Yomoni : investissez mieux !


Si vous avez choisi Yomoni, c’est pour déléguer la gestion de votre épargne. Mais cette délégation a des limites. Exigez un retrait total le lendemain d’une forte baisse des marchés et Yomoni exécutera votre ordre avec diligence — même si c’est probablement une mauvaise décision.

Vous avez donc une part de responsabilité dans la performance de votre épargne. L’une des erreurs les plus communes de l’investisseur est sans doute de réagir trop impulsivement face aux mouvements des marchés.

Vous pouvez éviter de mauvaises décisions aux mauvais moments grâce à une meilleure connaissance de vos produits d’investissement. Si vous n’avez pas encore lu l’article Pour ne plus confondre actions et obligations !, vous devriez commencer par celui-ci : c’est un bon préambule à ce qui vient. Rassurez-vous, vous n’avez pas à devenir un expert. Nous allons parler de la manière dont votre épargne est rémunérée.

Les intérêts : la rémunération des prêts

Les intérêts rémunèrent un prêteur pour l’immobilisation de son argent pendant une période donnée et pour le risque de ne pas le récupérer si l’emprunteur fait faillite.

L’emprunteur peut être la Caisse des dépôts pour un Livret A, un État pour une obligation du Trésor, une entreprise pour une obligation dite « corporate »... S’il y a intérêt, il y a forcément un prêteur et un emprunteur.

Sauf cas très particuliers, les intérêts sont obligatoires. Le prêteur peut compter dessus, l’emprunteur doit les inclure dans son plan de trésorerie. S’il ne les paye pas, les créanciers peuvent enclencher une procédure de défaut pouvant mener à la liquidation. Tout ceci est défini contractuellement.

Les dividendes : la rémunération du capital

Les dividendes sont la fraction des bénéfices qu’une entreprise distribue à ses actionnaires. Lors de l’arrêté des comptes, le conseil d’administration soumet au vote de l’assemblée générale une proposition de dividende par action. Si le dividende est approuvé, l’entreprise verse aux actionnaires le dividende unitaire multiplié par le nombre d’actions que chacun détient.

Le dividende dépend des bénéfices de l’entreprise et de ses choix d’investissement. Une entreprise peut décider de ne payer aucun dividende, soit par contrainte si elle réalise des pertes et qu’elle n’a pas de réserves, soit par choix si elle souhaite conserver cette trésorerie pour financer des projets d’investissement. L’actionnaire n’a aucun engagement ferme sur les dividendes futurs : un flux de dividende est donc toujours plus aléatoire qu’un flux d’intérêt.

Les gains (et pertes) en capital : plus-values et moins-values

Les actions et obligations sont cotées sur les marchés : leur valeur varie dans le temps à la hausse comme à la baisse. On parle de plus-value lorsque la valeur actuelle est supérieure au cours d’achat historique, de moins-value dans le cas contraire. Cette plus-value (ou moins-value) est dite latente tant que l’actif n’est pas vendu, elle devient réalisée au moment de la vente.

La bonne pratique est d’évaluer un actif financier à sa valeur de marché, c’est-à-dire la valeur qu’il aurait s’il était cédé aujourd’hui. Il n’y a donc aucune distinction entre plus-value latente et plus-value réalisée lorsque l’on affiche la valeur d’un portefeuille.

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Vos fonds indiciels encaissent des revenus et les réinvestissent automatiquement

Yomoni utilise des fonds indiciels cotés (ETF en anglais) investis sur un segment de marché précis, par exemple les actions de constructeurs automobiles de la zone euro, les sociétés foncières internationales ou encore les obligations d’État américaines. Chacun contient un échantillon d’actions ou d’obligations représentatif de son segment de marché.

Lorsqu’une action verse un dividende ou qu’une obligation verse un intérêt, le gérant du fonds indiciel le réinvestit immédiatement, ce qui contribue à augmenter l’encours total du fonds et sa valeur. Et si ces fonds choisissent de redistribuer ces revenus aux investisseurs plutôt que de les réinvestir, c’est Yomoni qui les réinjecte manuellement dans les fonds. Si vous êtes attentifs, vous avez déjà vu passer de telles lignes dans le menu Activités de l’interface Yomoni. Les revenus produits par votre portefeuille d’ETF ne vous sont donc jamais distribués. Ils sont capitalisés et augmentent progressivement la valeur de votre portefeuille.

Pour rester serein : pensez aux revenus du portefeuille

John D. Rockefeller aurait dit à un de ses voisins : « Vous connaissez la seule chose qui me donne du plaisir ? C’est de voir mes dividendes arriver. » Que les marchés montent ou baissent, votre épargne produit toujours des intérêts et des dividendes, même si vous ne recevez pas de chèque dans votre boîte aux lettres.

Le passage au virtuel, le réinvestissement automatique des revenus, et les libellés souvent abscons des fonds peuvent vite vous faire oublier qu’il y a un actif productif derrière les chiffres de votre relevé. Toucher du doigt ces flux est impossible : se les approprier demande un effort d’abstraction.

Sans devenir aussi obsessionnel que Rockefeller, imaginez un champ que l’on moissonne ou un verger qui amène ses fruits chaque année… L’important est de distinguer l’arbre, dont la valeur varie, de ses fruits, récoltés régulièrement. Cela vous permettra de ne plus craindre la volatilité à court-terme et d’avoir une meilleure confiance dans le long-terme. Trouvez votre métaphore personnelle. Si elle vous permet de tenir le coup lors du prochain orage, vous aurez réussi votre mission.

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