appelées à se modérer et nous écartons le risque d’une escalade qui aurait des effets très sérieux sur la croissance mondiale. Il nous semble en effet très improbable que le président américain maintienne longtemps une pression élevée en raison de ses effets déstabilisants sur le marché des actions américaines. Bien que l’économie américaine soit dans une situation robuste, sa sensibilité à la tenue des cours boursier demeure en effet importante au travers des effets de richesse. Une baisse sensible des cours boursiers aurait certainement un effet négatif sur la confiance du consommateur américain et sa propension à consommer.

L’hypothèse d’une agressivité croissante du président américain dans le domaine des échanges internationaux semble donc très improbable, d’autant plus que les prochaines élections présidentielles américaines se rapprochent rapidement et que la nervosité récente à Wall Street est désormais très clairement imputable aux questions commerciales, et non plus à la politique monétaire de la réserve Fédérale comme à la fin de l’année dernière.
Au final, nous estimons donc que l’environnement macro-économique international actuel, caractérisé par une croissance satisfaisante et l’absence d’inflation, demeurera encore assez favorable pour les actifs risqués (actions principalement) au cours des prochains mois.

Dans ce contexte, nous maintenons notre préférence pour les actifs risqués dans les portefeuilles sans modification significative par rapport au mois précédent. L’exposition aux actions demeure inchangée, sur des niveaux moyens, ainsi que celle au pétrole. Nous soldons le reste d’exposition à l’or encore présente dans les portefeuilles après la réduction significative effectuée le mois dernier. Au sein de l’exposition aux actions, nous conservons des vues plutôt procycliques au travers d’exposition aux secteurs les plus sensibles à la tenue de la croissance mondiale.

Les principaux changements intervenus ce mois-ci concernent la poche obligataire des portefeuilles. Celle-ci a été recentrée sur les titres européens, et nous ne conservons plus désormais en dehors de la zone européenne qu’une exposition aux obligations émergentes couvertes du risque de change. Sur les obligations européennes, nos vues concernant l’environnement macro-économique se déclinent en une diversification sur le risque crédit et par une légère sous-sensibilité.

Ceci se traduit par les mouvements suivants (en terme de lignes soldées et de nouveaux produits) :

Assurance-vie Profils 2 à 9

Vente des fonds :

  • Xtrackers Physical Gold EUR Hedged (Or) ;
  • SPDR Bloomberg Barclays Emerging Markets Local Bond (Bons du Trésor pays émergents) ;
  • Lyxor iBoxx EUR Liquid High Yield BB (Obligations Etats-Unis à hauts rendements) ;
  • Lyxor iBoxx $ Treasuries 10Y+ (Bons du Trésor Etats-Unis) ;
  • Lyxor EuroMTS Inflation Linked Investment Grade (Bons du Trésor Europe liés à l’inflation).

Achat de fonds :

  • iShares Core EUR Govt Bond (Bons du Trésor Europe) ;
  • Lyxor Euro Corporate Bond (Obligations Europe).

Comptes-titres Profils 3 à 10

Vente des fonds :

  • BNP Paribas Easy - MSCI World ex CW (Actions Monde) ;
  • BNP Paribas Easy - Jpm Embi Global Diversified Composite (Obligations pays émergents) –> sauf Profil 10 ;
  • UBS ETF - Bloomberg Barclays US 10+ Year Treasury Bond (Bons du Trésor Etats-Unis) –> sauf Profil 10 ;
  • BNP Paribas Easy - Barclays Euro Government Inflation Linked All Maturities (Bons du Trésor Europe liés à l’inflation) –> sauf Profil 10.

Achat des fonds :

  • UBS Irl ETF plc - MSCI ACWI Socially Responsible (Actions Monde ISR) ;
  • iShares JP Morgan ESG USD EM Bond UCITS ETF (Obligations pays émergents ISR) –> sauf Profil 10.

26 avril 2019

Les risques d’un ralentissement brutal de la croissance mondiale, apparus à la fin de l’année dernière, continuent de s’estomper.

Au niveau des indicateurs d’activité d’une part, des signes de stabilisation de l’activité sont désormais perceptibles. Aux Etats-Unis, les statistiques conjoncturelles demeurent très bien orientées sur l’ensemble des segments (indicateurs avancés et enquêtes dans l’industrie, marché du travail, confiance des consommateurs). La croissance du PIB au premier trimestre a même largement dépassé les attentes du consensus. Hors des Etats-Unis, où les craintes étaient les plus marquées, les signes de stabilisation sont désormais perceptibles. C’est notamment le cas en Europe et en Chine (indicateurs avancés dans l’industrie).

Ces tendances sont en outre confortées par l’orientation des politiques économiques, en dehors des Etats-Unis en particulier. Les politiques budgétaires deviennent plus accommodantes en Europe (en France notamment, en réponse au mouvement des gilets jaunes) et en Chine. Les grandes banques centrales ont également clairement signalé une révision de l’orientation de leurs politiques monétaires, dans un sens nettement plus accommodant (report dans le temps des hausses de taux, éventualité de nouvelles mesures non conventionnelles).

Le risque politique global, qui avait bondi au cours du second semestre 2018, semble enfin s’apaiser un peu (premier report assez long du Brexit, discussions commerciales moins tendues entre la Chine et les Etats-Unis). Les conditions financières globales, qui s’étaient sensiblement et brutalement durcies au dernier trimestre 2018, se sont ainsi relâchées au cours des premiers mois de 2019.

Dans ce contexte, nous poursuivons le mouvement de réallocation des portefeuilles en faveur des actifs risqués amorcé au début de l’année. Nous augmentons l’exposition aux actions au détriment de l’or et des produits de taux. Dans l’univers actions nous initions des positions sur des thématiques plus cycliques (financières, consommation cyclique, pétrole) et clôturons les positions sur les thématiques défensives (santé, immobilier). Au final, les portefeuilles sont désormais positionnés de façon modérément agressive (surpondération de 5% des actions).

Ceci se traduit par les mouvements suivants (en terme de lignes soldées et de nouveaux produits) :

Assurance-vie Profils 2 à 6

Vente du fonds :

  • iShares Core EUR Corp Bond (Obligations Europe)

Achat des fonds :

  • Vanguard FTSE Developed Europe ex UK (Actions Europe ex UK)
  • Lyxor MSCI World Consumer Discretionary (Actions Monde - Biens de consommation discrétionnaire)
  • Lyxor MSCI World Financials (Actions Monde - Financières)
  • Lyxor MSCI World Information Technology (Actions Monde - Technologies de l’information)
  • Lyxor EuroMTS 1-3Y Investment Grade (Obligations Europe court terme)

Assurance-vie Profils 7 à 10

Vente des fonds :

  • Lyxor MSCI World Utilities (Actions Monde - Services aux collectivités)
  • Lyxor MSCI World Health Care (Actions Monde - Santé)
  • Vanguard Global Minimum Volatility (Actions Monde - Minimum volatilité)
  • Fidelity S&P 500 Index Fund (Actions Etats-Unis)
  • BNP Paribas Easy - MSCI Pacific ex Japan ex CW (Actions Asie-Pacifique ex Japon)
  • Vanguard FTSE Developed Europe (Actions Europe)
  • Lyxor MSCI Canada (Actions Canada)
  • iShares Core EUR Corp Bond (Obligations Europe) –> Profils 7 à 9 uniquement

Achat des fonds :

  • Vanguard FTSE Developed Europe ex UK (Actions Europe ex UK)
  • Lyxor MSCI World Consumer Discretionary (Actions Monde - Biens de consommation discrétionnaire)
  • Lyxor MSCI World Financials (Actions Monde - Financières)
  • Lyxor MSCI World Information Technology (Actions Monde - Technologies de l’information)
  • Lyxor EuroMTS 1-3Y Investment Grade (Obligations Europe court terme) –> Profils 7 à 9 uniquement
  • BNP Paribas Easy - MSCI World ex CW (Actions Monde) –> Profil 10 uniquement
  • Fidelity MSCI World Index Fund (Actions Monde) –> Profil 10 uniquement

Comptes-titres Profils 3 à 6

Vente des fonds :

  • BNP Paribas Easy - Markit IBoxx EUR Liquid Corporates (Obligations Europe)
  • Amundi Msci Emerging Markets UCITS ETF (Actions Pays Emergents)

Achat des fonds :

  • iShares MSCI EM IMI ESG Screened UCITS ETF (Actions Pays Emergents ISR)
  • BNP Paribas Easy - MSCI KLD 400 US SRI (Actions Etats-Unis ISR)
  • BNP Paribas Easy MSCI Europe SRI (Actions Europe ISR)
  • Amundi Index Solutions - Amundi Index MSCI Japan (Actions Japon)

Comptes-titres Profils 7 à 10

Vente des fonds :

  • iShares MSCI USA ESG Screened (Actions Etats-Unis ISR)
  • Amundi Msci Emerging Markets UCITS ETF (Actions Pays Emergents)
  • BNP Paribas Easy - MSCI Pacific ex Japan ex CW (Actions Asie-Pacifique ex Japon)
  • BNP Paribas Easy - Markit IBoxx EUR Liquid Corporates (Obligations Europe) –> Sauf pour le Profil 10

Achat des fonds :

  • iShares MSCI EM IMI ESG Screened UCITS ETF (Actions Pays Emergents ISR)
  • BNP Paribas Easy - MSCI World ex CW (Actions Monde) –> Profil 10 unqiuement

PEA

Vente des fonds :

  • Lyxor PEA MSCI AC Asia Pacific Ex Japan (Actions Asie-Pacifique ex Japon)
  • Amundi Msci Europe Minimum Volatility Factor (Actions Europe - Minimum volatilité)
  • Lyxor STOXX Europe 600 Utilities (Actions Europe - Services aux collectivités)

Achat des fonds :

  • Lyxor STOXX Europe 600 Banks (Actions Europe - Banques)
  • Lyxor STOXX Europe 600 Technology UCITS (Actions Europe - Technologues de l’information)

31 mars 2019

Bien que la croissance mondiale ait entamé sa troisième phase de décélération depuis 2010, le soutien des autorités à l’activité en Chine et l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages américains (sous l’effet de la hausse de l’emploi, des salaires et de la baisse des prix de l’énergie) devraient permettre d’éviter une contraction de l’activité mondiale. D’autant plus que les banques centrales aux États-Unis et en zone euro ont reporté la normalisation de leurs politiques monétaires.
Le premier trimestre a confirmé la tendance positive des marchés actions, soutenue par la croissance des bénéfices des entreprises, la modération de la volatilité et des conditions financières plus favorables. Ainsi, nous avons continué à augmenter votre exposition aux actions. Le risque de récession étant moindre mais non nul, nous gardons toujours des positions défensives réparties entre l’or et les obligations souveraines de long-terme.

Par ailleurs, nous avons procédé aux arbitrages suivants :

Comptes-titres Profils 3 à 10

  • Au sein des actions, nous avons soldé votre position dans le fonds BNP Paribas Easy MSCI World (Actions Monde) en faveur de l’ETF Lyxor MSCI World ESG Trend Leaders (Actions Monde ISR) afin d’intégrer progressivement et de façon systématique des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance à notre gestion.

Comptes-titres Profils 7 à 10

  • Dans cette même logique, nous avons soldé vos positions dans les fonds Vanguard US 500 Stock Index Fund (Actions Etats-Unis), Fidelity S&P 500 Index Fund (Actions Etats-Unis) et Vanguard FTSE Developed Europe (Actions Europe) au profit des fonds BNP Parisbas Easy MSCI KLD 400 US SRI (Actions Etats-Unis ISR), iShares MSCI USA ESG Screened (Actions Etats-Unis ISR) et BNP Paribas Easy MSCI Europe SRI (Actions Europe ISR).

28 février 2019

Les indicateurs d’activité récents ont confirmé la poursuite du ralentissement en fin d’année des économies des principales zones géographiques mondiales. La croissance du PIB a ainsi fortement décéléré en zone Euro à 1,8 % en 2018, a ralenti modérément en Chine à 6,6 % (après 6,8 % en 2017) et s’est maintenue aux États-Unis à 2.9 %. Les chiffres du premier trimestre confirment cette tendance négative puisqu’ils traduisent un rythme de croissance proche de 1 % en zone Euro et de 2 % aux États-Unis.

Aux États-Unis, les ventes de détails et le moral des industriels se sont dégradés, tandis que l’emploi et les salaires restent soutenus et que la confiance des ménages se redresse. Côté inflation, la baisse de 25 % du prix du baril de pétrole en six mois a atténué les pressions inflationnistes partout dans le monde. Cette moindre crainte inflationniste, conjuguée aux incertitudes politiques (e.g. les négociations diplomatiques entre les Etats-Unis et la Chine, les négociations sur l’accord du Brexit, etc.) ont déjà conduit les banques centrales européenne (BCE) et américaine (FED) à adopter une approche plus prudente et à temporiser les hausses de taux prévues, afin de ne pas accentuer le ralentissement de l’activité. Le premier trimestre sera donc une période de test pour l’économie mondiale.

Dans ce contexte, nous maintenons notre préférence pour les actifs défensifs, tels que l’immobilier coté, l’or et les obligations d’État, et nous remontons progressivement notre exposition aux actions à mesure que l’inflation se dissipe et que la probabilité de basculer en récession se réduit.

Par ailleurs, nous avons procédé aux arbitrages suivants dans vos portefeuilles :

Assurance-vie Profils 2 à 9 :

  • Vente de l’ETF iShares USD Treasuries 1-3Y USD (Bons du Trésor Etats-Unis à court terme) en faveur de l’ETF Lyxor BofAML USD High Yield Bond (Obligations Etats-Unis à hauts rendements) car elles offrent un taux de rendement plus intéressant ;
  • Achat de l’ETF Lyxor EuoMTS Inflation Linked Investment Grade (Bons du Trésor Europe liés à l’inflation) afin de diversifier la poche obligataire.

Assurance-vie Profils 2 à 10 :

  • Vente des ETF Lyxor FTSE EPRA NAREIT Global et Lyxor Japan TOPIX au profit des fonds indiciels Amundi Index FTSE EPRA NAREIT Global et Amundi Index MSCI Japan/OEF afin de réduire encore les frais relatifs à la poche actions de vos portefeuilles.

31 janvier 2019

2019 débute sous de bons auspices pour les marchés financiers internationaux, après une année difficile. À fin janvier, toutes les bourses sont au vert après un mois de décembre qui avait été marqué par des liquidations massives. Aux États-Unis, épargnants et investisseurs institutionnels avaient cédé plus de 80 milliards de fonds en actions, achevant de faire baisser de 10% les indices boursiers mondiaux en 2018. Malgré cette embellie, nous privilégions une approche prudente, car les indicateurs économiques présagent un ralentissement qui n’est pas encore visible dans les résultats des entreprises et par conséquent dans leurs cours de bourse.

Plus précisément, les indicateurs de ces derniers mois, tels que la conjoncture dans l’industrie (Enquête Insee en France ou indice IFO en Allemagne) révèlent une croissance molle de 1 %, en Europe, alors que le rythme annuel était de 2,5 % un an plus tôt. Aux États-Unis, la dégradation est similaire, malgré des niveaux d’activité 1 % plus élevés. Le premier trimestre sera donc une période de test pour l’économie mondiale. Un tel ralentissement ne dégénère pas forcément en récession si les politiques budgétaires et monétaires s’ajustent rapidement, et s’il n’y a pas d’accumulation excessive de déséquilibres économiques ou financiers.

Nous privilégions actuellement les actifs défensifs, tels que l’immobilier, l’or et les obligations d’État. Cependant, à mesure que les principales Banques Centrales adaptent leur politique à ce régime de croissance plus modeste, nous remontons progressivement notre exposition aux actions, car nous n’anticipons pas de récession aiguë sur l’année.

Par ailleurs, nous avons opéré les mouvements suivants dans vos portefeuilles :

Assurance-vie Profils 7 à 10 :

  • Vente de l’ETF Lyxor MSCI World Information Technology (Actions Monde – Technologies de l’Information) en faveur de l’ETF Lyxor EPRA/NAREIT global developed (Actions Monde – Immobilier)

Assurance-vie Profils 2 à 9 :

  • Achat de l’ETF iShares USD Treasuries 1-3Y (Bons du trésor Etats-Unis à court terme)

31 décembre 2018

Le trimestre a été marqué par un brusque changement de tendances de marchés, avec une baisse marquée des actions mondiales et du pétrole. Les investisseurs s’inquiètent que la croissance américaine puisse ralentir, notamment du fait d’une intensification de la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis. Pourtant, la Banque Centrale américaine continue à augmenter ses taux, impassible. En Europe, les signes de faiblesse de la consommation s’accentuent sous l’effet de la hausse du prix de l’énergie, après un premier semestre déjà très modeste, et le dynamisme de la Chine est désormais en berne.

Dans ce contexte, nous continuons à faire converger vos portefeuilles vers une allocation plus défensive. Ceci se traduit par une baisse des actifs risqués (actions, pétrole), vers des actifs plus défensifs (obligations, or). Par ailleurs, nous continuons à réduire la volatilité de la poche actions des profils les plus risqués en y introduisant ou en renforçant l’exposition à des secteurs plus défensifs.

Ceci se traduit, en terme de nouveaux instruments, par :

Assurance-vie Profils 7 à 10 :

  • Vente de l’ETF Lyxor MSCI World Consumer Discretionary (Actions Monde - Biens de consommation discrétionnaire) au profit de l’ETF Lyxor MSCI World Utilities UCITS ETF (Actions Monde - Services aux collectivités)

PEA

  • Achat de l’ETF Lyxor EuroSTOXX600 Utilities (Actions Europe - Services aux collectivités)

30 novembre 2018

Les déceptions continuent durant ce quatrième trimestre. En novembre, les indicateurs macroéconomiques ont confirmé la tendance en berne des résultats d’entreprises du mois passé. Le haut du cycle semble désormais être derrière nous, comme en témoignent les ventes d’automobiles et l’activité immobilière aux Etats-Unis qui reculent respectivement de 2 et 5 % sur un an. L’emploi et la production industrielle restent à des niveaux élevés, mais la dynamique s’est inversée à mesure que l’impact des baisses d’impôts s’estompent. En Europe, la croissance avait déjà ralenti dès le début d’année, et les chances de rebond sur les deux prochains trimestres sont faibles. En Asie, le ralentissement du commerce international se fait sentir et pèse sur l’optimisme des industriels exportateurs sur lesquels repose encore l’essentiel de l’activité.
En conséquence, notre scénario central est celui d’un ralentissement progressif, avec une inflation encore persistante. Néanmoins, cette dernière devrait se stabiliser ces prochains mois, grâce à l’effondrement des cours du pétrole. L’horizon serait alors dégagé pour la fin du durcissement monétaire aux Etats-Unis et un prolongement de la politique de soutien en Zone Euro.
Nous restons donc prudents à l’approche de la fin d’année et avons réalloué les portefeuilles avec des d’actifs plus défensifs et de court terme, tels que les obligations gouvernementales, l’or, et les actions immobilières, au détriment des actions, de l’énergie et des obligations risquées.

Par ailleurs, nous avons introduit dans les profils les plus risqués (7 à 10) un ETF qui a pour objectif de réduire la volatilité (c’est à dire le risque) de l’indice actions qu’il réplique. Ceci s’est traduit par les mouvements suivants :

Assurances-Vie et comptes-titres en profils 7 à 10 :
Achat de l’ETF Vanguard Global Minimum Volatility Factor UCITS ETF (Actions Monde - Minimum variance)

PEA
Achat de l’ETF Amundi MSCI Europe Minimum Volatility Factor UCITS ETF (Actions Europe - Minimum variance)

31 octobre 2018

Le mois d’octobre a été marqué par une forte baisse des marchés actions. Les investisseurs sont déçus par les résultats des entreprises dont les attentes sont très élevées, notamment dans la technologie américaine. Les chiffres macroéconomiques, quant à eux, ne reflètent pas de retournement de cycle aux Etats-Unis, à l’image des indicateurs d’activité qui sont proches de leurs plus hauts niveaux ou de la croissance du PIB qui reste solide et au-dessus des attentes. Dans ce contexte, nous avons maintenu notre scénario central d’une économie américaine qui est à son pic d’activité, avec un risque de ralentissement à six mois (25% de probabilités).
Nos indicateurs de tendances de marchés nous ont amené à baisser l’exposition de vos portefeuilles au pétrole en faveur de l’or. Par ailleurs, nous avons augmenté la couverture de votre exposition aux actions américaines contre le risque de change (du dollar contre l’euro).
Enfin, nous avons procédé aux mouvements suivants :

Assurance-Vie

  • Vente de l’ETF Lyxor BofAML USD High Yield Bond (obligations Etats-Unis à hauts rendements) pour l’achat de l’ETF iShares Treasuries 1-3Y USD (bons du Trésor Etats-Unis court terme).

Comptes-Titres

  • Achat des ETF iShares EUR Corporate Bond SRI 0-3Y (obligations Europe court-terme SRI) et Lyxor EUROMTS Covered Bond (obligations Europe sécurisées).

15 septembre 2018

Ces dernières semaines encore, la croissance économique mondiale a suivi son cours, restant insensible au tumulte politique international. Nous avons dons maintenu notre scénario économique des mois précédents, à savoir celui d’une croissance mondiale soutenue avec une économie américaine qui pourrait être en surchauffe. A horizon six mois, nous n’excluons pas un ralentissement mondial, sur le coup d’un essoufflement des capacités financières des ménages américains qui subiront le contrecoup de la baisse d’impôts de cette année et l’impact progressif des précédentes hausses des taux d’intérêt.
Les tendances de marché sont restées favorables aux actions et nous ont amené à augmenter leur part dans vos portefeuilles, au détriment de l’or est des obligations.
Par ailleurs, nous avons procédé à notre revue stratégique annuelle, ce qui a engendré deux changements majeurs dans vos portefeuilles :

  • Désormais, au fur et à mesure que nous réduisons les actifs diversifiants (obligations et matières premières), nous créons de la diversification au sein des actions. Ceci se traduit par une diversification basée sur les classes d’actifs dans les profils 2 à 6, à laquelle s’ajoute une diversification basée sur les secteurs et les pays dans les profils 7 à 10.
  • Nous avons significativement augmenté votre exposition aux actions américaines afin de réduire les risques de dispersion des performances qui se sont fortement accentués.
    Ces changements se sont traduits ainsi en terme de changements d’instruments :
    Assurance-Vie - Profils 2 à 6 :
    Vente des fonds suivants :
  • Lyxor MSCI World (Actions Monde) ;
  • Lyxor MSCI World Consumer Discretionary (Actions Monde, biens de consommation discrétionnaire) ;
  • Lyxor MSCI World Energy (Actions Monde, énergie) ;
  • Lyxor MSCI World Information Technology (Actions Monde, technologies de l’information) ;
  • Lyxor MSCI World Financials (Actions Monde, financières) ;
  • Lyxor MSCI EMU Small Cap (Actions zone euro, petites capitalisations boursières) ;
  • Lyxor FTSE EPRA/NAREIT Developed Europe (Actions Europe, immobilier) ;
  • BNP Paribas Easy - MSCI Pacific ex Japan ex CW (Actions Asie-Pacifique) ;
  • Vanguard Investment Series PLC - US 500 Stock Index Fund (Actions Etats-Unis) ;
  • Vanguard FTSE Developed Europe (Actions Europe) ;
  • Lyxor Japan TOPIX (Actions Japon).
    Achat du fonds BNP Paribas Easy – MSCI World ex CW Hedged EUR.
    Assurance-Vie - Profils 7 à 10 :
  • Lyxor MSCI World (Actions Monde) ;
  • Lyxor MSCI World Energy (Actions Monde, énergie) ;
  • Lyxor MSCI World Information Technology (Actions Monde, technologies de l’information) ;
  • Lyxor MSCI EMU Small Cap (Actions zone euro, petites capitalisations boursières) ;
  • Lyxor FTSE EPRA/NAREIT Developed Europe (Actions Europe, immobilier).
    Achat des ETF suivants :
  • Lyxor MSCI World Health Care (Actions Monde, santé) ;
  • Lyxor S&P 500 (Actions Etats-Unis) ;
  • Lyxor MSCI Canada (Actions Canada).

Comptes-titres - Profils 2 à 6 :
Vente des fonds suivants :

  • Lyxor PEA FTSE EPRA/NAREIT Developed Europe (Actions Europe, immobilier) ;
  • BNP Paribas Easy - MSCI Pacific ex Japan ex CW (Actions Asie-Pacifique) ;
  • BNP Paribas Easy - MSCI Europe Small Caps ex CW (Actions Europe, petites capitalisations boursières) ;
  • BNP Paribas Easy S&P 500 UCITS ETF (Actions Etats-Unis) ;
  • Amundi Index Solutions - Amundi Index MSCI Japan/OEF (Actions Japon) ;
  • Fidelity MSCI Europe Index Fund (Actions Europe).
    Pas d’achat de nouveaux fonds, le produit de ces ventes a essentiellement été réinvesti dans le fonds BNP Easy - MSCI World ex CW EUR Hedged (Actions Monde).

Comptes-titres - Profils 7 à 10 :
Vente des fonds suivants :

  • Lyxor PEA FTSE EPRA/NAREIT Developed Europe (Actions Europe, immobilier) ;
  • BNP Paribas Easy - MSCI Europe Small Caps ex CW (Actions Europe, petites capitalisations boursières).
    Achat du fonds Fidelity S&P 500 Index Fund (Actions Américaines).

PEA
Achat de l’ETF Lyxor PEA MSCI AC Asia Pacific Ex Japan (Actions Asie-Pacifique).

31 juillet 2018

Malgré une actualité riche en événements et en déclarations spectaculaires, il n’y a pas eu de bouleversement des conditions économiques, du moins pour l’instant. Nous maintenons donc notre scénario économique des mois précédents, à savoir une croissance mondiale soutenue avec une économie américaine qui pourrait être en surchauffe. L’inflation est désormais visible hors des simples matières premières et semble se diffuser sur les biens et services de consommation courante.

Notre allocation tactique reste proche de la neutralité sur l’exposition en actions, avec un biais sur les matières premières au détriment des obligations souveraines. Au sein des actions, nous augmentons votre exposition aux Etats-Unis qui ont une tendance structurelle à surperformer fortement les autres régions du monde et nous réduisons votre exposition aux devises internationales car votre position hors-euro était devenue trop prépondérante. Nous vous exposons à des nouveaux secteurs de haut de cycle et nous soldons votre exposition tactique à l’Italie. Au sein des obligations, nous augmentons la duration de vos positions en emprunts d’Etat européens.

Ceci se traduit dans vos portefeuilles par les mouvements ci-dessous :

Assurance-vie

  1. Vente des ETF Vanguard S&P 500 UCITS et Amundi Nasdaq-100 EUR Hedged au profit du fonds Vanguard Investment Series PLC - US 500 Stock Index (Actions - Etats-Unis).
  2. Vente de l’ETF LYXOR FTSE MIB UCITS ETF. (Actions - Italie)
  3. Achats au sein des actions monde :
    i. Lyxor MSCI World Consumer Discretionary (Actions – Bien de consommation)
    ii. Lyxor MSCI World Energy TR UCITS ETF (Actions – Energie)
    iii. Lyxor MSCI World Information Technology TR UCITS ETF (Actions – Technologie de l’infomartion)
    iv. Lyxor FTSE EPRA/NAREIT Global Developed UCITS ETF (Actions – Immobilier)
    v. Fidelity MSCI World Index Fund (Actions – Monde)
  4. Vente de l’ETF iShares EUR Govt Bond 15-30yr UCITS en faveur de l’ETF Lyxor Ultra Long Duration Euro Govt FTSE MTS 25+Y DR UCITS. (Bons du trésor – Europe)

Comptes-Titres

  1. Vente du fonds Amundi Index S&P 500 et l’ETF Lyxor Nasdaq 100 UCITS en faveur de l’ETF BNP Paribas Easy S&P 500 UCITS. (Actions - Etats-Unis).
  2. Vente de iShares JPX-Nikkei 400 EUR Hedged UCITS ETF au profit du fonds Amundi Index MSCI Japan/OEF (Actions – Japon)
  3. Vente du fonds BNP Paribas Easy - MSCI Europe ex CW pour l’achat du fonds Fidelity MSCI Europe Index. (Actions – Europe)
  4. Vente de l’ETF LYXOR FTSE MIB UCITS ETF. (Actions - Italie)
  5. Au niveau des actions monde les achats sont les suivant :
    i. Fidelity MSCI World Index Fund. (Actions – Monde)
    ii. Amundi Index FTSE EPRA NAREIT Global. (Actions – Immobilier)
    iii. Vanguard Investment Series PLC - Global Small-Cap Index Fund. (Actions – Petites et moyennes entreprises)

PEA :

  1. Vente du fonds Amundi S&P 500 EUR Hedged et de l’ETF LYXOR PEA NASDAQ UCITS en faveur de l’ETF BNP Paribas Easy S&P 500 UCITS. (Actions – Etats-Unis)
  2. Vente de l’ETF LYXOR FTSE MIB UCITS ETF (Actions – Italie)

31 mai 2018

Les indicateurs récents confirment le scénario économique en place depuis six mois, à savoir une croissance légèrement inflationniste qui laisse le champ libre à une normalisation monétaire.

  • Selon nos estimations, la croissance américaine frôle à nouveau les 3%. Le marché de l’emploi est désormais tendu, conformément à une position de haut de cycle où les capacités sont limitées. Sans même tenir compte des effets de la hausse du pétrole, l’inflation dépasse les objectifs de la Réserve Fédérale. La hausse des taux devrait donc se poursuivre.
  • La zone Euro se retrouve dans une phase à nouveau ascendante, aidée en cela par la faiblesse récente de l’euro. L’incertitude politique reste un sujet important, mais la défiance sur l’Italie est excessive, et nous n’attendons pas de bouleversements économiques majeurs en Europe. Il est donc probable que la BCE ne change pas de cap sur la normalisation de sa politique monétaire annoncée depuis des mois.

Nous gardons néanmoins 25% de probabilité d’un scénario alternatif de ralentissement à six mois. En conséquence, nos allocations changent à la marge, avec une exposition en actions toujours proche de la neutralité. Les actions émergentes sont réajustées à la hausse au détriment de l’or, qui fait du surplace mais qui reste sur-pondéré, à l’instar du pétrole. La baisse de l’euro nous semble exagérée, ce qui nous amène à réduire nos expositions en devises.

Assurance-vie

  • Vente du fonds BNP Paribas Easy - MSCI Europe Small Caps ex CW (BNMSCTP LX) au profit de l’ETF Lyxor EMU SMALL CAPS (MMS FP);
  • Allègement de votre position dans l’ETC Gold (Or) en faveur de l’ETF Amundi Msci Emerging Markets (AEEM FP);

Comptes-Titres

  • Allègement du fonds BNP Paribas - Barclays Euro Government Inflation Linked All Maturities (BNBEGTP LX) en faveur du fonds BNP Paribas Easy - MSCI Europe Small Caps ex CW (BNMSCTP LX);
  • Allègement de votre position dans l’ETF BNP Paribas Easy Energy & Metals Enhanced Roll (GSDE GR) au profit des ETF Lyxor PEA FTSE EPRA/NAREIT Developed Europe UCITS (PMEH FP), et Amundi Index Solutions - Amundi MSCI Emerging Markets (AEEM FP);

PEA

  • Allègement de votre position dans l’ETF Amundi Index Solutions - Amundi Msci Emerging Markets (AEEM FP) au profit du fonds BNP Paribas Easy - MSCI Europe Small Caps ex CW (BNMSCTP LX);
  • Allègement de votre position dans l’ETF Lyxor PEA Japan TOPIX UCITS (PJPH FP) au profit des ETF Lyxor PEA FTSE EPRA/NAREIT Dev Europe UCITS (PMEH FP) et LYXOR EURSTX600 Banks (BNK FP).

27 avril 2018

L’économie mondiale des grandes régions du monde est toujours en croissance synchronisée. Néanmoins, les indicateurs économiques récents ont fait état d’un certain tassement. Ces développements sont cohérents avec notre scénario de pic d’activité, en particulier pour les Etats-Unis. En Europe, en revanche, nous attribuons cette déception à des facteurs temporaires comme la vague de froid. L’activité du continent devrait retrouver le rythme de croisière des 2-2,5% de croissance au second trimestre.

Dans ce contexte, votre allocation est restée proche de celle du mois précédent avec quelques ajustements liés à la mise à jour de nos indicateurs de tendances de marchés :

Assurance-vie

  1. Vente de l’ETF Lyxor FTSE EPRA/NAREIT Developed Global (Actions Monde – Immobilier) au profit des ETF Lyxor FTSE EPRA/NAREIT Developed Europe (Actions Europe – Immobilier) et Lyxor MSCI World Financials (Actions Monde- Sociétés Financières) ;
  2. Allègement de votre position dans l’ETF Lyxor MSCI World EUR Hedged (Actions Monde) en faveur de l’ETF Lyxor FTSE MIB (Actions Italie).

Comptes-Titres

  1. Vente des fonds Amundi Index Solutions - FTSE EPRA NAREIT Global (Actions Monde – Immobilier) et Vanguard Index Fund - Global Small-Cap (Actions Monde – Petites capitalisations boursières) en faveur de l’ETF Lyxor FTSE EPRA/NAREIT Developed Europe (Actions Europe – Immobilier) et du fonds BNP Paribas Easy Index Fund - MSCI Europe Small Caps ex CW (Actions Europe – Petites capitalisations boursières) ;
  2. Allègement de votre position dans le fonds BNP Paribas Easy Index Fund - MSCI World ex CW (Actions Monde) au bénéfice de l’ETF Lyxor FTSE MIB (Actions Italie).

PEA

  1. Vente de l’ETF Lyxor S&P 500 (Actions Etats-Unis, non couvertes du risque de change du dollar contre l’euro) pour l’achat de l’ETF Amundi S&P 500 EUR Hedged (Actions Etats-Unis, couvertes du risque de change du dollar contre l’euro) ;
  2. Allègement de votre position dans l’ETF Lyxor PEA FTSE EPRA/NAREIT Developed Europe (Actions Europe – Immobilier) en faveur de l’ETF Lyxor EuroStoxx600 Banks (Actions Europe – Banques) ;
  3. Allègement de votre position dans l’ETF Lyxor PEA MSCI World (Actions Monde) au profit de l’ETF Lyxor FTSE MIB (Actions Italie).

29 mars 2018

Les dernières données macroéconomiques nous font craindre une décélération de l’économie américaine dans les prochains mois. Les indicateurs d’activité sont en effet au plus haut et pourraient montrer des signes d’inflexion, notamment sous l’effet de l’inflation qui ne cesse de progresser et devrait graduellement grignoter le pouvoir d’achat du consommateur américain.

Dans ce contexte, nous avons significativement baissé votre exposition aux actionsau profit de l’or en particulier.

Assurance-vie

Au sein des actions, nous avons soldé votre exposition aux secteurs mondiaux (via les ETF Lyxor MSCI World Consumer Discretionary, Lyxor MSCI World Industrials et Lyxor MSCI World Information Technology) en faveur d’un ETF investi dans les actions mondiales et couvert des fluctuations de change du dollar contre l’euro (le Lyxor MSCI World EUR Hedged). Nous avons, par ailleurs, introduit un nouvel ETF investi dans les valeurs technologiques américaines (également couvert contre les risques de change), le Amundi ETF Nasaq-100 EUR Hedged.

Compte-titre

Au sein des actions, nous avons soldé votre position dans le fonds Amundi Index MSCI World (investi dans les actions mondiales) en faveur de la part couverte contre les risques de change.

27 février 2018

Les données macroéconomiques traduisent toujours une activité économique aux Etats-Unis qui semble être proche ou avoir atteint son pic. L’état du marché de l’emploi et le niveau d’utilisation des capacités, notamment, montrent que le cycle américain est désormais à maturité et que l’inflation devrait poindre. Les investisseurs commencent d’ailleurs à s’inquiéter d’un contexte inflationniste qui pourrait accélérer le cycle de hausse des taux initié par la Banque Centrale américaine, ce qui a entraîné un regain de volatilité sur les actions et des tensions sur les taux. Dans ce contexte, notre scénario central reste inchangé, à savoir celui d’un pic d’activité.

La mise à jour de nos modèles nous a amené à légèrement réduire votre exposition aux actions, et celles du secteur immobilier en particulier.

Assurance-vie

Par ailleurs, dans les contrats en assurance-vie, nous avons introduit un nouvel ETF répliquant la performance des actions mondiales et couvert des fluctuations du dollar contre l’euro (le Lyxor MSCI World UCITS ETF EUR Hedged).

2 février 2018

Pas de ré-allocation ce mois-ci

Les indicateurs d’activité confirment la tendance observée depuis six mois, à savoir : une croissance soutenue dans les grandes régions du monde et un raffermissement des données d’inflation. Par conséquent, nous gardons le cap sur un scénario de croissance en pic d’activité. Les économies avancées — États-Unis en tête — ont désormais atteint leur potentiel, elles sont même parfois au-delà. La surchauffe constitue donc le risque économique le plus immédiat. Certes, les politiques monétaires sont encore accommodantes à ce stade, elles devraient converger vers une position neutre. On attend des hausses de taux progressives de la Réserve Fédérale américaine, et des annonces progressives de la BCE. Ces craintes de hausse des taux semblent se diffuser dans le marché, elles expliquent la montée des taux obligataires. L’autre risque provient des marchés eux-mêmes portés par une dose d’euphorie.

Dans le prolongement de notre positionnement de fin d’année, notre allocation reste sur-pondérée en actions avec un biais sur les actifs de fin de cycle. Nous gardons une préférence pour les secteurs technologique, manufacturier et les entreprises de consommation discrétionnaire. Nous restons également exposés à l’énergie et les métaux industriels qui profitent le plus de la croissance synchronisée à tendance inflationniste.

Par ailleurs, la forte baisse du dollar contre toutes les monnaies pénalise nos expositions américaines non-couvertes. Cette dépréciation est cohérente avec une tendance longue de deux ans et justifie notre sous-exposition structurelle au billet vert par rapport à l’indice de référence, mais la chute récente nous parait exagérée. D’importantes positions de portage d’investisseurs européens semblent avoir été débouclées, elles auraient ainsi décalé les cours et enclenché d’autres liquidations. Nous maintenons donc notre exposition non-couverte aux actions américaines.

28 décembre 2017

La petite correction de novembre ne s’est pas amplifiée. Par ailleurs, les tendances antérieures ont repris leurs droits, à savoir : une appréciation des actions dans tous les pays du monde. Cette appréciation reste cohérente avec une croissance qui est désormais bien répartie au niveau mondial. L’état du marché de l’emploi et le niveau d’utilisation des capacités de production montrent que le cycle américain est désormais à maturité, ce qui signifie que l’inflation devrait poindre.

Par conséquent, nous avons mis à jour notre scénario central, le faisant passer d’une phase de croissance non-inflationniste à une phase de « pic de croissance ». Ce changement nous pousse à réduire la part des actions dans leur ensemble, au profit des matières premières cycliques, comme l’énergie — qui sont généralement les plus sensibles à une accélération de la croissance mondiale.

Pour autant, votre allocation reste sur-pondérée en actions, notamment celles du Japon, des pays émergents, et de l’Europe, qui se situent en amont dans le cycle de croissance que les États-Unis et dont les valorisations nous paraissent encore prometteuses.

Assurance-vie

  1. Achat de l’ETF Lyxor World Consumer Discretionary, investi dans les entreprises mondiales des secteurs cycliques des biens de consommation discrétionnaire.
  2. Achat de l’ETF Lyxor World Industrial, investi dans les entreprises industrielles, qui pourraient bénéficier de ce contexte de croissance globale robuste.
  3. Vente de l’ETF Lyxor MSCI World EUR hedged investi dans les actions mondiales.
  4. Vente de l’ETF iShares MSCI Japan Small Cap au profit de l’ETF Lyxor Japan Topix EUR Hedged afin, notamment, de couvrir votre exposition au Japon des fluctuations du yen contre l’euro.

PEA

  1. Vente de l’ETF Lyxor PEA Asia Pacific.
  2. Achat de l’ETF Amundi Emerging markets pour la qualité de sa réplication et la compétitivité de ses coûts de fonctionnement.

20 novembre 2017

Notre scénario de croissance mondiale synchronisée est toujours intact, avec une politique monétaire favorable à l’appréciation des actifs risqués. Les derniers chiffres d’inflation aux États-Unis confirment nos attentes d’une accélération des prix. Par conséquent, la Réserve Fédérale pourrait annoncer une politique plus restrictive pour l’an prochain, lorsqu’elle relèvera ses taux en décembre. En conséquence, nous augmentons davantage votre exposition aux actions et aux actifs américains.

Par ailleurs, au sein des actions, nous décidons de vous exposer au secteur des technologies de l’information car il présente de très bons fondamentaux et bénéficie d’un momentum favorable. De plus, ce secteur résiste bien aux incertitudes politiques liées aux difficultés de Donald Trump à faire passer sa réforme fiscale, la plupart des sociétés technologiques ayant déjà optimisé la fiscalité de leurs bénéfices globaux.

Cela se traduit par :

Assurance-vie

Achat de l’ETF Lyxor MSCI World Information Technology UCITS ETF au détriment de 50 % de la position dans l’ETF Lyxor MSCI World Monthly Hedged UCITS ETF.

Compte-titres

Achat de l’ETF Lyxor Nasdaq 100 UCITS ETF au détriment de 50 % de la position dans le fonds Amundi Index Solutions - Amundi Index S&P 500 et la vente du fonds BNP Paribas Easy - MSCI World ex Controversial Weapons en faveur du fonds Amundi Index Solutions - Amundi Index MSCI World.

PEA

Achat de l’ETF PEA Lyxor Nasdaq 100 UCITS ETF au détriment de 50 % de la position dans l’ETF LYXOR PEA S&P 500 UCITS ETF.

06 octobre 2017

Les indicateurs d’activité américains rebondissent désormais pour démentir nos craintes de fin de cycle. Partout ailleurs, les annonces sont en ligne avec notre scénario d’une reprise mondiale uniformément répartie et encore loin de son potentiel maximal. En effet, les indicateurs industriels des vingt plus grandes économies signalent tous une expansion dans les mois qui viennent. Point d’inflation à l’horizon, et les banques centrales s’en satisfont. Dans ce contexte, nous avons éliminé les probabilités d’un scénario de récession à horizon 6 – 12 mois, ce qui a pour effet principal d’augmenter la part des actions et des matières premières dans vos portefeuilles, au détriment des obligations.

Par ailleurs, la vigueur nouvelle aux États-Unis nous fait présager que la Réserve Fédérale continuera son cycle de hausse de taux en décembre, alors que la BCE n’affiche, elle, aucun empressement. On redoute une longue pause dans le cycle d’appréciation de l’euro.

Nous avons donc décidé :

  1. De lever les couvertures de change de vos expositions aux actions américaines.
  2. En revanche, nous avons décidé de couvrir votre exposition aux actions japonaises des risques de change du yen contre l’euro afin de réduire le risque global de volatilité des devises dans votre portefeuille.

Cela se traduit par :

PEA

  1. Vente de l’ETF Amundi ETF S&P 500 EUR Hedged au profit de l’ETF Lyxor PEA S&P 500.
  2. Vente de l’ETF Lyxor PEA Japan Topix pour l’achat de l’ETF Lyxor PEA Japan Topix Daily Hedged EUR.

Compte-titres

  1. Vente du fonds Amundi Index MSCI North America EUR Hedged en faveur du fonds Amundi Index S&P 500.
  2. Vente du fonds BNP Easy MSCI Japan ex CW au profit de l’ETF iShares JPX-Nikkei 400 EUR Hedged.

Assurance-vie

  1. Vente de l’ETF iShares S&P 500 EUR Hedged au bénéfice de l’ETF Vanguard S&P 500.
  2. Vente de l’ETF iShares core MSCI Japan en faveur de l’ETF Lyxor Japan Topix Daily Hedged EUR.

Enfin, dans les comptes-titres, nous avons décidé d’introduire un ETF investi dans des obligations d’entreprises européennes afin d’en accroître la diversification de la poche obligataire. Ceci s’est fait par la vente du fonds BNP Easy JPM GBI EMU pour l’achat du fonds BNP Easy Markit IBoxx EUR Liquid Corporates.

01 septembre 2017

Les données macroéconomiques n’ont pas donné lieu à un changement de scénario et les conditions financières sont restées stables. Nous avons mis à jour nos modèles stratégiques et tactiques des données actualisées de marché, ce qui nous a amenés à ajuster à la marge les allocations de vos portefeuilles. Nous avons notamment légèrement réduit votre exposition à l’or, aux bons du Trésor européens, et aux actions européennes de petites capitalisations boursières, ainsi que celles de l’Asie Pacifique, le tout, en faveur du pétrole, des obligations américaines, et des actions mondiales.

Assurance-vie

Dans la poche action des contrats d’assurance-vie, nous avons également introduit l’ETF iShares MSCI Japan Small Cap UCITS ETF à hauteur de 50 % de votre exposition au Japon — afin d’accroître la diversification de cette zone géographique.

31 juillet 2017

Ce début d’été n’apporte pas de rupture sur les tendances économiques et financières en place, à savoir une croissance sans inflation qui stimule l’appréciation boursière. Dans ce contexte, nous avons rééquilibré votre portefeuille avec légèrement plus d’actions et d’or — au détriment des obligations. Au sein des actions, nous avons accentué vos biais géographiques sur les pays émergents et l’Europe, où les valorisations nous semblent toujours attractives, comparées notamment à celles des actions américaines.

Nous avons également décidé de ne plus protéger votre exposition au Japon contre les fluctuations du yen face à l’euro — car nous pensons que la monnaie japonaise n’est plus sous-évaluée.

Assurance-vie

Dans les contrats d’assurance-vie, nous avons donc vendu votre position dans l’ETF Lyxor JPX-Nikkei 400 Daily Hedged en faveur de l’ETF iShares Core MSCI Japan.

Compte-titres

Dans les comptes-titres, nous avons soldé votre position dans l’ETF iShares JPX-Nikkei 400 EUR Hedged en faveur du fonds BNP Paribas Easy — MSCI Japan ex Controversial Weapons.

PEA

Enfin dans les PEA, nous avons vendu votre position dans l’ETF Lyxor PEA Japan Topix Daily Hedged en faveur de l’ETF Lyxor PEA Japan Topix. Nous avons également introduit l’ETF Lyxor PEA MSCI Asia Pacific ex Japan, investi dans des actions de la région Asie-Pacifique, afin d’accroître encore la diversification géographique de votre PEA.

30 juin 2017

Les conditions financières s’étant normalisées, nous avons rééquilibré votre portefeuille avec plus d’actions, au détriment des obligations d’entreprises et des bons du Trésor. Nous avons maintenu vos biais géographiques sur les pays émergents, le Japon et l’Europe où la valorisation des actions nous parait toujours attractive avec de bons potentiels de rattrapage — comparée notamment à celle des actions américaines.

Assurance-vie

Dans les contrats d’assurance-vie, nous avons également réduit votre exposition au pétrole en faveur de l’or afin de diminuer la volatilité de votre exposition aux matières premières.

31 mai 2017

Nous avons rééquilibré votre portefeuille avec légèrement moins d’actions et plus d’obligations et d’or. Au sein des actions, nous avons réduit votre exposition à l’immobilier en faveur du Japon.

Compte-titres

Dans les comptes-titres, nous avons introduit au sein des actions monde le fonds indiciel Smart Beta Amundi Index Equity Global Multi Smart Allocation Scientific Beta à même hauteur que le fonds BNP Paribas Easy MSCI World ex CW. Dans la poche obligataire, nous avons soldé vos positions dans les fonds BNP Paribas Easy Markit iBoxx EUR Liquid Corporates (obligations Europe) et BNP Paribas Easy JPM GBI Global Ex EMU Hedged EUR (bons du Trésor monde) en faveur du fonds Amundi Index Solutions JP Morgan EMU Govies (bons du Trésor Europe) et de l’ETF UBS ETF Barclays Capital US 10Y+ Treasury Bon Hedged EUR (bons du Trésor États-Unis).

PEA

Dans le PEA, nous avons soldé votre position dans l’ETF Lyxor S&P 500 en faveur du Amundi ETF S&P 500 EUR Daily Hedged afin de protéger votre exposition aux actions américaines des fluctuations du dollar contre l’euro. Nous avons également introduit au sein des actions Europe un ETF Smart Beta Amundi ETF Europe Equity Multi Smart Allocation Scientific Beta à même hauteur que l’ETF Lyxor PEA MSCI World UCITS ETF.

28 avril 2017

Nous avons rééquilibré votre portefeuille avec légèrement moins d’actions et plus d’obligations et d’or. Au sein des actions, nous avons réduit votre exposition au Japon et à l’immobilier en faveur des marchés émergents.

Assurance-vie

Dans les contrats d’assurance-vie, nous avons décidé de protéger une part de votre exposition aux actions américaines des fluctuations du dollar contre l’euro par la vente des ETF Vanguard S&P 500 et iShares Core MSCI World en faveur des ETF iShares ETF S&P 500 EUR Hedged et Lyxor MSCI World Monthly Hedged EUR. Nous avons également soldé vos positions sectorielles par la vente des ETF Lyxor EuroStoxx 600 Banks et Lyxor EuroStoxx 600 Basic Ressources, pour vous exposer au secteur des entreprises de petites capitalisations boursières de la zone euro par l’achat de l’ETF Lyxor MSCI EMU Small Cap. Enfin, nous avons soldé votre position dans l’ETF iShares USD Corporate Bond en faveur du Lyxor BofAML $ High Yield Bond investi dans des obligations américaines à hauts rendements.

Compte-titres

Au sein des comptes-titres, nous avons également décidé de protéger une part de votre exposition aux actions américaines des fluctuations du dollar contre l’euro par la vente des fonds Amundi Index Solutions US Equity et Amundi Index Solutions Equity World au profit des fonds Amundi Index Solutions MSCI North America Hedged EUR et BNP MSCI World ex CW Hedged EUR.

PEA

Enfin, dans les comptes-titres et les PEA, nous avons soldé votre position dans les banques européennes par la vente de l’ETF Lyxor EuroStoxx 600 Banks pour vous exposer au secteur des entreprises de petites capitalisations boursières de la zone euro par l’achat du fonds Amundi Index Solutions MSCI EMU.

29 mars 2017

Assurance-vie

Dans les contrats d’assurance-vie, nous avons introduit au sein de la poche actions monde un ETF Smart Beta (Amundi Index Equity Global Multi Smart Allocation Scientific Beta ETF) à même hauteur que l’ETF actions monde iShares Core MSCI World UCITS ETF USD Acc.

Compte-titres

Dans les comptes-titres (profils 3 à 9), nous avons introduit un ETF répliquant le cours des matières premières (métaux et énergie) afin d’accroître encore leur diversification. Il s’agit du BNP Paribas Easy S&P GSCI Energy&Metals Capped Component 35/20 ETF.

03 mars 2017

Nous avons rééquilibré votre portefeuille avec légèrement moins d’actions. Nous avons notamment réduit votre exposition aux actions européennes de petites capitalisations boursières au profit des actions américaines. Par ailleurs, dans les contrats d’assurance-vie, nous avons diminué votre exposition aux obligations émergentes libellées en dollars (db x-trackers II Emerging Markets Liquid Eurobonds UCITS ETF) au profit d’obligations émergentes libellées en devises locales (SPDR Barclays Emerging Markets Local Bond UCITS ETF) afin de profiter de l’appréciation de ces devises qui pourrait perdurer dans le sillage de la reprise de l’économie chinoise.

10 février 2017

Nous avons rééquilibré votre portefeuille avec légèrement moins d’actions et d’obligations, au profit du pétrole. Au sein des actions, nous avons réduit votre exposition géographique aux États-Unis, aux pays émergents et au Japon, en faveur de l’Europe et de l’immobilier. Nous avons également introduit, dans les contrats d’assurance-vie, un nouvel ETF répliquant la performance du secteur européen des ressources de base (le Lyxor UCITS ETF Stoxx Europe 600 Basic Resources), et, dans les comptes-titres, un fonds indiciel répliquant la performance du secteur immobilier (Amundi Index FTSE EPRA NAREIT).

Par ailleurs, dans les contrats d’assurance-vie, nous avons soldé votre exposition aux bons du Trésor européens liés à l’inflation au profit des obligations à hauts rendements et de l’or.

30 novembre 2016

Les conditions financières ayant continué à se normaliser, nous avons rééquilibré votre portefeuille avec plus d’actions, au détriment des obligations d’entreprises et des bons du Trésor (hors pays émergents), et des matières premières.

Au sein des actions, nous avons légèrement réduit votre exposition aux États-Unis après une forte appréciation du S&P 500 et du Dollar. A l’inverse, nous avons augmenté significativement votre exposition à l’Europe, au Japon et aux pays émergents.

18 novembre 2016

Vu notre scénario, votre portefeuille était proche de sa position neutre, à savoir une allocation équilibrée entre actions (actifs de croissance) et obligations (actifs de rendement), mais avec peu d’actifs d’attente (liquidités). Vos portefeuilles n’étaient donc pas correctement positionnés pour le retournement généralisé des marchés depuis le résultat des élections américaines. Nous avons donc effectué une réallocation dans vos portefeuilles des obligations au profit des actions. Nous gardons nos biais régionaux, à savoir sur les pays émergents et le Japon.

Au sein des actions européennes, nous avons également introduit un ETF qui réplique la performance du secteur bancaire (Lyxor UCITS ETF Stoxx Europe 600 Banks) car nous pensons que celui-ci est sous-valorisé et qu’il pourrait bénéficier de la tendance haussière des taux si elle venait à se confirmer dans le temps.

Assurance-vie

Dans les contrats d’assurance-vie, nous avons vendu votre position dans l’ETF Lyxor S&P 500 Daily Hedged Eur en faveur du Vanguard ETF S&P 500 afin de profiter de l’appréciation du dollar que pourrait engendrer un cycle de hausse des taux initié par la Banque Centrale américaine.

Compte-titres

Enfin, dans les comptes-titres et les PEA, nous avons désensibilisé votre exposition au Japon des fluctuations du yen contre l’euro en soldant vos positions dans les fonds BNP Easy MSCI Japan et Lyxor UCITS ETF PEA Japan au profit des fonds iShares JPX-Nikkei400 EUR Hedged ETF et Lyxor UCITS ETF PEA Japan Topix Daily Hedged Eur.

31 octobre 2016

Nous pensons que le risque que le pic d’activité mondiale soit déjà derrière nous se confirme. Nous avons donc rééquilibré votre portefeuille avec légèrement moins d’actions et de bons du trésor européens au profit des obligations émergentes et des bons du Trésor américains. Nous avons également, au sein des actions, renforcé votre exposition aux pays émergents et au Japon.

Assurance-vie

Dans les portefeuilles en assurance-vie, nous avons décidé de protéger votre exposition au Japon des fluctuations du yen contre l’euro après une très forte appréciation de la devise. Ainsi, nous avons soldé votre position dans l’ETF iShares core MSCI Japan en faveur du Lyxor ETF Japan Daily Hedged EUR.

30 septembre 2016

La croissance, bien que fragile, se maintient en Europe après les atermoiements du Brexit. Aux États-Unis, alors que les voyants macroéconomiques tels que le chômage et l’inflations sont tous au vert, le moral des industriels pique du nez. Les résultats des entreprises sont certes au-dessus des attentes des analystes, mais ces dernières ont fortement été revues à la baisse.

Il semble que le pic d’activité mondial que nous attendions au quatrième trimestre soit déjà derrière nous, nous avons donc rééquilibré votre portefeuille avec légèrement moins d’actions et de bons du trésor américains au profit des emprunts d’état européens, de l’or et des obligations sécurisées. Nous avons également opéré au sein des actions une rotation géographique vers l’Europe et le Japon.

Ces modifications sont effectives depuis le 30 septembre, et sont également visibles et détaillées sur votre Espace Client. Nous restons évidemment à votre disposition si vous avez des questions sur ces mouvements, et vous remercions pour votre confiance.

01 septembre 2016

En Août, les indicateurs de conditions financières sont restés au beau fixe, malgré les craintes d’une hausse prochaine des taux américains. Les États-Unis ont publié des chiffres d’emploi et d’activité contradictoires, mais la consommation domestique indique que la croissance n’est pas menacée en 2016. Les conditions financières ayant continué à se normaliser, nous avons rééquilibré votre portefeuille avec légèrement plus d’actions. Nous avons également opéré une rotation vers des marchés plus cycliques et sensibles au dollar, tels que les pays d’Asie Pacifique et des régions émergentes, au détriment des actions immobilières qui s’étaient fortement appréciées.

Assurance-vie

Dans les contrats d’assurance-vie, nous avons également soldé votre position dans le fonds Amundi ETF S&P 500 EUR Hedged en faveur de l’ETF Lyxor S&P 500 Daily EUR Hedged pour ses qualités de réplication et la compétitivité de ses frais de gestion (0,15 %). Enfin, nous avons allégé dans les PEA votre position dans le fonds Amundi ETF S&P 500 EUR Hedged en faveur de l’ETF Lyxor S&P 500 afin d’accroître la sensibilité au dollar de votre portefeuille

02 août 2016

Nous intégrons dans notre univers d’investissement certains fonds indiciels de la gamme Vanguard, acteur renommé de la gestion d’actifs avec 3 000 milliards d’euros d’encours sous gestion. Ceci nous permet d’améliorer la qualité de réplication des comptes titres, baisser leurs frais de gestion globaux et d’en accroître la diversification géographique.

Nous avons ainsi introduit dans vos portefeuilles les fonds :

  • Vanguard Global Small Cap Equities, qui réplique un indice d’actions mondiales de petites et moyennes capitalisations boursières ;
  • Vanguard Investment Grade US Bonds, qui réplique un indice d’obligations d’entreprises américaines ;
  • Vanguard Global Short Term Bonds EUR Hedged, qui réplique un indice d’obligations mondiales de courte maturité.

29 juillet 2016

Après le choc du « Brexit », les craintes des investisseurs sur les effets du référendum se sont rapidement atténuées et la publication de bons indicateurs économiques a rassuré. Les conditions financières s’étant normalisées, nous avons rééquilibré vos portefeuilles avec davantage d’actions au détriment des actifs défensifs et du pétrole.

Nous avons également introduit des nouveaux fonds dans vos portefeuilles :

  • nous avons intégré des fonds de la gamme indicielle Vanguard, renommés pour la qualité de leur réplication et la compétitivité de leurs frais de gestion ;
  • nous avons encore accru la diversification de la poche actions de votre portefeuille en y intégrant un fonds répliquant un indice d’actions mondiales (MSCI World).

06 juillet 2016

Nous venons de procéder à des ajustements dans votre PEA.

La décision inattendue du « Brexit » pourrait avoir un effet négatif sur l’immobilier en Grande-Bretagne. C’est pourquoi nous avons décidé d’alléger notre exposition à l’immobilier européen dans les PEA en soldant une part de notre position sur l’ETF Lyxor ETF PEA FTSE ERA/NAREIT Developed Europe en faveur de l’ETF Lyxor ETF PEA MSCI World qui réplique un indice d’actions mondiales.

30 juin 2016

L’activité économique mondiale a été à la hauteur de nos attentes optimistes mais les marchés financiers n’en n’ont eu cure. Avec le « Brexit », le risque politique a pris le dessus ces dernières semaines, en particulier en Europe. Les conditions redevenant instables, nous avons rééquilibré votre portefeuille avec moins d’actions au profit des actifs plus défensifs tels que les bons du Trésor et l’or.

Nous avons également introduit dans les PEA un nouvel ETF répliquant un indice d’actions mondiales (lyxor ETF PEA MSCI World) afin d’en accroître la diversification géographique.

31 mai 2016

Nous venons de procéder à des ajustements dans votre portefeuille :

  • nous avons intégré le fonds en euros Suravenir Rendement à capital garanti dans les contrats d’assurance-vie de profils 1 à 5 (à proportion de 100 % d’un portefeuille de profil 1 à 20 % d’un portefeuille de profil 5) ;
  • la mise à jour semestrielle de nos allocations de long-terme a rééquilibré nos portefeuilles de référence avec une part actions plus importante dans les portefeuilles dynamiques de profils 5 à 10 ;
  • enfin, au sein de la poche actions des portefeuilles, nous avons augmenté tactiquement l’exposition au marché européen car nous pensons que cette zone géographique a souffert alors que la conjoncture économique y est satisfaisante.

25 avril 2016

Nous venons de faire des ajustements sur votre portefeuille car nos craintes d’un ralentissement économique mondial se dissipent.

  • les prix du transport maritime mondial (Baltic Dry Index), qui reflètent la dynamique du commerce international, repartent à la hausse ;
  • en Chine, la publication d’exportations bien meilleures qu’anticipées pourraient traduire un début de stabilisation de l’économie ;
  • aux États-Unis, le cycle immobilier se porte bien et suit l’amélioration de l’emploi. Par ailleurs, la Banque Centrale américaine a suspendu son cycle de hausse des taux, ce qui fait baisser le dollar et profite aux résultats des entreprises ;
  • en Europe, la baisse du taux de chômage et les indicateurs d’activité indiquent une reprise économique, certes fragile, mais réelle.

Dans ce contexte, nous avons décidé d’augmenter l’exposition aux actions dans votre portefeuille, au détriment de l’or et des actifs à faible risque.