Cette approche consiste à privilégier les entreprises les mieux notées d’un point de vue extra-financier, sans privilégier ou exclure un secteur par rapport à un autre.
Elle vise à respecter la même pondération sectorielle qu’un indice initial. Par exemple, en partant d’un indice large (les 600 plus grandes valeurs européennes), il s’agit ensuite de sélectionner, au sein de chaque secteur, non plus la quarantaine d’entreprises qui le constituent, mais les mieux notées au regard des notations ESG.
Chaque valeur sélectionnée aura un poids plus important, mais l’importance du secteur dans l’indice ISR sera identique à celle de l’indice non-ISR.
Une variante consiste à n’investir que dans les entreprises vertueuses sur un point précis des critères ESG, par exemple les plus en pointe dans l’égalité homme-femme (salaires, présence au conseil d’administration, opportunités…), en faisant passer les autres critères au second plan.
Les approches Best-In-Class sont souvent combinées à un filtre par exclusion : le gérant filtre d’abord les secteurs et les valeurs dans lesquels il est certain de ne pas vouloir investir, puis choisit les meilleures au sein de celles qui ont passé le premier filtre.