Yomoni : investissez mieux !

Ce soir, comme beaucoup d’autres soirs, vos amis vont vous rejoindre pour que vous regardiez ensemble le match de l’équipe de France de football. Aujourd’hui, nous vous aidons à leur expliquer les ressemblances entre le ballon rond et les phrases alambiquées qu’aiment sortir les conseillers financiers.

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures

Votre exemple : le PSG face à Barcelone. Une équipe qui gagne 4 – 0 au match aller et qui se fait éliminer en perdant 6 – 1 au match retour, passant ainsi du statut de favori à celui de perdant, en l’espace de quelques semaines. N’en déplaise aux parisiens, l’excellent résultat obtenu par le PSG au match aller n’a pas suffit pour lui garantir une qualification à l’issue du match retour. Comme les équipes de football, les entreprises traversent parfois des trous d’air, des intermittences certes moins spectaculaires, mais cependant cruelles pour le cours de leur action. À l’instar des joueurs du PSG, le cours d’une action peut très bien s’écrouler alors que tous les voyants sont au vert, même après des semaines de hausse. Que vous pariez sur un match de football, ou sur les marchés financiers, n’éclairez donc pas vos choix à la seule lumière du passé — ou vous allez avoir des déconvenues, comme disait Aimé.

Diversifier ses placements permet de réduire les risques en cas de baisse des marchés

Votre exemple : la Suède de Zlatan Ibrahimovic. Contrairement à ce que son patronyme pourrait laisser penser, Zlatan Ibrahimovic est Suédois. Il a joué pendant plusieurs années pour l’équipe de Suède, dont il était à la fois le capitaine et l’unique force motrice. Sur les 84 buts marqués par la Suède d’Ibrahimovic en 116 matchs, Zlatan en a inscrit 62, soit 74 % du total. Inutile de dire que sous l’ère Ibrahimovic, la sélection suédoise misait tout ou presque sur le talent de son capitaine ; un choix risqué, puisqu’en cas de défaillance du roi Ibrahimovic, c’est toute une nation qui plongeait — comme ce fut le cas lors du championnat d’Europe 2016, où la Suède s’est faite éliminée dès le premier tour, faute d’avoir pu compter sur un Zlatan des grands jours. Depuis ce revers, Zlatan a tiré sa révérence, l’équipe de Suède a donc appris à jouer sans lui, et elle ne s’en porte pas plus mal, semble-t-il, puisqu’elle est actuellement deuxième de son groupe pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2020, juste derrière l’équipe de France. Au football, comme sur les marchés, les meilleures équipes triomphent souvent des meilleures individualités.


Les supports d’investissement proposés présentent un risque de perte en capital

Votre exemple : l’achat de Yoann Gourcuff par l’Olympique Lyonnais. À l’été 2010, l’Olympique Lyonnais a cassé sa tirelire pour acheter Yoann Gourcuff, alors présenté comme le David Beckham français. Montant du transfert : 26 millions d’Euros ; un investissement conséquent pour le club lyonnais. Hélas pour Jean-Michel Aulas, les 5 saisons de Gourcuff à Lyon ont été minées par les blessures, à tel point que le joueur breton n’a pu jouer que 23 matchs en entier. 26 millions pour 23 matchs en 5 ans et 14 buts au total. Ça fait cher le but. Gourcuff a donc été libéré par Lyon en 2015, sans que l’OL ne touche le moindre centime. Une sortie par la petite porte donc et une bien mauvaise affaire pour l’OL. Au même titre que les joueurs de football, les actions d’entreprises peuvent perdre de la valeur. En dehors des livrets d’épargne sécurisés, comme le livret A ou le livret de développement durable, la plupart des placements financiers ne garantissent pas l’argent que vous y mettez : vous pouvez en perdre comme vous pouvez en gagner, selon l’humeur des marchés.

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Un horizon de placement à long terme permet de diminuer les risques

Votre exemple : le Manchester United de Sir Alex Ferguson. Sous la houlette d’Alex Ferguson, Manchester United a remporté 13 titres de champion d’Angleterre en 26 saisons, soit une breloque tous les deux ans. Il faut ajouter à ces 13 titres nationaux, 2 Ligue des Champions, et 5 coupes d’Angleterre, entre autres. Au total, en 27 ans passés à la tête des diables rouges, Alex Ferguson a ajouté 38 titres dans l’escarcelle des mancuniens. Pourtant, les débuts de Sir Alex furent mitigés : il ne toucha pas une cacahuète lors de ces trois premières saisons sur le banc d’Old Trafford et ne fut sacré champion d’Angleterre que lors de sa septième année à la tête du club. Les dirigeants de Manchester United ont donc parié sur le long-terme lorsqu’ils ont fait appel à Ferguson et ils y ont gagnés à l’arrivée — sans doute bien plus que s’ils avaient changé de coach chaque année. Le football est un exercice de patience. Les équipes « construites pour le titre » manquent souvent leur objectif, précisément parce qu’elles ne sont pas construites, mais assemblées à la va-vite, façon contre-plaqué. Sur la pelouse comme avec les placements financiers, il faut viser loin pour viser juste.


Une prise de risque plus forte peut conduire à un gain plus élevé

Votre exemple : la montée d’Amiens en Ligue 1. Le 19 mai 2017, à la dernière seconde, de la dernière minute, du dernier match de la saison de Ligue 2, l’équipe d’Amiens a arraché sa montée en Ligue 1, grâce à un but inespéré, inscrit alors que 9 joueurs amiénois se trouvaient en position offensive. Ce soir là, les amiénois — qui ont attaqué sans relâche au cours de la dernière demi-heure du match — furent récompensés pour leur prise de risque. Bien que plus risqué, leur schéma tactique leur a permis d’inscrire le but de la montée, but qu’ils n’auraient sans doute pas pu marquer si tous leurs joueurs étaient restés acculés en défense. En matière de placement, c’est à peu près la même chose : si vous placez votre argent de manière défensive (livret A), vous ne prendrez jamais de grande raclée, mais vous aurez sans doute un moins bon rendement que si vous jouiez l’attaque (plan d’épargne en actions). Les équipes qui jouent pour gagner battent souvent celles qui jouent pour ne pas perdre.

Si, malgré ces exemples, vos amis ne comprennent toujours rien aux placements, dites-leur de nous passer un coup de fil au 01 75 85 97 47, ou de nous écrire à hello@yomoni.fr. Nous finirons de les convaincre.

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